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BONNE LECTURE !























𝖥𝗂𝗇 𝖽'𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌-𝗆𝗂𝖽𝗂

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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶

Dans la matinée, après avoir retrouvé Aura et cette femme que Niccolò a emmené nous sommes directement allé à l'hôpital. Actuellement je suis derrière Aura, elle a été réhydratée par perfusion et nous sommes avec la gynécologue. Je ne suis pas à côté mais bien derrière elle, ça m'évite d'avoir une vision que je ne suis pas censé avoir.

Les yeux clos, j'ai ma main dans la sienne. Elle est toujours très faible mais elle a eu suffisamment de force pour me demander de prendre sa main et d'entrelacer nos doigts. Elle serre ma main par moment et j'informe la gynécologue de son mal être. Bien évidemment c'est une femme qui se charge d'elle, il n'y avait pas d'autre alternative possible.

Je garde le dos de sa main contre mes lèvres et les presse un peu plus lorsqu'elle resserre sa main. J'essaye d'être là en soutien autant que possible. C'est déjà très courageux de sa part de se laisser toucher après ce qu'il lui est arrivé.

— Pour l'instant, je n'aperçois qu'une déchirure c'est pour ça que vous avez saigné. Il n'y a pas d'autres anomalies mais je pense que faire un dépistage est favorable, pour être sûre. Nous dit-elle en retirant ses gants. Je tenais à vous dire une petite chose, ce genre d'agression marque une personne mais vous n'êtes pas responsable. Ce n'est pas votre faute, peu importe ce qu'il se passait le moment venu. Je peux voir à quel point l'acte a été violent et je vous assure que ce n'est pas quelque chose de normal. Ne culpabilisez pas, vous n'êtes pas responsable. Lui confie-t-elle.

Je l'entends respirer profondément.

— Vous avez tout à fait le droit de craquer, rassurez-vous je ne vous jugerez en aucun cas. Vous êtes en droit de perdre pied, d'être furieuse et d'être brisée. Chacun gère ces évènements à leur façon et si vous avez besoin il y a des gens près à vous pour vous écouter. Vous n'êtes pas seule.

Sa main se resserre dans la mienne et je laisse de tout petits baisers sur le dos de sa main. Bien sûr que non, elle n'est pas seule.

— Je vais vous laisser vous rhabiller. Je transmet le compte rendu à votre médecin, il prendra en charge le reste.

Elle sort de la salle mais avant ça je la remercie d'avoir été patiente et encourageante pour elle. Elle me dit que c'est simplement son métier mais je me retiens de lui dire que certains médecins sont bien différents d'elle...
Aura ne bouge pas d'un poil et moi non plus. J'avance à son rythme et si on doit attendre vingt minutes ici, on le fera. Mais avant que je ne lui demande quoi que ce soit, elle explose en sanglots. Un torrent que je n'ai encore jamais vu venant d'elle.

CORVI T1/T2/T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant