Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.
𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰
Je me réveille, non en sursaut mais plutôt par quelque chose qui semble chatouiller mon bras. J'émerge petit à petit, comprenant alors distinctement de qui il s'agit, puisque qu'il me chuchote tout bas...
— Aura, il est midi passé.
Lorsque je me retourne, j'aperçois clairement Giacomo.
J'ai dormi aussi longtemps ?
— Tu n'as pas beaucoup mangé hier à la réception, et tu as sauté le petit déjeuner. Je sais que tu ne dors pas beaucoup mais si tu sautes le déjeuner aussi tu vas tomber comme une plume.
Bah tiens donc, une plume ...
Référence aux corbeaux ? Ou simplement l'expression ?
Je réfléchis trop loin pour pas grand-chose...
Je hoche simplement la tête comme pour dire, « j'irais ». Et il s'éloigne pour me laisser me réveiller dans le plus sombre des calmes.
𓆃
Je me suis apprêté d'autre chose que cette chemise de nuit, puis je suis descendu. Ils ont tous l'air d'avoir fini de manger alors je m'installe dans la cuisine. Sur une chaise de comptoir, je mange ce que je peux, c'est-à-dire presque rien. Puis je rejoins le salon. À la quête de Niccolò.
— Quelqu'un aurait vu Niccolò ?
La table entière hoche négativement la tête, sauf Marzio et Tommaso. Ils semblent savoir où il se trouve... Je m'approche d'eux, Giacomo trouve encore le moyen de m'analyser...
— Tu ne manges pas ? Me demande Tommaso.
— J'ai mangé dans la cuisine pour ne pas vous déranger.
— Depuis quand tu déranges à notre table toi ? Renchérit Marzio.
— Vous avez tous finis, je ne voulais pas être la dernière à table et puis je me suis levée bien trop tard-
— Pour des raisons qui me semblent évidentes. Dit finalement Giacomo. Ils sont au courant pour hier, chacun des hommes sur cette table le savent. Je pense que frôler la mort est un motif suffisant pour être en retard au déjeuner.
Je reste sans voix.
Il a dit quoi ?
— C'est une blague ? Ce n'était pas nécessaire de le dire à la Terre entière !
