8|Redline

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BONNE LECTURE !










































BONNE LECTURE !

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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰

Cette pièce, ces murs, tout m'agace. En plus de ça, l'absence de mon appareil ne me permet pas de distinguer correctement les sons. Je suis agacé, lassé. Je pensais que j'aurais un peu plus de courage mais j'en ai marre. Je vais lui faire comprendre à sa prochaine visite, qu'on ne m'enferme pas.

En plus de tout ça mes mains se mettent à trembler légèrement de façon incontrôlable, je suis faible et ça m'énerve. L'absence de nourriture et d'eau me joue des tours...

Je soupire, encore. Mais je me redresse peu à peu en distinguant des pas près de cette pièce. La lumière m'apparaît et brûle mes yeux d'une façon que je déteste. Peu à peu, je m'habitue à celle-ci et mon interlocuteur entre sans ménagement. La porte grince et claque...

Sa présence est étouffante et détestable. Son air « c'est moi le chef » me révulse.
Il n'est personne.

Corvi.

Mon regard s'arrime au le sien, un vert sombre et mystérieux, avec une touche de malice...

Je sens que ce qu'il va suivre ne va pas me plaire. Ma gestion des émotions est très limitée, de plus ma patience ne se limite à rien étant donné que j'habite cette cellule depuis maintenant des semaines. Alors il suffira d'une chose, juste une. Pour que je me mette à perdre le contrôle. Son regard, je ne l'aime pas. Toujours vicieux, toujours mauvais.

Il me tend une bouteille que je ne prends pas par précaution.
Il me la tend à nouveau et confirme mes doutes en une phrase.

— Il y a seulement un sédatif. Soyons honnête entre nous, je ne peux rien cacher à une mercenaire après tout.

Son sourire narquois ne fait que renforcer mon envie de le gifler.
Je ne supporte plus ce visage.

J'attrape finalement la bouteille et boit malgré le sédatif, j'en ai besoin.

Les taches de sang séchées sur mes clavicules, mes plaies...
Je suis faible, et ça m'énerve.

Je suis sale, et ça m'énerve.

Tout m'énerve.

Son air hautain et sûr de lui me fait froncer les sourcils. Je le dévisage de la pire des manières et son sourire ne fait que croître sur ses lèvres.

Le dégoût est amer dans ma bouche.

— Corvi.

Encore une fois il m'appelle de sa voix affreusement grave et tenace. Celle-là je ne peux plus l'entendre non plus.

CORVI T1/T2/T3Dove le storie prendono vita. Scoprilo ora