Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰
Mon cœur semble s'arrêter, tout ce bascule. Bien que la mort ait déjà joué de moi, la voir finalement prête à me prendre ...
M'effraye...
C'était pourtant elle j'en était sûr...
Flavia...
À présent me voilà ....
C'est ma fin...
𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
Elle s'est levée, et a quitté cette réunion comme concentrée sur autre chose. Ce qui me semblait louche, puisque nous étions tous assis à écouter le discours. Elle a pris de l'avance, c'est pourquoi, je monte ces escaliers seul. Aucun bruit, ni personne dans les environs...
J'arrive devant ce qui semble être une porte métallique, je l'ouvre, méfiant. C'est à ce moment que mon corps se liquéfie.
C'est la douche froide.
J'aperçois Aura, au bord du vide mais ce n'est pas tout ! Un coup de feu retentit, ne la touchant pas directement cependant...
— AURA ! Je hurle à plein poumons.
Je ne réfléchis plus, et peu importe les conséquences je m'élance. On peut bien me tirer dessus, ça m'est complètement égal à cet instant. Son corps bascule dans le vide et la seule chose que je parviens à faire...
C'est me jeter à terre, saisissant son poignet !
Suspendu au-dessus du vide, elle blêmit et ne semble plus prendre conscience de ce qui l'entoure. Ses yeux, dans les miens. Mon cœur, qui torture ma cage thoracique tant il bat vite et fort. Le vide...
— Accroche-toi ! Je lui dis, assez fort pour la réveiller de la transe dans laquelle elle est plongée.
Doucement elle reprend conscience, la colère qu'elle ressentait à mon égard quelque instant plutôt c'est totalement dissipé. Sa seconde main vient agripper mon avant-bras, me donnant plus d'appuie pour la remonter Je tire tant que je peux, avec toutes les forces qu'il me restent pour faire renaître son corps qui allait s'échapper dans le vide, plusieurs mètres en dessous de nous. Je la roule sur le côté une fois qu'elle atteint la terre ferme. Essoufflé et paniqué, je la garde bien fort contre moi.
Bordel !
Elle tremble sous mes mains. Alors je ne réfléchis plus, et je délaisse toutes ses paroles qui s'entremêlent dans mon esprit pour la cramponner à moi.
