A Sliftoucourt qui me l'a inspiré
Où est donc passé le temps ?
Je crois qu'il a vu le loup :
Prenant ses jambes à son cou,
Il a pris à travers champ.
Filant à travers les blés,
La faucheuse poursuivait
L'horloger mal aiguillé
Qui moissonnait les regrets.
Car l'âme que l'on enterre
Jamais ne pourra se taire,
Tu l'entends de loin hurler
Du fond de ses lourds regrets !
Oui, la vie n'est rien qu'un loupQui croque à féroces dents
Ou bien qui devient fou
Si on l'enferme en dedans.