12|Malade

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BONNE LECTURE !
























BONNE LECTURE !

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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰

Nous voilà enfin le 31, le jour finissant l'année. Trois jours qu'il était maintenant partit voir sa tante au Canada, laissant Marzio au commande. Je ne préfère même pas me confier sur le nombre d'heures que j'ai passé aux chiottes à vomir mes tripes. Bordel c'était vraiment la merde ce putain de traitement. Je ne supporte vraiment pas ce putain de traitement à l'amoxiline...

J'en voyais littéralement de toutes les couleurs. Je crois même avoir vu noir, pour finalement avoir ouvert les yeux un peu plus tard. Probablement un malaise dû à mon mal de tête. Je suis vaseuse, nauséeuse. Je ne sors même plus de sa chambre. Clouée au lit comme une merde alors qu'avant je n'avais jamais vécu ça...

Qu'est-ce que tu as changé...

...Ta gueule

Mon esprit n'arrange en aucun cas mon état. Je ne suis que plus torturé par ses mots. Personne n'a encore traversé la porte durant ces trois jours.

Ils ont sûrement mieux à faire que de s'occuper d'une incapable...

À nouveau, je me penche sur les toilettes, tentant dans un geste désespéré de vomir. Malheureusement, mon estomac est déjà vide alors rien ne sort... ce qui, en effet, rend la situation encore plus pathétique. Je reste contre le mur, cherchant désespérément un peu d'air pour mieux respirer mais rien y fait. Je suffoque comme pas possible dans cette salle de bain.

Toute seule et pourtant si entourée.

J'aimerais juste... respirer. Oui, prendre l'air. Passer près de la fontaine, sentir l'eau s'écouler dans ma paume...

Putain...

Mes cheveux s'accrochent à mon front, la pellicule de sueur qui s'y installe fait peur à voir et mon teint pâle ne me fait que plus ressembler à un mort vivant. Ouais... j'ai vraiment l'apparence d'un putain de cadavre. Je ne vous dis pas quel a été mon soulagement lorsqu'une légère brise à effleurer ma peau, sentant exactement comme...

— Gi...acomo ? Je dis, essayant d'articuler.

Les paupières encore closes, je papillonne des yeux observant deux iris émeraudes qui ont l'air bien trop inquiétés.

Il n'était pas chez sa tante lui ?

Il se relève, attrapant la serviette, jonchant le sol et récupère un gant de toilette qu'il passe sous l'eau. Son geste est pourtant simple mais c'est comme une grosse bourrasque de vent.

Ça fait un bien fou.

Le contact du tissu humide et froid me fait tellement de bien que j'en referme les yeux. Vaguement, je l'entends pester contre la porte...

CORVI T1/T2/T3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant