Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
BONNE LECTURE ! Je tenais à préciser que le viol est abordé dans ce chapitre, vous pouvez passer les scènes où le sujet est abordé si c'est trop éprouvant ! Encore bonne lecture à vous !
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𝑮𝑰𝑨𝑪𝑶𝑴𝑶
Je sais, la situation ne s'y prête pas vraiment. Elle est malade, et elle s'occupe de régler ses comptes mais putain de merde. Aura en jogging/baskets c'est déjà rare mais en plus la voir en action ... Merde, je crois bien que je l'ai un peu trop fixé. Le coup de feu part. Le crâne d'Amos explose sous l'intensité du coup pour notre plus grand bonheur. Malheureusement je ne m'y attarde pas plus que ça puisque lorsque l'adrénaline redescend, je vois son déséquilibre et la rattrape à la volée. Son maigre corps allait s'écraser contre le sol.
Elle doit vraiment manger quelque chose...
— Je te souhaite la pire des années... elle me murmure.
— Merci, en général on dit ça seulement aux personnes qu'on souhaite préserver pour inverser l'effet des mots.
— C'est ça... mon cul ouais.
Elle se relève tant bien que mal, toujours soutenue par mon bras autour de sa taille. Ses mains s'écrasent contre mon torse pour finalement me choper par le col. Cette action me surprend au départ. Son souffle est court, son regard est noir et vide de sens. Je ne comprends pas vraiment sa réaction.
— Putain de merde, si seulement je pouvais te laisser dans le passé toi aussi ?!
Ses mots me blessent un peu. Malgré tout, mon esprit me murmure que ses mots sont destinés à son interdiction vis à vis de moi et que donc ses paroles sont destinées à son géniteur. Je crois qu'elle aimerait se débarrasser de toutes ces choses qui l'entête.
Les yeux dans les yeux, nos visages respectifs sont séparés de seulement quelques centimètres... je me sens presque perdre pied lorsque nos nez se frôlent. Ses lèvres en face des miennes, son front contre le mien, sa main toujours fermement agrippée à mon col.
— Qu'est-ce que tu peux être chiant merde ! Elle me crache au visage.
Je la sens légèrement tendu.
Son souffle saccadé se mélange au mien, me donnant la perspective que je ne vais bientôt plus me retenir. Sauf que... Elle décide de me pousser d'une main contre le mur, plaquant fermement mon dos contre celui-ci. Elle m'attrape à nouveau par le col, même si sa prise est beaucoup moins forte.
