Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
J'attends, depuis maintenant trente minutes qu'elle sorte de cette putain de salle de bain. Je toque, n'ayant aucune réponse.
— Aura ? J'ai tenté pour la troisième fois.
J'entends un faible « entre », m'autorisant alors à entrer. Elle est face au miroir, dos à moi. Je peux déjà remarquer qu'elle est changée et lavée. J'ai entendu le sèche-cheveux il y a quelques minutes encore et les taches de sang ont disparu. J'avance à pas feutré, arrivant tout juste derrière elle. Elle porte mon odeur...
— Quelque chose ne va pas ?
Elle se contente de me regarder, sans répondre à ma question. Je caresse légèrement son bras, m'approchant au passage un peu plus d'elle laissant mon torse frôler son dos.
— Que penses-tu de mon tatouage au fer rouge Giacomo ? S'empresse-t-elle de demander. Est-ce... si horrible que ça ? Elle frôle sa nuque du bout des doigts.
— Tu permets ?
Elle m'accorde son regard, hochant la tête à travers le miroir.
— Oui ou non.
— Oui... souffle-t-elle.
Je saisis sa masse de cheveux, l'allongeant en cascade sur son épaule. Vigilant, j'écarte les mèches qui gênent ma vision sur sa nuque. Mais avant que je ne puisse réellement voir, sa main m'en empêche.
Elle n'est pas prête.
— Si c'est horrible, je ne veux pas le savoir. Ne me le dis pas.
— On est pas obligé de faire ça maintenant.
— Je sais, mais je n'aurais sûrement pas le courage plus tard. Alors fais le maintenant. Dit-elle en relâchant ma main.
Cette fois-ci, je finis mon parcours en trouvant mon point d'arrivée. Je suis vraiment surpris, ça n'a rien d'un tatouage. Cette marque a été gravée en elle, et ça a sûrement dû faire un mal de chien. Je ne peux m'empêcher de passer mon pouce sur cet endroit.
Est-ce encore douloureux ?
— Ce n'est pas horrible. Je dis, me rappelant de sa question. C'est... assez surprenant. Je suppose que c'est étroitement liée à ton père.
— Possible. Elle dit, me laissant dans le flou.
— C.O.R.V.I. Ce sont les lettres qui y sont inscrites. Ça ne peut être que ce malade qui t'as fait ça Aura.
