Chapitre 38

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Lorsque j'ouvris les yeux pour une raison qui m'était inconnue en vue de l'heure, je remarquais que le lit était vide, il n'y avait personne à mes côtés. Je me redressais, les jambes engourdies et les yeux encore endormis. Je regardais autour de moi en vain, aucune trace de Kevin. Je me redressais alors, quittant mon matelas et avançant peu sûre de moi. J'étais exténuée et pour cause : il était à peine trois heures.

Je tournais là tête vers la salle se bain, le dressing, puis le balcon. Une silhouette se dessinait à l'extérieur, comme une ombre dans la nuit. Je reconnu immediatement mon petit-ami et sans hésitation le rejoins en baillant. J'ouvris la porte vitrée doucement ce qui le fit se retourner alors qu'il me lança un sourire charmant. Mon regard se posa sur la cigarette que le jeune homme tenait entre ses doigts et je grimaçais à cette vue, de mon côté j'avais rapidement arreté, ne voulant pas me bousiller la santé pais il avait toujours plus fumer que moi et j'étais persuadée que c'était difficile pour lui de stopper cette addiction.

Par habitude, et envie évidemment, je déposai mes lèvres sur les siennes pendant de longues secondes et posais les mains dans sa nuque pour l'observer sous les lumières artificielles de la ville.

-Pourquoi tu dors pas ?
-Insomnie.
-Encore un cauchemar ?
-Nan, pas du tout.
-Menteur.

Il sourit, gêné, il n'avait pas réussi à me berner, je le connaissais trop bien. Puis, il soupira, ses cernes étaient énormes, il en avait marre de ces mauvais rêves, il n'arrivait pas à s'en débarrasser. Ma main caressa sa joue tendrement, je tentais de le rassurer sans succès.

-Toujours le même ?
-Toujours le même.

Je mordillais ma lèvre inférieure ne sachant pas quoi dire au beau blond. Il semblait bouffé de l'intérieur. Ses yeux étaient bouffis, j'en venais à me demander s'il avait pleurer mais je compris rapidement que ce n'était que la fatigue. Kevin ne pleurait jamais, ou que très rarement.

-Lâche cette cigarette, je t'en supplie.
-Ça m'aide à destresser.

Ma main se posa sur le dos de la sienne, je voulais l'aider mais ne savais pas comment.

-C'est pas bon pour toi bébé.

Il hocha la tête et la balança dans le cendrier à ses côtés un peu perdu. Je le félicitais en me glissant dans ses bras musclés qui m'entourèrent délicatement la taille. Sa tête se glissa sur mon épaule où il déposa un baiser.

-Viens on va se recoucher, on va être crevé demain sinon.
-D'accord.

Il me suivit jusqu'à la chambre et se glissa sous la couette juste après moi, il colla son corps au mien alors que me main passait dans ses cheveux, massant son crâne en espérant qu'il s'endorme vite et qu'il passe une bonne nuit, la sienne caressa ma cuisse innocemment de longue seconde, de longues minutes.

-Tu m'as appelé bébé, me dit il un sourire aux lèvres sans que je m'y attende.
-Ça m'a échappé.
-J'ai adoré.

Je rigolais en regardant le plafond blanc de la chambre d'hôtel tandis que la main de Kevin continuait ses mouvements circulaires sur ma jambe.

-Bon, sérieusement Kevin, tu devrais dormir.
-Je suis pas fatigué.
-Tu dirais pas ça demain matin !
-D'accord maman.
-Tu es idiot, dis je en éclatant de rire et en frappant son torse.

Le bel allemand rigola également et déposa un baiser sur mon front avant de fermer des yeux verts alors que je fis de même de mon côté. Encore épuisée en vue de l'heure qu'il était.

Le blond rigola en écoutant des amis de disputer de l'autre côté de mon téléphone portable, j'avais encore une fois appelé Layvin et il se trouvait qu'il était avec Marcos ainsi que Lucas, j'avais donc laissé le gardien allemand seul avec eux et étais partir prendre une douche. Seulement, même en étant dans une autre salle j'entendais leur conversation et les rire incessant de Kevin ce qui me mit de bonne humeur. J'adorais le savoir heureux et quand il était avec ses amis il l'était.

PSG // Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant