GOOD AS GOLD ( Terminé)

53-Baham'us

Putain, je jure ce chapitre faisait 2500 mots de base, et là en recorrigeant, encore une fois c'est monté à 6000 ! Je voulais tout poster en deux fois, mais bon, flemme, voilà un gros bloc haha.

PS: SVP Lisez la note de fin !

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Les Bahamas ont toujours été un rêve pour moi, et y aller avec des amis un fantasme. Voyager à dix huit ans, aux caraïbes, avec ses amis pour se prélasser, ça tout le monde ne peut pas le faire. On se l'est promis, cette semaine, aucun couple ne doit s'engueuler, le mot d'ordre est: détente! Et surtout pas « prise de tête »...

Nous sommes montés dans l'avion, et depuis, l'excitation ne me quitte plus. Je ne cesse de m'imaginer me prélasser sous ces cocotiers contre ce sable chaud et doux.

Je me suis installée à ma place réservée en classe affaire, Emily et Neels, installés devant moi roucoulent comme deux tourtereaux, déjà, tandis que Sean est en classe économique.

Je me sens rapidement seule sans mon petit-ami et quand je me rend compte que le voyage durera plus de six heures, je soupire, et me renferme contre mon siège. Ca va être long.

Fatiguée par ma semaine, je finis par trouver le sommeil rapidement une fois que l'avion décolle. Ce n'est qu'après vingt minutes que je sens que l'on me secoue légèrement. Je grogne.

—Lana, Sean veut te parler, m'annonce Emily.

Je geins puis finis par ouvrir les yeux, je me retourne de façon peu enjouée, étant donné que j'étais plongée dans un rêve des plus agréables. Je constate que Sean m'attend devant la cabine qui nous ai réservée, je me relève, nonchalante.

—Quoi donc?

—Je peux venir? Me demande t-il.

—Bah non, tu n'as pas voulu une place ici.

Il jette un coup d'oeil à mon siège, puis celui d'à côté , vide, avant de reporter son regard vers moi.

—Non, j'insiste, le voyant venir.

Pour une fois que j'ai à disponibilité un autre siège pour m'allonger, il ne prendra pas cette place, quitte à rester seule.

—Cool.

Il dit cela tout en pénétrant dans la cabine et en me poussant un peu, je l'observe faire jusqu'à ce qu'il s'asseye sans prévenir sur mon confortable fauteuil, là où il y a l'hublot.

Que vient-il juste de se passer? Je m'assieds alors à côté, béate, je ne suis pas sûre d'avoir compris ce qu'il vient de faire.

—Sean, bouge de là.

—Non.

Il dit ça tout en posant son pied sur le siège avant et en dirigeant son regard vers l'hublot.

—Tu es sérieux? Tu prends ma place, avec hublot, alors que tu n'es pas censé être ici. Tu crois que je vais me laisser faire?

Il ne semble pas m'écouter, puisqu'il fixe le paysage.

—Sean, je te parle merde!

Je déteste lorsqu'il joue au sourd, je ne m'y habitue toujours pas j'ai toujours détesté me faire ignorer. Mais alors que je lui chuchote durement qu'il est mal poli, et manifeste mon comportement, il attrape ma main, me coupant dans mon élan.

—Qu'est-ce que tu fais? Je lui demande.

Il ne me répond pas et je constate enfin que sa jambe gigote comme à chaque fois qu'il est stressé.