Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑪𝑶𝑹𝑽𝑰
Une lumière me fait ouvrir les yeux, ils papillonnent en s'adaptant aux rayons du soleil qui traversent les vitres. Je relève la tête, ayant un peu mal à la nuque. Aucun de nous n'a bougé, lèvres contre lèvres. Je me détache, un peu surprise qu'il n'a pas non plus bougé. Je masse doucement ma nuque, tournant un peu la tête lorsque je me redresse. Cette nuit m'a vraiment revigorée, d'autant plus que je ne me suis pas réveillé.
Ça fait un bien fou de dormir plus de deux heures. Je me lève, faisant attention à ne pas réveiller Giacomo. Il a visiblement passé de mauvaises nuits à la résidence alors je ne veux pas gâcher le reste de son sommeil. Je me positionne devant la vitre, respirant le soleil, profitant de la vue qui se présente d'ici. J'attache mes cheveux à l'aide d'une pince en m'étirant à la fin de mon geste. Je sursaute légèrement lorsque je sens quelque chose de chaud sur ma hanche gauche mais mes soupçons s'envolent lorsque j'aperçois le seau des Lazio sur son annulaire.
Je pivote, le voyant bizarrement de très bonne humeur. Ses mains viennent attraper l'arrière de mes cuisses pour m'asseoir sur le rebord de la fenêtre. Le soleil me chauffe le dos, c'est un putain de plaisir de sentir ça. Ses mains parcourent mes cuisses pour finir sur mes hanches prenant garde à ne pas soulever ma robe de chambre. Il se place à l'endroit qui ne change pas, autrement dit entre mes jambes. Il ne parle pas, moi non plus. On ne fait que se regarder...
— Tu t'es endormi d'une façon assez étrange. Il me rappelle, d'une voix endormie.
J'éloigne la gêne qui me prend aux tripes et pose mes mains sur ses joues. Je m'approche sans réellement savoir si je suis capable de continuer. Mais en dehors de la résidence et de nos activités... tout semble tellement plus facile... hors du temps je dirais même. Je saisis l'arrière de sa nuque pour l'approcher davantage et je crois même le voir écarquiller les yeux un instant. Sûrement surpris que j'entreprenne le premier pas...
Je le suis tout autant que toi Lazio...
Avec une douceur dont je ne me pensais pas capable, j'effleure ses lèvres mais deux coups à la porte nous sortent de notre bulle. Je l'entends, ou plutôt je sens, son souffle de frustration contre mes lèvres. Il s'écarte, avançant vers la porte dans une démarche qui paraît agacée...
— Oui ? Il demande, sur le pas de la porte, sur un ton las.
— Où se trouve madame Lazio ?
Eh merde...
Il se retourne, terriblement lentement. Mais lorsque j'aperçois son sourire en coin, je regrette aussitôt... Je baisse la tête, ayant totalement oublié ce détail...
