Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑴𝑨𝑹𝒁𝑰𝑶
— Aujourd'hui, tu me soûles, mais vraiment. Tu n'es pas supportable. Je commence à en avoir sérieusement marre de toi Marzio Barsotti !
Quand Zola s'énerve, il ne vaut mieux pas que je parle. Sinon ça finit en dispute générale et je n'ai vraiment, vraiment pas envie de claquer des portes aujourd'hui. Et je dis souvent de la merde quand je suis énervé alors il vaut mieux que je me la ferme.
— C'est toujours le même bordel avec toi, je t'ai demandé cinq minutes. Juste cinq minutes de ton temps pour aller me chercher ma robe au pressing. Je ne te demande jamais rien, et ça, tu n'es pas capable de le faire ?
Respire Marzio...
— Je fais tout pour toi. Je range tes affaires, je te fais plaisir en sortant où tu veux, je range même ta chambre bien que ce ne soit pas à moi de le faire. Mais je le fais, parce que je dors avec toi. Et toi, tu ne peux même pas chercher une petite robe alors que tu ne fous rien de tes journées ?!
Ferme ta gueule Marzio...
— Et après ça veut un appartement. Mon cul ouais, c'est qui la bonne qui fera tout. Moi ? Hors de question, n'y pense même pas ?!
— Il y a des femmes de ménage pour ça.
— Je n'en veux pas de femme de ménage. Je ne suis pas feignante ! On a très bien le temps de faire le ménage dans cette résidence, une douzaine de fois quand il n'y a pas de mission. Alors tu m'expliques pourquoi t'as pas cherché cette robe ?!
— Je te l'ai dit, j'ai oublié. C'est qu'une robe, tu peux en avoir des centaines.
— Mais c'est celle que tu m'as offerte ?! Hurle-t-elle avec les larmes aux yeux.
Ouais, Zola, c'est un cas en période rouge...
— OK ? Je vais la chercher, c'est bon ?
— C'est trop tard, c'était le dernier délai aujourd'hui, je l'ai cherché moi-même. Dit-elle d'une voix triste en reniflant.
Je souffle et m'approche pour la prendre dans mes bras. Elle en fait toujours des tonnes. C'est qu'une robe après tout, je peux lui en acheter trente dans la minute si elle le voudrait.
