Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
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𝑨𝑴𝑶𝑺
Corvi est une femme surprenante. Voilà maintenant 24 heures qu'elle est là, et je ne l'ai toujours pas vu chanceler. Pourtant, je ne la chouchoute pas. Au contraire, elle souffre d'avoir tué mon frère. Que ce soit l'autre enfoiré qu'il l'a tué ou elle, ça revient au même. Quelqu'un doit payer.
Chaque heure, un homme entre et lui fait ce qu'il veut. Qu'elle se fasse tabasser, violer, je n'en ai strictement rien à foutre. Tant qu'elle souffre et qu'elle meurt ainsi ça me convient.
Malheureusement, elle a déjà réussi à en éliminer trois. Les trois ont tenté de la toucher, j'ai comme la nette impression qu'elle est plus sensible sur certaines choses. Puisqu'elle se laisse tabasser... Les coups de taser ne sont pas aussi efficaces que je le pensais. En plus, elle ne laisse transparaître aucune émotion alors nous ne pouvons pas voir la souffrance qu'elle endure.
Je veux simplement qu'elle subisse, pour la mort de Juan. Une mort pour une mort, c'est bien connu. Et si la sienne n'est pas suffisante, je ferai de même avec sa sœur. Flavia commence à me saouler, elle veut voir sa sœur, que je la relâche, elle dit pouvoir endurer à sa place.
Sauf que c'est juste une gamine à papa.
Elle ne tiendrait pas vingt secondes à la place de sa pute de sœur. Et le pire dans tout ça, c'est qu'elle force dessus.
Oh mais Flavia, c'est bientôt ton tour ne t'inquiète pas.
J'entre dans la cellule, Giulia est là elle aussi. La cousine de ce fameux Dario Lucchi. Celui que Corvi a tué il y a quelques mois de ça. On la connaît également sous le nom de Charlie. De toute façon, elle veut la même chose que moi.
— Bien le bonjour Corvi.
Je m'accroupis en face d'elle.
— Alors dit moi, tu es tout à ton confort ici ?
— Parfait. Elle me dit, crachant le sang dans sa bouche juste à côté de moi sans dévier du regard.
— J'ai l'impression que tu commences à te plaire ici.
— Oh si tu savais ...
— Elle ne veut pas la fermer celle-là ! Répond Giulia.
— La cousine qui avant se chier dessus à bien changer. Mes menaces n'ont pas eu l'effet escompté on dirait. Elle sourit malicieusement.
