Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰
J'entre dans sa chambre, après avoir quitté son bureau. Une porte les séparent. C'est pas bien loin. Je cherche une robe rouge qui serait à son goût. Vu que monsieur est exigeant et en colère visiblement...
Je tombe sur une robe, je crois l'avoir déjà mise une fois. Elle est rouge, très rouge. Elle possède un dos nue, elle est satinée. C'est un basique que j'ai en plusieurs teintes de rouges, une noire il me semble aussi. Je choisis celle-ci et opte pour une paire d'escarpins noir, pour contraster. La résidence est bien plus calme lorsque (presque) personne ne s'y trouve. Je prends mon temps, savourant cette paix qui sera sûrement de courte durée et commence à me préparer.
Un fard noir se trouve sur mes paupières. Nora semblait aimer cette couleur sur mes yeux lors de ma fête. Je n'ajoute pas grand chose, un coup de mascara et un rouge à lèvres rouge foncé imperméable. Une fois prête, j'enfile un châle en fausse fourrure noir. Sur ma jambe droite je prépare ma lame dans ma jarretière, ma petite lame en forme de pince se glisse naturellement dans mes cheveux et ma bague toujours fermement accrochée à mon annulaire gauche.
Il faut être prêt à toutes éventualités.
De plus, c'est un événement imprévu alors autant avoir de quoi se protéger sous la main. Ayant aucune idée de l'endroit auquel nous sommes censé se rejoindre, je descends les marches du hall. Je n'y vois personne. La lumière du salon est éteinte et personne ne s'y trouve, de même pour la cuisine.
Où est-il ?
— Merde...
J'entends derrière moi. En me retournant je suis surprise de le voir changé, bien apprêtée. À son tour, il descend me rejoindre.
Il n'est pourtant pas venu dans sa chambre pour se changer... ? Il me regarde comme si j'allais disparaître d'un moment à l'autre, sans me lâcher ne serait-ce qu'une seconde. Une fois face à moi, il plante ses pupilles dans les miennes.
— Assez rouge pour toi ? Je demande.
— Assez rouge pour moi. Il dit sur un ton qui me laisse perplexe.
Je ne suis pas une chose mais pourtant j'ai comme le sentiment d'être convoité tel un objet sous son regard brûlant. Il me fixe avec tant d'appartenance que s'en est intimidant. Il me tend un bras, que je ne saisis pas. Je tourne les talons, allant ouvrir la porte. Il reste, décontenancé.
— Un effort serait trop demandé ?
— Je me suis changé, ce n'est pas déjà un effort ?
