Une fille coach des diables ?

Chapitre 6

Que pensez-vous de ce 2eme tome ?

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Nous sommes en novembre 2018, Dries et moi avons prévu une petite semaine de vacances. On a décidé de partir pour Londres. Pour fêter son anniversaire en retard et le mien en avance. Nous sommes arrivés, il a deux jours et nous avons déjà pas mal visité la ville. J'avais prévu pour ces vacances-là : pas question de rester cloués dans la chambre d'hôtel. Lorsque l'on part à Londres, il faut profiter de la merveilleuse ville. Dries m'a dit que j'avais quand même des gênes de mes parents pour vouloir tout visiter. Lui n'aime pas vraiment passer des heures dans les visites. Tant pis, j'irai sans lui. Nous nous dirigeons tranquillement vers le bateau de la Tamise. Nous allons diner tout en naviguant sur celle-ci.

Dries : J'espère au moins que l'on y mange bien car vu le prix...
Sophie : T'es lourd, en plus ce n'est pas réellement le prix qui te dérange. C'est le fait de rentrer tard à l'hôtel.
Dries : Oui, et tu vas encore me dire que tu es fatiguée et que tu vas te coucher. Comme hier, le temps que je ressorte de la salle de bain tu dormais. Et l'avant-veille, tu as souffert du décalage horaire. 20h00, tu ronflais déjà comme un bébé.
Sophie : T'es chiant. On n'arrête pas de la journée aussi, j'étais fatiguée.
Dries : Tu es tout le temps fatiguée.
Sophie : Oh c'est bon. J'ai aussi le droit d'être crevée. On n'arrête pas de la journée entre le boulot et notre vie privée.
Dries : C'est pour ça que nous sommes en vacances pour que tu puisses te reposer.
Sophie : Oui, mais on est à Londres. Je me reposerai plus tard. Ça va passer.
Dries : On n'a qu'à pas se lever à 7h00 du matin et partir toute la journée en excursion de la ville.
Sophie : Je t'ai dit que je voulais visiter la ville.
Dries : Oui, mais on pourrait y aller plus doucement.
Sophie : On ne reste qu'une semaine.
Dries : Ok. C'est bon, mais demain on va faire des trucs calmes et tranquilles.
Sophie : Si ça peut te faire plaisir.

Nous étions sur le pont du bateau après le diner.

Sophie : Je ne me sens pas très bien. Cela doit être le bateau. J'ai surement le mal de mer.
Dries : Pourtant, il ne bouge pas trop.
Sophie : Je ne sais pas mais je ne me sens pas bien du tout.

J'ai fini ma phrase en courant vers les toilettes pour me vider. Dries m'avait suivi quand il m'a vu partir.

Dries : Bébé, ça va ?
Sophie : Ça va mieux maintenant que j'ai vomi.
Dries : T'as peut-être mangé quelque chose qu'il ne fallait pas.
Sophie : Peut-être, pourtant on m'a dit que l'on mangeait bien en Angleterre.
Dries : Moi, j'ai très bien mangé depuis que l'on est là.
Sophie : Tu manges tout et n'importe quoi.
Dries : Oh tout de suite.
Sophie : Si tu n'avais pas eu Marie ou ta mère. Tu aurais mangé quoi ?
Dries : Ben, j'allais au McDo. Mais, je n'ai plus de soucis maintenant vu que tu es là.
Sophie : Tu as oublié les nombreuses engueulades depuis que l'on est à Bruges à cause de la bouffe.
Dries : Si tu ne rentrais pas aussi tard, tu aurais le temps de faire à manger. Et en plus, si tu ne dinais pas tout le temps en extérieur, on ne s'engueulerait pas.
Sophie : Je bosse.
Dries : Au restaurant.
Sophie : Ce sont les diners obligatoires, je me dois d'être présente. Tu ne vas pas recommencer avec ça ?
Dries : Nous sommes en vacances. On en reparlera en rentrant.
Sophie : C'est tout vu. Tu pourrais avoir plus confiance.
Dries : J'ai confiance. Tu me dis, je ne rentre pas tard et moi passé 2h00 du matin, je suis encore les yeux grands ouverts dans le lit à t'attendre.
Sophie : Ça s'était éternisé. De toute façon, ils savent que je suis mariée.
Dries : ça n'empêche rien.
Sophie : Tu m'énerves.

Nous sommes redescendus du bateau, ça allait un peu mieux mais je ne me sentais pas encore très en forme. Nous sommes allés dans un bar boire un verre.