Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
En arrivant, les voituriers s'occupent de la voiture ainsi que des bagages. Nous avons visiblement pris le même hôtel que la dernière fois, il était bien alors je remercie Aura intérieurement pour ce choix.
L'ascenseur monte et nous attendons patiemment. Je peux ressentir la pression qu'elle s'inflige. Elle est vraiment investie, bizarrement ça me fait du bien de voir qu'elle prend des initiatives. Ça me prouve qu'elle veut vraiment qu'on commence quelque chose.
Elle avance la première, nous guidant vers la chambre dont le numéro est le même que sur la clef reçue à l'accueil. Elle ouvre la porte sans plus attendre, mais l'entrouvre seulement.
— Ce n'est pas grand-chose... Alors ne t'attends pas à quelque chose d'extraordinaire...
Je hoche la tête, peu importe ce qui se trouve derrière cette porte. Le cœur battant, j'accepterai n'importe quoi venant d'elle.
Elle actionne la poignée, de petites pétales sont sur le sol. Je pense qu'il s'agit d'une commande au préalable. Une suite nuptiale probablement. Puisqu'en rentrant, toute la chambre est recouverte de babioles pour les mariés. Notamment le panier qui trône au milieu du lit qui l'a fait rougir.
Des préservatifs, du lubrifiant et plein d'autres choses relatifs au sexe. Le genre de truc qu'un couple de mariés ferait bien lors d'une lune de miel.
Moi, je n'y pense pas, je me dirige plutôt vers la coupe de champagne frais dans le seau à glaçons. Une coupe pour moi, une seconde pour elle. Elle ne boit pas d'alcool alors le sien reste vide pour l'instant.
— Attends... J'ai quelque chose.
Elle saisit les bagages qu'on nous a envoyés à l'étage et ouvre sa valise par terre. Une bouteille de...
— Champomy ! Dit-elle enjouée. Comme ça, on peut trinquer. Et puis moi aussi, je veux remplir ma coupe.
Elle approche, me faisant signe d'ouvrir la bouteille. Je dépose la coupe que je tenais en main et me saisis du second verre. J'ouvre sa bouteille et en verse le contenu dans la coupe. Elle le prend et je fais de même avec le mien.
— À nos vacances. Dit-elle. Mais aussi au commencement de mes efforts pour retrouver celui que je veux.
Lorsqu'elle dit ça, son regard se fait plus insistant. Je peux voir que ce n'est pas seulement une promesse, mais aussi un ordre qu'elle exécute pour elle-même.
