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Par millions, l'humain tombe, emporté comme feuilles,
Par cette épidémie qu'on respire et qui cueille,
Et tandis que la vie se confine et se masque,
Les chiens de la folie sont lâchés à nos basques.
C'est la peur de la mort, la crainte du mensonge,
Qui font croire au mensonge et courir vers la mort :
Le vaccin est poison, et le masque nous plonge
Dans les affres d'un monde où étouffent nos corps.
Pourtant c'est le virus qui nous fauche gaiement,
Et c'est bien le vaccin qui nous ôte à ses lois,
Et c'est pourtant le masque qui nous prémunit !
En se lavant les mains, l'intelligent sourit :
Tant qu'on l'écoute un peu, il entend mieux sa voix,
Et qu'importent ses dires, tant qu'il est important !
