Chapitre 24

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Dries speaking

Elle n'est pas partie. Le bonheur rien que d'entendre sa voix quand elle est arrivée à l'entrainement. Je l'aurais reconnue même au travers de la foule. Mais malheureusement, elle n'est pas restée pour moi. D'ailleurs pourquoi serait-elle restée pour moi après tout le mal que je lui ai fait ? Je suis vraiment trop bête parfois. J'aimerais l'avoir à mes côtés. Je dois me rendre à l'évidence que j'ai besoin d'elle. Après mon passage chez Marie, elle m'a invitée à manger avec la famille donc je suis parti me changer et me revoilà devant chez ma famille.

Marie : Entre Dries, vas dans le salon. On arrive.
Dries : Ok. Merci pour l'invitation. Et salut bonhomme, comment vas-tu ?
Matthieu : Moi super tonton Dries. Et toi ça va ?
Dries : Tout va bien.
Matthieu : C'est cool.
Dries : Et qu'est-ce que tu racontes de beau ?
Matthieu : J'ai fait un gâteau avec papa.
Dries : Houlà, tu as un super papa. Il fait même des gâteaux avec toi ?
Matthieu : Oui. On avait commencé avec maman mais elle est partie téléphoner. Et vu qu'elle n'arrêtait plus de parler, papa m'a aidé à finir.
Dries : C'est bien les femmes. Toujours au téléphone pendant plus de 2 heures.
Matthieu : Oui, je sais. Je n'aime pas quand maman elle me dit qu'elle va appeler Sophie car je sais qu'elle va en avoir pour longtemps. Très très longtemps.
Dries : Elle a téléphoné à Sophie ?
Matthieu : Oui.
Dries : Tu sais pourquoi elle l'a appelée ?
Matthieu : Non. Elle est partie discuter dans le salon. Elle a dit que l'on faisait trop de bruit.
Dries : D'accord.
Matthieu : Dis tonton, tu veux savoir ce que j'ai fais comme gâteau ?
Dries : Vas-y bonhomme dis-moi quel bon gâteau je vais pouvoir manger.
Matthieu : Je t'ai fait un gâteau au chocolat. Maman m'a dit que c'était ton dessert préféré. Et que quand tu étais comme moi, tu en mangeais tout le temps.
Dries : Oh oui. Ma mère m'en faisait énormément et surtout quand je n'allais pas bien. Je vois que ta mère n'arrêtera donc jamais de s'occuper de moi comme une mère.
Matthieu : Elle est quand même un peu jeune pour être ta maman ou c'est toi qui es trop vieux pour être son fils.
Dries : Tu as raison. En plus j'ai déjà une maman et un papa.
Matthieu : Oh papi et mamie sont super cool. Il m'achètent tout le temps ce que je veux.
Dries : Tu as sacrement de la chance car moi, ils ne voulaient jamais rien m'offrir. Même encore maintenant, ils me répondent que je travaille, que je ne n'ai qu'à me payer ce que je veux.
Matthieu : C'est parce-que tu ne sais pas t'y prendre.
Dries : Ah bon et toi tu sais ?
Matthieu : Oui, ils ne résistent pas à mon charme fou.
Dries : Je vois que la relève est assurée.
Matthieu : Tu parles de quoi ?
Dries : Tu le sauras bien vite.
Matthieu : Dis-moi tonton.
Dries : Tes parents vont se mettre en colère. Mais je te promets que dès que le moment sera venu, je te montrerai tout ce qu'il faut savoir pour être un homme.
Matthieu : C'est trop cool tonton. Je vais aller voir maman.
Dries : Et si je ne veux pas te laisser y aller ?
Matthieu : Arrêtes de me chatouiller. On va encore se faire gronder par maman.
Dries : Tu as raison après elle va encore nous priver de dessert.
Matthieu : Oh elle n'est pas sympa quand elle fait ça. A la place, elle me donne un yaourt.
Dries : C'est sur que le bon gâteau est meilleur. Aller va la voir ta maman.
Matthieu : Oui, je vais voir car j'ai faim moi.

