Chapitre 9

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(Continuez à me donner votre avis ! Ça me motive à continuer 😀)

La semaine s'est passée à une vitesse éclaire et notre match était déjà aujourd'hui. Je dois dire que les entrainements s'étaient déroulés dans une bonne ambiance et enfin l'équipe écoutait ce que je leur demandais de faire. Maintenant, j'espère vraiment que l'on va pouvoir remporter cette victoire car je me sens enfin intégrée à cette équipe et en plus j'ai Roberto.
Le match était sur le point de commencer.

Sophie : Aller les gars, on va gagner ce match. Utiliser les techniques que l'on a travaillées ensembles à l'entrainement.
Dries : Compris, on fait comme lors des derniers échauffements.
Sophie : Oui tout à fait. On va gagner.
Eden : Let's go

La mi-temps venait d'arriver et malheureusement le score n'était pas en notre faveur. On était mené de 1 petit point.

Sophie : Aller les gars j'ai confiance en vous ! Tout n'est pas encore perdu. On va essayer autre chose vous êtes partants ?

L'équipe : On vous écoute coach.

J'ai expliqué l'idée qui m'était venue en les regardant jouer la première mi-temps. Et on peut dire que ce fut une réussite car l'équipe remporta cette victoire avec 2 points d'avance (1-3).

Président : Bravo à tous. Sophie, j'étais sur que l'on pouvait compter sur vous. Vous avez fait un excellent travail avec votre équipe ce soir.
Sophie : Merci beaucoup monsieur. Et toutes mes félicitations à vous les joueurs, vous avez fournit un excellent travail ce soir.
Toby : Merci coach mais il faut avouer que votre tactique fut très ingénieuse.
Eden : De toute façon ça ne change en rien ce que l'on pense de toi. La seule raison qui nous pousse à bien jouer c'est que l'on veut en aucun cas se retrouver séparés.
Dries : C'est clair, Sophie que toi tu sois la ou pas, ça ne change rien, c'est nous les joueurs et on fait ce que l'on veut. On veut gagner alors on gagne, on décide de perdre et bien on perd.

Je suis restée là, plantée, sans décrocher un mot après ce que je venais d'entendre. Tous les joueurs ont quitté tour à tour le vestiaire. Et moi qui pensais que notre relation s'était améliorée ! Apparemment, je me suis trompée sur toute la ligne. Surtout que j'ai tout quitté pour eux.

Le lendemain du match, n'ayant rien eu à faire car Roberto était parti rendre visite à sa famille pour le week-end et que Aurelie comme toujours s'était volatilisée sur son tournage, j'ai décidé d'aller courir le long du canal afin d'oublier l'horrible conversation qui avait eu lieu après le match. Ça a toujours été ce dans quoi je me refugiais quand je n'allais pas bien.
Après un bon jogging, je me suis arrêtée et j'ai tout simplement respiré le bon air de la mer.

Dries : Tu n'es pas avec Roberto ?

Je me suis retournée, je l'ai regardé droit dans les yeux et je suis partie. Il ne croyait tout de même pas que j'allais faire la conversation comme de vieux potes après ce qu'il avait osé me dire.
Sauf que lui n'était pas du même avis que moi car je senti qu'il me retenait pas le bras.

Sophie : On peut savoir ce qui te prend ? Tu me fais mal. Lâche-moi tout de suite.

Vu le ton que j'avais employé, il me lâcha sur le champ, mais il voulait quand même discuter.

Dries : Je pourrais savoir pourquoi tu ne me réponds pas et en plus que tu te barres sans même me décrocher un seul mot ?
Sophie : Ca c'est la meilleure d'aujourd'hui ! Tu es dans ton bon jour donc tu me parles et demain je redeviendrai de la merde à tes yeux.
Dries : Tu pourrais au moins avoir l'amabilité de me répondre. Alors tu n'es pas avec ?
Sophie : Pourquoi je serais avec lui d'abord ? Et de toute façon je me fou pas mal d'avec qui tu couches toi.
Dries : Je t'en prie Soph, je sais très bien que vous êtes ensembles.
Sophie : Ne m'appelle pas comme ça. J'ai un prénom complet et tu n'es ni mon copain et encore moins un copain à ce que je sache. Tu n'es tout simplement qu'un de mes joueurs.
Dries : D'habitude ça ne te dérange pas et tu crois vraiment que je t'appellerais comme ça si je ne te considérais pas comme une amie ?
Sophie : Tu m'énerves !
Dries : Alors tu n'es pas avec ?
Sophie : Il est parti voir ses parents ce week-end.
Dries : Donc tu es vraiment avec lui. Tu es tombée bien bas.
Sophie : A ce que je sache je ne t'ai pas demandé ton avis.
Dries : C'est un bon coup au moins ?
Sophie : Déjà que je n'ai pas envie de parler avec toi. Donc tu serais vraiment la dernière personne avec qui je parlerais de ma sexualité.
Dries : De toute façon je suis sur que je suis le meilleur.
Sophie : Je ne vais pas te contredire sur ce point, ça ne servirait à rien vu ton ego surdimensionné. Mais je n'ai en aucun cas envie de vérifier.
Dries : Mais bien sur.
Sophie : Je pourrais savoir pourquoi tu t'intéresses tant à ma relation avec Roberto ? (Elle réfléchit puis repris avec le sourire) Tu ne serais pas jaloux par hasard ?
Dries : Moi jaloux ? Cette sensation ne fait pas partie de moi. Je ne l'ai jamais éprouvée et ce n'est pas demain que ça va changer. De toute façon, je n'ai pas besoin d'être jaloux vu qu'entre vous deux ça ne durera pas. Et tu me fais rire, comment tu veux que je sois jaloux de ce pauvre nain chauve ?
Sophie : Qu'est-ce que tu as contre ceux avec moins de cheveux ? Et de toute façon ce pauvre nain comme tu le dis si bien, je l'apprécie beaucoup. Mais ce que tu ne supportes pas du tout c'est que je te résiste, je suis sure que d'habitude elles te tombent toutes dans les bras avec tes belles paroles et ton charme légendaire. Rentre toi bien ce que je vais te dire dans ta petite tête. Jamais tu ne me mettras dans ton lit juste pour te prouver je ne sais trop quoi.

Sur cette dernière phrase, je repris mon jogging. A vrai dire, lui avoir dit ce que je pensais me fit un bien fou.

Dries (tout bas) : C'est ce que l'on verra.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant