Chapitre 8B:L'adieu au monde extérieur.

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Oh,non,cet ordre clair ne m'aura pas sauvé.Sinon,je ne me retrouverai pas dans cette voiture,garée devant cette maisonnette qu'à ma grande surprise ils n'ont pas fait flamber.Je ne comprenais pas pourquoi.Je ne comprenais pas non plus pourquoi ils nous embarquaient dans cette voiture noire,glissant sur une route de campagne avec nous à l'intérieur.Je ne comprenais pas pourquoi après nous avoir tenu tous ces propos ils nous faisaient monter dans leur voiture.Ils allaient nous emmener à la prison de Riga,c'est l'hypothèse la plus probable.Mais que pouvait en être le motif?

Dans cette voiture,la tension était à son comble.Personne ne parlait.Personne ne bougeait.J'allais ajouter personne ne respirait,logique fin de cette ascendante gradation,et bien que cette phrase soit exagérée,on ne peut pas nier que nous n'osions pas.Je tenais ma soeur dans les bras quand nous arrivâmes en ville,après un trajet compressées par des valises géantes.Par chance,Gaëll n'a pas vomi tout au long de la route.Notre supplice venait à peine de commencer,il doit venir progressivement l'enfer.

La ville était noire.On avait éteint tous les réverbères.Les voisins fermaient les rideaux et se placardaient à double tour(pas très correct),en nous voyant arriver.Pas à cause de nous,mais sûrement à cause de la voiture.Ils arrêtent les gens.La voiture a tournée autour d'un rond point avec une statue d'éléphant en fleurs et en papier,et tourna dans une rue bloquée par ce qui devait être...attend voir...c'était un camion.Entouré de soldat.La voiture se gare juste à côté , le conducteur vient saluer ce qui semble être d'autres soldats comme lui,juste après nous avoir violemment poussé dehors,jetant nos valises juste derrière nous,nous laissant piteusement aller les récupérer.

-Expliquez moi l'intérêt de prendre la voiture pour prendre le camion...Le camion pouvait pas nous chercher directement?fit ironiquement Laura.

-Arrête de râler,lui dit maman pendant que sa fille aînée grimpait  et vient m'aider avant que l'autre ne s'y mette à ta place!

Elle obéit,et je grimpais à sa suite,pendant qu'un autre y jetait Gaëll qui n'opposait pas la moindre résistance.

-Eh,c'était mon pied!fit Gaëll,à qui on a jeté sa valise.

-Fait gaffe petite!

Et c'est là que je reconnus Miss Petys,la prof de maths,haïe à l'unanimité par ses élèves.

Les bourgeons de la Haine [Between shades of gray fanfic]Where stories live. Discover now