Chapitre 21

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On est le 8 avril, on est samedi. Aujourd'hui, on a un match contre l'équipe de Gibraltar. Juste avant le match le président m'a convoquée. Il est 17h00, quand j'arrive dans le bureau de monsieur le président.

Président : Bonsoir, Sophie.
Sophie : Bonsoir, monsieur.
Président : Je vous ai convoquée car j'aimerais savoir pourquoi vous ne faites plus jouer Monsieur Mertens depuis 1 mois.
Sophie : Son niveau de jeux a légèrement baissé.
Président : Votre assistant ici présent n'a pas vraiment l'air convaincu de la réponse que vous venez de me fournir.
Sophie : Il n'a plus un aussi bon niveau qu'avant.
Président : Arrêtez de me mentir. Je veux savoir la véritable raison.
Roberto : Ils ont comploté de façon à ce que Sophie se fasse renvoyer. Ils ont mis au point...
Président : Je ne veux rien savoir du tout. Cela ne me regarde pas. De plus si vous êtes encore la, cela prouve bien que je pouvais avoir confiance en vous pour mener à bien cette équipe. Peu importe ce qu'il a voulu faire, je pense qu'il a déjà assez payé. Faites le jouer dès ce soir, un point c'est tout.
Sophie : Très bien. Il réintégrera l'équipe dès ce soir. Monsieur le président, je peux m'entretenir avec vous en privé s'il vous plait ?
Roberto : Je vous laisse. A tout à l'heure Sophie.
Sophie : Je n'en ai pas pour longtemps. Je te retrouve dans le gymnase.
Président : Que voulez-vous me dire ? Si c'est à propos de Mr Mertens...
Sophie : Ce sujet la est clos, on ne revient pas dessus. C'est personnel et essentiellement professionnel la raison pour laquelle je veux vous parler.
Président : Très bien allez-y, je vous écoute.
Sophie : Il y a quelques temps, j'ai postulé dans diverses équipes pour le poste de coach.
Président : Vous voulez nous quitter ?
Sophie : Pas de mon plein gré. Mais, je ne me sens pas à ma place ici.
Président : Au contraire, je trouve que vous dirigez parfaitement cette équipe.
Sophie : Peut être maintenant, mais quand j'ai effectué mes démarches de recherches d'emploi, cela ne se passait pas très bien ici, pour ne pas dire que c'était un véritable enfer.
Président : Mais maintenant tout va bien ?
Sophie : Oui, c'est d'ailleurs pour cette raison que la décision d'accepter ou non le poste que l'on vient de me proposer fut une décision difficile à prendre.
Président : A vous entendre parler, votre décision est déjà prise.
Sophie : Oui, j'y ai murement réfléchit, je vais accepter le poste qui vient de m'être proposé.
Président : J'ai l'impression que vous avez déjà bien réfléchi à votre décision.
Sophie : Oui tout à fait.
Président : Je pense que d'essayer de vous convaincre ne changera rien. Egalement une augmentation ne jouerait en rien en ma faveur et celle de votre équipe ?!
Sophie : Je vois que vous me connaissez.
Président : Même si cela va être dur de vous retrouver un remplaçant de votre niveau, je ne peux qu'approuver votre décision de vouloir un emploi où vous vous sentirez parfaitement intégrée.
Sophie : Je ne vous remercierai jamais assez de m'avoir permis d'entrainer cette équipe. Et vous serai infiniment reconnaissante de m'avoir donné ma chance. Merci également de respecter mon choix.
Président : Merci à vous. Vous avez su par des moyens bien radicaux (on se mit à rire en pensant à Dries sur le banc) de vous faire respecter.
Sophie : Merci pour tout. Par contre j'aimerais moi-même l'annoncer à l'équipe si cela ne vous dérange pas.
Président : Bien sur, c'est tout à fait normal. J'en suis bien conscient.

C'est ainsi que je quittais le bureau du président pour me rendre sur le terrain.

Roberto : Ca va ?
Sophie : Tout va parfaitement bien.
Roberto : C'est super.

Le match allait bientôt démarrer.

Sophie : Dries
Dries : Je sais, pas la peine de gâcher ta salive pour rien. Je vais sur le banc.
Sophie : Toujours aussi pénible.
Dries : Je ne dis que la vérité.
Sophie : Eh bien aujourd'hui ce n'est plus une vérité.
Dries : De quoi tu parles ?
Sophie : Si tu m'avais laissée parler tu le saurais.
Dries : Je t'écoute.
Sophie : Donc, je disais Dries tu vas sur le terrain et tu t'occupe du numéro 8.
Dries : Je rejoue ? Pourquoi ?
Sophie : Ne pose pas de questions et va jouer.
Dries : D'accord.

L'équipe menait de 2 points à la pause. Nous revenions des vestiaires. Avant de laisser les joueurs entrer sur le terrain.

Sophie : Ok, on mène de deux points. Deies tu continues de bloquer le numéro 8. Et toi Kevin montes
plus facilement au goal.
Marouane : Eh moi je vais ou ?
Sophie : Toi, pour changer tu vas rester sur le banc.
Marouane : Je ne vois pas pourquoi ce n'est pas Dries.
Sophie : C'est moi qui décide.
Marouane : Pourquoi tu changes d'avis tout le temps ? C'est bien les femmes ça.

Toute l'équipe se mit à rire de sa pauvre blague pourrie sur les femmes.

Sophie : Pour une fois, je suis d'accord avec toi. Mais ça n'est évidement pas la raison pour laquelle je veux que tu restes sur le banc.
Marouane : C'est pourquoi alors ?
Dries : Car tu n'es pas aussi bon que moi.
Roberto : Ah oui, c'est vrai. Personne n'est meilleur que le Grand Dries Mertens.
Sophie : Non, ce n'est pas la raison. J'en ai marre de devoir me mettre entre vous tout le temps. Vous ne pourriez pas arrêter avec vos réflexions.
Roberto : Il n'a qu'à pas la ramener tout le temps.
Sophie : Stop la. Vous retournez sur le terrain sans discuter.
Marouane : Moi aussi ?
Sophie : Marouane, je te préfère à coté de moi.
Marouane : Dans ce cas là poupée.
Sophie : Ne t'enflammes pas trop.
Marouane : Oui, mais tu me veux à tes côtés...
Sophie : Tu as raison, je te veux près de moi.
Marouane : Je te l'avais dit que tu ne résisterais pas longtemps à mon charme légendaire.
Sophie : On va dire que oui, si ça peut te faire plaisir de croire ça. Et surtout si ça te permet de la boucler une fois pour toute.

Le match se termina dans une excellente ambiance et l'équipe remporta le match avec 6 points d'avance ! 7-1 !

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant