Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
Le silence dans lequel est plongée la salle me fait lever les yeux. La surprise est en deux temps parce que j'aperçois d'abord Aura.
Deux jours qu'elle a quittés ma chambre, sans donner signe de vie.
Sa robe longue robe noire près du corps laisse pas mal de yeux lui tourner autour. Mais sa présence est vite écrasée par l'arrivée de mon coup d'un soir.
Vittoria ne perd pas de temps et me repère d'un coup d'œil. Je suis surpris de la voir ici, sachant que je ne lui ai pas du tout communiquer la réunion de ce soir. Elle me prend les joues fermement et m'embrasse comme si ça faisait des jours qu'on ne s'était pas vu.
Mes yeux sont toujours posés sur Aura qui fixe Vittoria avec une certaine... Haine dans le regard. Malgré moi, je ne peux résister à l'envie de lui faire regretter son départ et je l'embrasse avec plus de vivacité sans jamais rompre le contact visuel.
Elle ne détourne pas le regard, sauf pour prendre une coupe au serveur qui lui passe devant. Elle lui offre un agréable sourire léger et je romps le baiser.
C'est moi qui embrasse une autre, mais la jalousie me bouffe. J'ai rarement eu droit à un sourire de sa part et la voir le faire comme si c'était à présent naturel me donne des envies de meurtres.
Vittoria capte mon attention pour me faire revenir sur terre en tapotant mon torse d'une drôle de manière. Je fourre mes mains dans mes poches et elle me dit qu'elle s'en va chercher de quoi boire.
Mon sang boue, tellement que je ne peux pas regarder autre chose que la courbure de ses hanches qui se dandine pour parler avec tout le monde. Cette garce revient après deux ans et s'entend à merveille avec tous ceux qui sont présents à cette réunion.
Je n'ose même pas imaginer le repas. La haine que m'inspire chacun de ses mouvements me fait fulminer sur place et le verre à pied que le temps ma conquête se brise sous la force de ma poigne. Je secoue brièvement la main pour en retirer les débris. J'ai attisé le regard de quelques personnes mais sans plus. Et c'est tant mieux. Je n'aime pas qu'on me voit perdre le contrôle.
Je passe à travers la foule et me fraye un chemin jusqu'à l'étage tandis que Vittoria ramasse le verre au sol.
J'ai la rage, tellement la rage que s'en est rongeant. J'ai envie de la détruire autant que mon cœur bat en l'apercevant.
