Chapitre 9

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Lorsque le repas fut terminé et que je pu enfin me lever, je sentis une sorte de poids s'envoler de mes épaules, le regard de Kevin avait été lourd insistant et j'avais lutté pour ne pas le regarder également, par respect pour Thiago mais également pour ne pas me faire du mal. Heureusement que mon petit-ami était resté calme et avait ignoré l'allemand car j'avais eu peur à certain moment que le repas dégénère, ce qui n'était pas arrivé pour mon plus grand bonheur. Cependant, je n'avais pas voulu éternisé le moment et au moment de partir j'avais juste glissé quelques mots à James ainsi qu'à sa femme, qui m'avaient promis qu'on se reverrait car j'avais eu de très bons liens avec eux auparavant, puis nous avions quitté la salle avec Rob, Anna et Thiago, en même temps que quelques autres couples qui devaient probablement s'ennuyer.

On prit l'ascenseur tous les quatres jusqu'à notre sixième étage mais arrivés devant nos deux chambres, côte à côte, mon frère se stoppa, nous stoppant également. Puis, il se tourna vers moi, alors que je haussais un sourcil, me demandant ce qu'il avait encore à dire.

-Qui dort où ?

Sa question me laissa bouche bée car je ne voyais pas d'autres solutions que lui dorme avec sa femme et moi avec Thiago, mais apparemment il était contre cette idée.

-Tu veux dormir où débile ? demandais-je en soupirant.
-Est ce que votre lit double peut être séparé ?
-Non Rob. Mais je suis plus une enfant, et dormir avec quelqu'un ça veut pas dire forcement coucher avec.

Je sentis le brun se tendre à mes côtés, mal à l'aise de la situation, et je pouvais le comprendre, c'était tellement gênant comme moment.

-Je te jure Thiago, que si tu la touches...
-Robert !

Mon frère leva les mains au ciel, l'air de dire qu'il n'avait rien fait, mais il ne continua pas sa phrase, préférant déposer un baiser sur mon front et tchequer son ami alors que je claquais la bise à Anna, Thiago fit de même. Cependant, au moment où j'ouvris la porte de ma chambre, je sentis le regard dur de Rob sur moi que je tentais d'ignorer. On entra donc dans la chambre, un peu tendu tous les deux et pas vraiment à l'aise de passer notre première nuit tous les deux alors que nous avions été mis en garde juste avant. Un peu stressés et perdus on se regarda puis je laissais échapper un soupir.

-Je suis désolé, qu'il ai dit ça.
-C'est pas grave, t'es sa soeur il a raison de s'inquiéter.

Voyant qu'il s'était détendus à vu d'oeil, je m'étais mise face à lui, alors que son dos était posé contre la porte d'entrée de la chambre, et avais déposé mes mains sur ses joues avant de me mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser chastement. Ce contact, quoi que bien trop court, fût assez long pour que je sente mon coeur s'emballer dans ma poitrine, du moins plus qu'a son habitude. Ravie de l'effet qu'il me provoquait je refis exactement la même chose mais cette fois-ci il ne m'autorisa pas à m'écarter aussi rapidement que la première fois, intensifiant le baiser, il laissa ses mains trainer dans le bas de mon dos librement. Seulement, ses lèvres glissèrent dans ma nuque, jusqu'à atteindre la clavicule, puis la naissance de ma poitrine, dévoilée grâce au décolleté de ma robe.

Je pris ça comme le signal de départ et me débarrassais de mes talons tandis qu'il retirait sa veste, se retrouvant en chemise blanche qui contrastait magnifiquement avec son teint brun. Ses cheveux noirs étaient en bataille et ses yeux, de la même couleur, me fixaient avec une telle intensité, s'en était jouissif. Il finit par attraper ma main pour me tirer jusqu'au lit que nous allions partager pour la nuit, mais à cet instant je décidais de prendre le contrôle, échangeant nos rôles pour qu'il se retrouve allongé sur le dos, à cet instant je retirais ma robe sous son regard, toujours aussi brûlant contre ma peau. Je me retrouvais alors, en une seconde, en sous-vêtements devant lui, et pris l'initiative de me mettre sur lui, les jambes de chaque côté de son bassin, il se laissait faire, tandis que je l'embrassais, ses mains trouvèrent rapidement le chemin jusqu'à mes fesses, mais ce n'était pas un mauvais geste qu'il faisait, au contraire, il était incroyablement doux à chaque fois qu'il me touchait, ça n'échappait pas à la règle. Cependant, alors que je commençais à déboutonner sa chemise, il me stoppa dans mon élan.

PSG // Tome 2Where stories live. Discover now