Chapitre 46

771 30 0
                                    

Nous sommes lundi matin. Je redoute ce jour depuis que j'ai accepté de remplacer Eden. Je dois dire que je ne comprends pas vraiment pourquoi, mais bon tout devrait bien se passer. Je vais partir à mon premier entrainement avec Dries. Ca va me faire bizarre de me retrouver là dans ce stade en tant qu'entraineuse. J'y suis pourtant allée souvent depuis mon retour mais en tant que la femme de Dries ou de maman de ses enfants, pas pour les entrainer. Nous avons trouvé une personne de confiance pour s'occuper de Sories et des jumeaux. Cette dame ayant une jeune fille, de ce faite celle-ci gardera les enfants lorsque nous sortirons.

Dries : Ca va ?
Sophie : Oui.
Dries : Je n'en suis pas convaincu. Tu n'as rien mangé.
Sophie : Je n'ai pas vraiment faim. Les jumeaux, vous êtes prêts ?
Kwinten : On arrive.
Sophie : On vous attend en bas.
Nathan : D'accord.
Dries : Calme-toi, tout va bien se passer. Je ne t'ai jamais vu autant stressée.
Sophie : C'est loin d'être facile pour moi. J'ai vraiment peur de ne pas savoir m'y prendre.
Dries : Tout va bien se passer.
Kwinten : Nous voilà.
Sophie : Ok, on va y aller.
Nathan : On va dire au revoir à Sories avant.
Sophie : Vous faites doucement. Bon, Sories a mangé ce matin à 7 Heures. Elle va surement se rendormir ce matin. Si vous avez le moindre souci, vous m'appelez. Je garderai mon portable avec moi.
Baby-sitter : Ne vous inquiétez pas. Tout ira bien.
Sophie : Je ne les ai jamais laissés depuis que je les ai.
Dries : Tu ne va pas refaire comme il y 3 ans avec les jumeaux. Tu n'arrêtais pas d'appeler toutes les 10 minutes pour voir si ça allait.
Sophie : C'est plus fort que moi.
Dries : ça je sais mais arrête de les couver comme ça.
Sophie : Je ne veux pas faire comme mes parents.
Dries : Là, pas de risque. (La prenant par la main) Allez, on y va. Les monstres en voiture.
Kwinten : Premier.
Sophie : Lâche-moi. C'est bon, je te suis.
Dries : Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Sophie : J'ai oublié de dire un truc à la nourrice.
Dries : Stop, maintenant. Tu montes dans la voiture et on y va.
Kwinten : Tu as vu papa, il parle à maman comme à nous quand on ne veut pas l'écouter.
Dries : Kwinten, je t'entends.
Nathan : T'inquiète m'man, Sories va bien.
Sophie : Ouais. Et puis, c'est de ta faute aussi.
Dries : C'est encore moi. Je n'ai pas vraiment fait grand chose ce matin.
Sophie : Déjà que je ne voulais pas y aller. En plus, il faut que je laisse ma fille. Et d'ailleurs, j'aurais pu l'emmener avec moi.
Dries : Vu ta bonne humeur, j'en conclu que tu es en excellentes conditions pour aller travailler. Et puis, tu as besoin de te détendre. Depuis le temps que tu veux faire autre chose.
Sophie : Mais, elle est si petite.
Dries : Mais entre de bonnes mains.
Sophie : Tu n'as de pas cœur ou quoi ?
Dries : Et après, c'est moi que l'on traite de papa surprotecteur envers sa fille. Tu n'es pas mieux que moi finalement.
Sophie : Mais, moi je ne la couve pas autant non plus. Je ne lui cède pas tout non plus.
Dries (rigolant) : Elle n'a même pas encore 6 mois, alors je ne vois pas comment tu peux insinuer que je lui cède tout.
Sophie : Dès qu'elle pleure tu la portes, et si elle ne veut pas de son repas, tu lui files des trucs qu'elle aime.
Dries : C'est bon, nous n'allons pas se prendre la tête dès le matin. Tu la verras se soir, relax. Aller, les gars direction l'école.

Nous sommes descendus de la voiture et nous avons accompagné les jumeaux jusqu'à leur classe.

Mère de ...  : Bonjour Dries, ça fait un moment que je ne t'ai pas vu.
Dries : Oui, j'ai été pas mal occupé.
Sophie : Tu nous excuseras mais on doit y aller.
Mère de ...  : A bientôt, j'espère.
Sophie (en partant) : Dans tes rêves.

Nous venions de remontrer dans la voiture.

Sophie : Ce n'est pas vraiment mon jour. D'un je laisse Sories, deux je dois aller t'entrainer et pour couronner le tout l'autre conne là, qui te drague ouvertement.
Dries : Oh, il est vraiment temps que tu évacues tout ça. Et elle m'a juste dit bonjour.
Sophie : Voila pourquoi tu ne vas quasiment plus emmener ou chercher les jumeaux à l'école.
Dries : Tu sais quoi, quand tu es comme ça je me souviens pourquoi je t'ai épousée. J'ai réussi à te faire sourire. Aller tout va très bien se passer. Aies confiance.
Sophie : Tu sais quoi ?
Dries : Non.
Sophie : Je crois que je t'aime.
Dries : Tu crois seulement ?
Sophie : Non, j'en suis sure.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant