Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
— Ose juste m'en piquer encore une fois. Et je te broie.
— Sacré menace ça quand même.
— Hier, dans la journée, une vaste tuerie de masse à eu lieu à Màlaga, sur le site de la cascade. Une centaine de personnes ont été retrouvées égorgées, des mères, des enfants, des familles complètes entièrement décimés avec une violence qui laisse tout le monde en effroi. Les...
Nous nous arrêtons, figés. Nous étions en train de nous battre d'une façon enfantine lorsque les infos ont balancé la bombe. Son regard me toise, je fais de même. Le semblant de sourire qu'elle arborait s'est fané, de même pour son geste suspendu qui allait me frapper avec le cousin.
Tout semble concorder. L'odeur du sang, le mauvais pressentiment...
Comment... Et si je n'avais pas senti...
Le coussin tombe au sol, dans un bruit sourd. Elle regarde la télé avec attention. Aujourd'hui le temps n'était pas au rendez-vous alors on s'est posé sur le lit pour regarder la télé et profiter des services que l'hôtel propose.
— Aura, on est-
— Putain de merde... On a failli...
— Eh... Je tente de saisir sa main mais elle sursaute et recule, me dégageant brutalement.
— P-Pardon j'ai... j'avais...
— Tu n'as pas à te justifier.
Elle n'a pas à s'excuser d'avoir retiré ma main, elle était dans sa bulle elle pensait sûrement à autre chose. Je pense que l'info lui est passé en travers de la gorge. D'autant plus que Aura a déjà fait face a certain type de massacre. Dont elle a déjà été l'auteur sans le vouloir consciemment. Je pense qu'apprendre une telle nouvelle doit ressasser, encore une fois, des souvenirs absolument macabres et horribles qu'elle a dû vivre dans le passé. Elle saisit vivement ma main, comme si elle regrettait de m'avoir éjecté sans réfléchir. Lentement, je me retire de son emprise.
— Aura, arrête ça. Je ne veux surtout pas que tu commences ça.
Elle fixe le vide, par-dessus mon épaule.
— Je refuse que tu te forces, tu entends ça ?
— Je ne veux pas que tu le prennes mal j'ai juste-
— Je sais ? Pourquoi tu te justifies ? Je suis capable de comprendre que ça provient d'un traumatisme, tu n'as absolument pas besoin de te justifier.
