Chapitre 48

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Notre baby-sitter était déjà là. J'ai remis Sories au lit qui ne s'était même pas réveillée. Les jumeaux sont allés directement à la douche. Moi, j'ai pris une douche également et me suis préparée.

Kwinten : Oh, maman tu es toute jolie.
Sophie : Merci.
Nathan : Ah oui. Ca change.
Sophie : D'habitude je ne suis pas jolie ?
Nathan : Ce n'est pas ça. Là, tu es toute bien habillée et coiffée.
Sophie : Bon, je vais y aller. Vous êtes sages, et pas au dodo trop tard.
Kwinten et Nathan : Non.
Nathan : On est sages comme toujours.
Sophie : Ben voyons.
Nathan : Sories elle fait dodo ?
Sophie : Oui, elle s'est tout de suite endormie.
Kwinten : On ira lui faire un bisou tout à l'heure. A demain.
Nathan : Tu seras rentrée pour le petit-déjeuner ?
Sophie : Oui, quand même. Mais, je ne vais pas rentrer tard.
Nathan : Tu sais que tonton, il nous a acheté des bonbons ?
Sophie : C'est bien lui. Les jumeaux il faut que j'y aille.
Kwinten : Obligée ?
Sophie : Vous êtes des grands maintenant. Et vous ne vous apercevrez même pas que je suis sortie.
Kwinten : Ok. Bisous.
Nathan : Bisous.

Les jumeaux m'ont enfin laissée sortir. Ils sont bien comme leur père, il a le droit de bouger mais quand c'est moi, si ce n'est pas lui qui me demande de ne pas sortir, ce sont les jumeaux qui ne font que de me parler. Mais c'est trop mignon. Je venais d'arriver, je me suis dirigée vers le bar. Quelqu'un est arrivé derrière moi.

Dries : Vous êtes très jolie mademoiselle.
Sophie : Merci, c'est très gentil. Mes fils m'ont dit la même chose avant de partir mot pour mot. Tel père tel fils. C'est bien ça le proverbe ?
Dries (rigolant) : Je crois oui. Mais, ils avaient tout à fait raison.
Sophie (me retournant enfin) : J'espère bien, je ne compte pas rentrer seule se soir.
Dries : Vous attendez quelqu'un donc ?
Sophie : Mon amant.
Dries : Oh, j'espère qu'il sait se battre celui-là. Pas comme l'autre crétin que j'ai flanqué par terre d'un seul coup de poing.
Sophie : Tu n'as plus l'âge de te battre. Comme moi, je n'ai plus l'âge de porter des mini-shorts.
Dries : Disons que tu le fais encore donc moi aussi.
Sophie (l'embrassant) : On va rejoindre les autres ?
Dries : Tu veux boire quelque chose ?
Sophie : Quelle galanterie. Tu me payes un verre ?
Dries : Compte commun. Donc techniquement pas vraiment. Mais, je fais style.
Sophie : Un cocktail sans alcool. Je conduis.
Dries : Ca c'est cool.
Sophie : Je te vois venir. Mais demain t'auras intérêt à te lever et assumer tes gosses. Car je te connais quand tu es bien enivré tu dors jusqu'à pas d'heure. Et surtout tu vas encore m'empêcher de dormir avec tes ronflements. Ah et aussi, tu me vires avec les gosses pour ne pas qu'ils fassent de bruit. En plus, on mange chez Antoine.
Dries : C'est bon tu as fini ou tu en as encore d'autres ? Et d'ailleurs, tant que j'y suis est-ce que tu pourrais des fois arrêter d'employer des termes aussi coincés ? Tu ne peux pas tout simplement dire que je vais rentrer bourré ?
Sophie : Le résultat est le même.
Dries : En plus, ce n'est pas très malin d'aller manger chez Antoine le lendemain d'un match.
Sophie : C'était prévu depuis longtemps.
Dries : Ok, ne t'inquiète pas.

Nous sommes allés rejoindre les autres. Nous étions tous en pleine discussion. Dries étais concentré sur sa discussion avec Toby et Marouane. Et moi, l'autre pétasse qui vient me parler comme si on était les plus grandes amies du monde.

Emilie : Alors, Soph tu es contente, vous avez gagné ?
Sophie : Oui, mais mon prénom c'est Sophie.
Emilie : Pourtant mon chéri t'appelle comme ça.
Sophie : C'est très rare et qui plus est nous sommes amis lui et moi. Ce qui est loin d'être notre cas.
Emilie : Justement en parlant de ça. Je tiens à te dire que je t'ai à l'œil concernant Roberto.
Sophie (en riant) : C'est une blague ? C'est toi qui me dis ça. Alors que tu n'arrêtes pas de draguer Dries ? Tu le dragues depuis qu'il est revenu alors que tu sais pertinemment qu'il est marié. Tu sais, tu n'as jamais supporté qu'il te quitte pour moi. En faite tu as échoué, là où moi j'ai réussi. C'est-à-dire à l'aimer tout simplement.
Emilie : Tu délires complètement ma pauvre. Tu ferais bien d'arrêter l'alcool, en plus ce n'est pas terrible pour une mère soit disant irréprochable.
Sophie : Il est sans alcool mon cocktail, pauvre idiote.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant