Quand je suis trop pesant de mes velléités,
Qu'à mes buts trop nombreux je fais face sans force,
Je cherche sur le net d'étranges amitiés
Qui nourrissent mon âme et ma vie réamorcent.
En soutenant ces gens que je ne connais pas
C'est un peu moi au fond que je viens redresser :
Je sais, c'est pathétique, et je ne le nie pas,
Mais c'est mon seul chemin pour sortir du bourbier.
J'agis en solitaire en tout ce que je fais,
Et si je parais fort, c'est que je marche seul,
Mais sur un fil tendu au-dessus du néant.
Je n'ai pas d'autre choix que d'aller de l'avant,
Mais j'ai besoin parfois de quitter mon linceul
De sourire à quelqu'un, d'un soupçon d'amitié.