Chapitre 19

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On se dirigeait vers la salle d'attente.

Sophie : Ce n'est pas possible, tu ne peux pas t'en empêcher.
Dries : Ce n'est pas de ma faute si elles me font de grands sourires.
Sophie : Et tu vas me dire que tu te retournes pour regarder leurs fesses juste par politesse ?
Dries : Tu as tout à fait raison.

On allait s'asseoir dans la salle d'attente mais apparemment quelqu'un en avait décidé autrement.

Cliente n°2 : Dries, comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je ne t'avais pas vu. On ne te voit plus en boite ces derniers temps.
Dries : C'est-à-dire que je n'ai plus vraiment de temps.
Client n°2 : Même pas un peu pour voir tes vielles partenaires ?
Dries : Soph, tu devrais peut-être aller t'assoir.
Sophie : Dis-le si je te gène.
Cliente n°2 : Oh bonjour, je ne vous avais pas vue.
Sophie : Bonjour. Ce n'est rien, j'ai l'habitude.
Cliente n°2 : Vous devez surement être la sœur de Dries. Dries, comme c'est mignon de ta part d'accompagner ta sœur. Je ne te savais pas aussi protecteur.

Je ne sais pas pourquoi, mais vu qu'il m'a forcé à venir jusqu'ici, j'ai envie de m'amuser un peu.

Sophie (A Dries) : Chéri, tu m'excuses mais là il faut vraiment que je retourne le plus vite possible aux toilettes. Si notre médecin arrive, tu lui dis de m'attendre. Il comprendra bien que les nausées ne se contrôlent malheureusement pas.

Sophie partit jusqu'aux toilettes le sourire aux lèvres après avoir vu la tête de Dries avant qu'elle ne le quitte.

Cliente n°2 : C'est quoi ce délire ?
Dries : Je crois que je ferais mieux de rentrer dans la salle d'attente.
Cliente n°2 : Ce n'est plus la peine de venir me voir et n'essaie même pas de m'appeler. Pauvre mec.

La ça fait mal, le pauvre petit chou le voila tout seul. Je rentre dans cette fameuse salle d'attente que j'ai bien cru que je ne verrais jamais. Je m'assoie à ces côtés.

Dries : A quoi tu joues ?
Sophie : Je voulais m'amuser un peu. Tu aurais du voir ta tête, tu es devenu tout blanc. C'etait trop drôle.
Dries : Ce n'est pas vraiment marrant.
Sophie : Quand je vais raconter ça à Marie.
Dries : Hors de question que tu lui racontes quoi que se soit.
Sophie : Tu es vexé ?
Dries : Non. Mais ce n'est pas la peine de tout lui raconter.
Sophie : Oh c'est bon, tu en retrouveras bien une autre.
Dries : Je me fou complètement de cette fille. Entre nous, elle ne vaut pas grand-chose. Si tu vois ce que je veux dire.
Sophie : Je n'ai pas besoin de connaître les détails. Merci ça va aller.
Dries : Je pourrais savoir pourquoi tu lui as dit ça ?
Sophie : Tu m'as obligée à venir ici.
Dries : Donc c'était une sorte de vengeance ?
Sophie : Tout à fait.
Médecin : Melle Vanleur ?
Sophie : Oui.

Dries speaking

J'espère qu'elle n'a rien de grave. Ca fait un petit moment qu'elle est dans le cabinet. La voila qui sort enfin. Je m'approche doucement.

Médecin : Prenez-bien ces médicaments.
Sophie : Merci docteur.
Médecin : Si ça ne va toujours pas mieux demain, n'hésitez pas à repasser me voir.
Sophie : Bien entendu.
Médecin : Si vous avez un quelconque doute sur votre santé, n'hésitez pas à m'appeler. Tenez, voici mon numéros. Appelez à n'importe quel moment.

Dries qui se trouvait juste à coté de moi commençait à perdre patience.

Sophie : Merci beaucoup docteur. Les médecins sont bien plus professionnels et charmants ici à Bruxelles.
Médecin : D'où venez vous mademoiselle ?
Dries : De Paris.
Sophie : Ravie d'avoir fait votre connaissance.
Médecin : Tout le plaisir fut pour moi. Au plaisir de vous revoir dans d'autres circonstances.

Sur ce, nous sommes partis. Il m'a déposée à la pharmacie la plus proche sans décrocher un mot. Je remonte dans la voiture.

Sophie : Tu vois, il n'y a pas que toi qui peut avoir des numéros de téléphone.
Dries : Laisse moi rire, il t'a refilé le numéro du standard du cabinet. Il ne voulait pas te vexer.
Sophie : Tu as tout à fait raison. C'est bien connu que le numéro des cabinets de médecins commence par 0474...
Dries : Eh montre-moi ça.
Sophie : Tiens.
Dries : Rappelle-moi de ne plus t'emmener dans ce cabinet !
Sophie : Remarque, vu comment tu as répondu au médecin tout à l'heure, je pense qu'il a compris que tu n'étais pas très réceptif.
Dries : Je ne lui ai quasiment rien dis.
Sophie : De Paris, bien sec. Pourquoi, on passe par là ?
Dries : Attend tu vas voir. Oh faite tu n'as rien de grave ?
Sophie : Non, ça va. Apparemment, il y un truc que je n'ai pas digéré.
Dries : Ok. C'était quoi le nom du restaurant ?
Sophie : Pourquoi ? Tu tiens à être malade ?
Dries : C'est surtout que si la soirée avec une fille ne se passe pas bien, je prétexterai une indigestion.
Sophie : T'es vraiment méchant.
Dries : Tiens, on est arrivés.
Sophie : Ce n'est pas un peu tôt pour venir en boite ?
Dries : Regarde ce qu'il y a sur le parking.
Sophie : Ma voiture. Merci.
Dries : Je te suis jusqu'à chez toi.
Sophie : Ce n'est pas la peine. Je n'habite pas loin.
Dries : On ne va pas encore se fâcher donc je te suis.
Sophie : Tu m'énerves. Pourquoi faut-il que tu décides de tout tout le temps ? Et que j'aie l'impression de te céder à longueur de temps.
Dries : Oh non, pas toujours.
Sophie : Il n'y a pas grand chose pour lesquelles je ne tai pas cédé.
Dries : Si, et c'est même la principale.
Sophie : C'est bon, je rentre chez moi. A demain. Et Merci pour tout.
Dries : Là tu ne pourras pas dire que tu ne t'en souviendras plus en te levant.
Sophie : Je vais finir par regretter de te l'avoir dit si tu continue.

J'ai enfin récupéré ma voiture. Je suis devant chez moi et dit au revoir de ma porte à Dries.

(Votre avis ? Que voyez vous pour la suite ? Bises à tous et merci de lire ma fiction 😉)

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant