2|Toux

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BONNE LECTURE !


























BONNE LECTURE !

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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶

Nous parvenons devant le portail de la résidence, celui-ci s'ouvre nous laissant pénétrer la cour. Aura a trouvé sommeil après l'incident en milieu de route. Je pense que tout ressasser l'a vidé de son énergie.

D'ailleurs je n'ai même pas réfléchi, mes lèvres se sont naturellement posées sur les siennes..

Je ne dois pas prendre cette habitude, Aura dit que je me fais des films. Je m'immisce lentement dans cette cour, prenant soin de me garer au plus proche pour ne pas la faire marcher trop longtemps.

Enfin marcher... Je vais la transporter moi même.

Chacun des gardes sont positionnés, comme la toute première fois. Tous en ligne parfaitement rangé, attendant qu'une seule chose.

Le retour de colomba mia...

Cependant, je sors en premier de l'habitacle. J'en déçois plus d'un puisque je finis par annoncer...

— Elle s'est endormie, il vaudrait mieux repousser tout ça.

J'entends leur acclamation.

Bien sûr qu'ils veulent la voir, il s'agit de leur Capo.

Quand j'y pense... je croyais pouvoir tout contrôler alors qu'en faite c'était elle qui dirigeait tout. Chacun d'eux est prêt à poser genoux à terre, en preuve d'une totale soumission de leur part concernant cette femme. Je ne pensais pas que ses soldats lui étaient autant fidèles. Mais chaque jour ils m'impressionnent davantage.

Chacun retourne vaquer à ses occupations tandis que je la prends contre moi. Elle cherche à résister mais je lui murmure qu'il ne s'agit que de moi. Je suis tout de même perplexe. Je suis bien conscient qu'elle a été gravement blessée, mais n'aurait-elle pas dû se soigner durant ces mois entiers endormi ?

Elle a tousser, vomit. Probablement dû au fait qu'elle se sent mal mais... J'ai comme l'impression qu'il y a quelque chose d'autre derrière tout ça.

Quelques pas m'ont suffit à retrouver ma chambre dans laquelle, je la dépose sur le lit. Mais à peine arrivé, je la vois affolée se réveillant dans un cri strident. J'ai tout juste eu le temps de refermer la porte derrière nous. Haletante, son regard fixe le mur. Il lui faut un instant pour s'adapter à l'endroit dans lequel elle se trouve mais je réponds instantanément à ses doutes.

— Nous venons d'arriver, c'est moi qui t'as amené ici.

Je ne veux pas qu'elle s'inquiète sur qui l'a touché, elle n'a pas de crainte à avoir je ne lui ferai rien. Et je crois...

CORVI T1/T2/T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant