Les extrêmes, c'est toi, quand tu ne penses pas

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On désosse la France

Pour ne laisser en place

Que la peau flasque et rance

D'alcooliques sans classe.


Il n'y a plus d'idéal

Il n'y a plus d'humains

Il n'y a plus au final

Qu'une haine sans fin.


D'où vient que les humains

Adorent se haïr

Alors que le refrain

Est d'aimer à s'unir ?


Ça vient de l'égoïsme,

Plus facile à nourrir,

Et ça vient du racisme,

Qu'on ne veut pas finir.


Pourquoi les miséreux

S'écharpent sous le fouet

De cravateux graisseux

Se partageant nos cieux ?


Parce qu'on est ridicules

À préférer haïr

Plutôt que tout bascule

Vers un bel avenir.


Nous sommes le troupeau

Qu'on conduit sans effort

Sous un trop lourd fardeau

Et jusqu'à notre mort.


Tant qu'on ploiera le cou,

On n'aura sous les pieds

Que d'autres sans le sous

Qui seraient nos alliées.


Il faut lever la tête,

Regarder qui commande,

Qui s'amuse à la fête

Et qui se décommande.


Sans crier au complot,

Certains sont si puissants

Que leurs puissants egos

Nous imposent tourments.


Mais la loi de l'argent

N'est qu'un tyran de vent :

Il suffirait d'un rien

Pour changer de chemin.


Un cri, un mot, un poing

Autant qu'un bulletin,

Tout vaut mieux qu'obéir

À qui nous fait souffrir.


Quant à ceux d'entre vous qui veulent un peu creuser, je vous mets un rapport de notre OCDE. Regardez donc plutôt depuis la page trente à quelle sauce on prévoit de nous manger... 

https://www.oecd.org/fr/dev/1919068.pdf


Et pour ceux dont la réflexion n'est plus qu'une soupe infestée par BFMTV et autres merdias, je vous invite à creuser selon votre devoir citoyen les programmes des candidats en vous posant deux questions : qu'est-ce qui justifie vraiment cette proposition, et quels en seront les effets à court, moyen et long terme ?

Aubes et crépuscules 2/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant