Ah, la vache !
Qu'il est beau !
Le salaud !
Et ce regard qui t'épingle !
Et cette voix qui te chope !
Et cet éclat qui te happe !
Un papillon à la flamme...
Et mes yeux de lécher sa vitrine qui passe...
Et ce masque qui cache ce que l'esprit devine :
Un sourire solaire, une expression vivace,
Une bouche qui mord la vie qu'elle dessine...
Il est des fulgurances
Qui jettent dans l'errance
Mais de ces certitudes
Rassurées d'habitudes.
Heureusement.
Le cœur est bien ancré,
S'il est un peu girouette,
Car c'est bien sur son faîte
Qu'il a planté ses pattes.
Parfois il hume au vent
Les chants de l'aventure
Mais c'est le mouvement
Plus que pour la luxure.
C'est la vie qui frémit,
C'est de la poésie,
C'est le jeu de l'envie,
C'est la vie qui frémit.