Aubes et crépuscules 2/4

By quatseyes

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Suite de mon recueil de poèmes anthologiques. More

I. Ballades en Poésie
Hivernage
Blanc suaire
Temps
Souvenirs
Mon albatros
L'appareillage
L'épave des naufragés
Questions d'élèves
À mon petit poète anonyme...
Coeur de roseau
Y a-t-il un poète par là ?
Parenthèse des corps
Ressac therapy
Le voyeur
Grosso Modo
A un poète aux vers trop courts !
Mal de mer
Ton aveu
A une âme blessée
Art poétique pour les poètes trop verts
Quand le temps hurle à la mort
Ne me cherche pas : tu es là.
Soir de vent
Contre l'alexandrin
Réponse à un bulleur
Bacchus et Pluton enlacés
Le loup solitaire
Ô Curseur
Bad trip
Crime de rime
Pain dur
Ah ! Ces yeux !
Gris dimanche
Gris dimanche bis
Ma danaïde
Nos corps défendant
Matin pamplemousse
Inconfinables
Réponse à l'artichaut
Réseau
Page blanche
II. Politiques
Le jour le plus long
Viens !
Rêves crépusculaires
Fruits de mer
Vieux maghrébin...
Fleur de bitume
Hors les murs
Viles villes !
Rêver
Viles villes
Jour de rentrée
Panne d'ascenseur
Décolonisons
Aux Princes Charmants
Deux mains
Balançoire
Honte sur les adultes
Mettre une classe au travail de rédaction.
Dysqualifié ?
Clowneries
Vers anticons
Ne rien tolérer
L'hiver torride
Pile ou face
Double entente
A une aile tremblante
L'Apparition de Salomé
Petite perte ?
Lâcheté égoïste
Femmes, on vous haime.
Essor(e)
Dis-le, écris-le, mais fais-le vivre !
Cœur à cœur
Sourires masqués
Le jour et la nuit
Sous tes yeux
Toi le gaucher
Les histoires glamour finissent mal...
Solidarité
Les danaïdes
Fauché en plein vol
Silence : ça pousse !
Plutôt le dire que d'applaudir
Avenir
Croire
Fanatisme
Rester debout
Bien trop blanc
Une fleur
Résilience
Tout contre l'espoir
Carpe Diem
En saignant
Dualité
Hommage à Camille Lellouche
À un poète maudit
Par-dessus les abîmes
Brève de comptoir
Agriculture du vide
Pierre qui coule jamais ne pousse
L'heur du crime
Ta voix
Vivre
Insomnie
Ton cœur
L'arc-en-ciel et la foudre
Au revoir, donc...
Décollage salutaire
Derrière les barricades
Telle est pathe
Curiosité
Photos sépia
Arrhes poétiques - Art : pot étique
L'allumeuse
Eurêka
Je t'aime !
Inspiration
Mon voisin est un ogre
L'attrait du vide
Faites des pères
Correction du soir, trop tard
Ivraisse
Les extrêmes, c'est toi, quand tu ne penses pas
J'aime la haine
Nostalgaïa
Quel gadin !
Moi, une humaine
Aux couleurs de la femme
Tomber du balcon
Quand la mort rôde
Carpe Diem
Prairies
La traque
L'héritage des sans terre
L'ascenseur et le censeur
Altératures
Bienvenue
Schizofrérie
Aimanité
Le remplaçant
Le chêne et le roseau
Mor(t)alité
Un père
Feu âme sœur
Antigone
Mon école
Onirismes
La rose et l'épine
Le roncier
Mes langoliers du printemps
Covid
Fin d'année
Féminicides
Débâcle
Sommeil
Portes et murs
Les mots qui pleuvent
La poésie en partage
Tant qu'il me restera du souffle
Un doudou
Vaccin
Le complotiste
Infox
La critique
Soupçons
Adulation féroce
Assis au bord de l'eau
Marche
Télévisionnaire
Le risque d'être heureux
La bougie
Fierté

Sauver les albatros

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By quatseyes


Souvent, pour les sauver d'un odieux naufrage,


Je prends des albatros, tristes oiseaux amers


Qui vivent en souffrant au fond de nos sillages,


Et dès que l'un chavire, qu'il souffre, je le sers.



À peine est-il posé, chaud et sec sur les planches,


Que sa voix sans mesure, adroite, monte aux cieux,


Hissant pieusement les rameurs aux joues blanches


Laissant leurs avirons traîner à côté d'eux.



Ce naufragé ailé, comme il est beau et seul !


Lui, naguère si morne, il est tragique et gai !


L'un adule son bec doré comme l'éteule,


L'autre admire en boîtant l'infirme qu'il moquait !



Le Poète est semblable à l'objet des huées :


Il déchante de honte et blêmit des rejets,


Exilé par les hommes qui rient de ses lais,


Mais ses égarements nous aident à marcher.



***


Et pour le plaisir la version originale de Charles Baudelaire que j'ai pastichée :


L'albatros


Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Charles Baudelaire

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