Pendant ce temps dans la cuisine.

Marie : Tu sais j'ai eu Soph au téléphone tout à l'heure.
Antoine : Je le sais puisqu'il a fallut que je m'occupe de Matthieu. Tu sais, ton fils ?
Marie : C'est bon. La conversation a duré plus longtemps que prévu.
Antoine : Je sais Mar', ne t'inquiète pas. J'espère juste que tu ne vas pas me dire que ton amie a des sentiments pour Dries.
Marie : J'ai bien peur que oui. Tu penses que Dries aurait de quelconques sentiments pour elle ?
Antoine : Tu sais Mar', on ne sait jamais ce que Dries ressent.
Marie : Ca tu l'as bien dit.

De retour dans le salon.

Dries : Alors bonhomme, on mange bientôt ?
Matthieu : Je ne sais pas.
Dries : Tu n'as pas demandé à ta mère ?
Matthieu : Dis tonton tu l'aimes Sophie ?
Dries : Hein quoi ? Pourquoi tu me demandes ça ?
Matthieu : On ne répond pas à une question par une autre question.
Dries : Peut-être mais moi je suis grand donc tu dois me répondre avant.
Matthieu : Non, puisque papa dit toujours que c'est celui qui pose la question en premier qui doit y répondre.
Dries : Matt, s'il te plait pourquoi me poses tu cette question ? Si tu vas me répondre autrement, je vais recommencer à te chatouiller.
Matthieu : Ce n'est pas juste.
Dries : C'est moi la grande personne. J'ai tous les droits.
Matthieu : Bon d'accord car Sophie est restée pour l'équipe et aussi pour toi.
Dries : Qui te l'a dit ?
Matthieu : Personne, j'ai entendu papa et maman en parler quand je voulais savoir quand on allait manger. Tu vas où tonton ?

Dries speaking.

Alors, je n'avais pas tout à fait tord. Elle a des sentiments pour moi. Cette fois-ci je ne vais pas faire l'idiot et la laisser filer une deuxième fois. Je rentrai dans la cuisine.

Dries : C'est vrai que Soph est restée pour moi ?
Marie : Dries tu m'as fait peur. Pourquoi tu débarques dans la cuisine aussi violement ?
Dries : Ca ne répond pas à ma question. Elle n'est pas partie à cause de moi ?
Marie : Qui t'a dit ça ?
Dries : On ne répond pas à une question pour une autre question. Mais pour te répondre c'est Matthieu qui vient de me le dire et ne le nie pas. Je ne vois pas pourquoi mon neveu aurait pu inventer un truc pareil.
Marie : Oh le petit malin. Il l'a su comment ?
Dries : Il vous a entendu en parler.
Marie : Dries c'est vrai mais elle est aussi restée pour l'équipe.
Dries : J'en étais sur. Il faut que je la vois.
Marie : Pourquoi ?
Dries : Pour lui dire que je veux être avec elle.
Marie : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Dries : Je ne sais pas mais je suis sur d'une chose, je veux être avec elle.
Marie : Tu es sur que c'est ce que tu veux ?
Antoine : Ne la fait pas souffrir.
Dries : Bien sur, vous me prenez pour qui ? Bisous Matt.
Matthieu : Et ton gâteau ?
Marie : Tiens prend-le. Comme ça tu ne débarqueras pas les mains vides.
Dries : Merci maman. (Je fis un clin d'œil à Matthieu qui lui était mort de rire).
Marie : Pourquoi tu dis ça ? Je ne suis pas ta mère.
Matthieu : Laisse maman. Tu ne comprends vraiment rien. Viens je vais t'expliquer.

Sur ce je quittais leur maison. Pour me rendre chez Sophie.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant