Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰
Ce matin en descendant, il était un peu après quatre heures cinquante. Je suis toujours dans ce qu'il ressemble à une chemise de nuit ? De toute façon il n'y avait que ça, mais ce n'est pas pour autant que je me gêne pour l'emprunter. En descendant, je me dirige vers le salon. Cet endroit, qui, hier était bondé d'hommes se retrouve complètement désert.
Je repense aux paroles de Giacomo, hier, il m'a dit que des règles de communautés figurées dans le salon commun. En parcourant la salle, dans le noir. Je me repère du bout de mes doigts, frôlant les meubles. Je me dirige tout naturellement vers un tableau numérique. Certaines images défilent, mais aussi des textes dont deux sont épinglés dans le coin gauche du tableau.
Je peux voir une liste de règles.
Les réveils, les repas, les discussions et les réunions. Le comportement à adopter, les séances d'entraînement, tout est très bien noté. On dirait presque que les informations sont classées par ordre d'importance. Je n'ai pas mon arme sur moi, ni ma lame. Pourtant une présence se trouve derrière moi.
Je sais que j'ai ma bague, mais le faite est...
Non en réalité rien ne m'en empêche. Quand la présence se trouve à une distance raisonnable, ou du moins à ma portée. Je serre le poing actionnant le mécanisme de ma bague. Une lame fine, petite et courte mais suffisante pour trancher la peau de mon ennemi, s'en dégage.
Je me retourne évitant le coup porté par mon interlocuteur en me penchant sur la droite et place ma lame sous sa gorge, suffisamment pour sentir son souffle devenir peu à peu saccadée.
— Aura... il chuchote.
Je reprends enfin ma respiration.
J'étais en apnée...
— Giacomo putain ...
Resserrant mon poing, je range la lame et me dégage de lui.
— J'allais te tuer, seule ta respiration ma fait penser à quelqu'un de familier... heureusement pour toi tu n'as pas coupé ton souffle j'allais te trancher la gorge.
Je ne peux pas distinguer son expression. Le noir de la pièce limite ma vision.
— Tu as examiné mon souffle ?
— Il faisait noir dans la cave, je m'ennuyais. J'étais mise à l'écart, je n'avais aucun repère. Alors oui, je n'avais pas le choix. Pour savoir qui venait, même dans le noir. Vous distinguer et surtout me venger.
