Chapitre 35

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Nous sommes aujourd'hui le 14 février. Dries et moi ne sommes pas particulièrement attachés à ce genre de choses, vu que l'on part du principe que lorsque l'on aime, c'est régulièrement qu'il faut le montrer et pas un seul jour dans l'année. J'ai vraiment hâte que cette journée se termine, ce n'est pas marrant lorsque l'on est célibataire. Remarquez, officiellement je suis mariée, mais Dries et moi nous en sommes toujours au même stade. Quand je me suis levée, Sories avait été recouchée dans son lit et Dries était parti à son entrainement en passant déposer les jumeaux à leur école. Je suis allée chez Marie avec Sories car nous avions décidé de nous voir.

Marie : Salut ma belle sœur.
Sophie : Salut, est-ce qu'un jour tu m'appelleras autrement ?
Marie : Non, j'adore.
Sophie : Enfin, je ne suis pas que ta belle sœur je suis ton amie aussi.
Marie : Exacte.
Sophie : Comment vas-tu ? Tu as l'air d'excellente humeur.
Marie : Ça ne pourrait pas aller mieux.
Sophie : Et pourquoi ça ?
Marie : Aujourd'hui c'est la saint-valentin.
Sophie : Et c'est ça qui te rend si joyeuse ?
Marie : Bien sur. Cette année, c'est à mon tour de préparer quelque chose pour Antoine et moi.
Sophie : Oh, je suppose que tu planches là-dessus depuis des semaines.
Marie : Oh, ça oui. J'ai même fait les boutiques de lingerie.
Sophie : Je n'ai pas besoin de tout savoir.
Marie : Et vous faites quoi ?
Sophie : Nous ?
Marie : Oui, Dries et toi.
Sophie : Rien.
Marie : Comment ça rien ?
Sophie : Bah comme rien, pourquoi tu me demandes ça ?
Marie : Même si vous partez du principe qu'il ne faut pas dire notre amour que ce jour. D'habitude vous faites toujours un petit quelque chose quand même.
Sophie : Sauf que d'habitude nous étions en couple. Dois-je te rappeler que l'on n'est plus ensembles ?
Marie : Ça va encore durer combien de temps votre cirque ? Sories a eu trois mois aujourd'hui.
Sophie : Je sais que ma fille vient d'avoir trois mois. Mais, je ne peux pas, pas encore c'est trop tôt.
Marie : Tu bloques toujours autant ?
Sophie : Oui, et je ne sais même pas pourquoi.
Marie : Allez ça va s'arranger. Ne te brusque pas, ça ne mènera nulle part.
Sophie : Ce n'est pas évident pour moi, mais alors lui il ne comprend pas grand-chose.
Marie : Comme beaucoup autour de vous.
Sophie : Je sais.
Marie : Allez, tu pourrais commencer par faire un petit diner. Nous on va aller au restaurant et Matt est parti chez un copain.
Sophie : Tu dis de moi, mais c'est loin d'être recherché d'aller au restaurant.
Marie : Mais, nous au moins on fait quelque chose.
Sophie : Ca va, j'ai compris. Je verrai bien ce soir.

Le reste de ma matinée est passé super vite. Je suis rentrée à la maison vers 12h. Ce que m'a dit Marie m'a vraiment fait réfléchir. C'est vrai que si je veux que l'on essaie de se remettre ensemble, il faut bien commencer par quelque chose et la saint-valentin est peut être une première approche. Après tout, ce n'est pas parce que je n'étais plus avec Dries que l'on ne devait rien faire. J'ai décidé d'aller faire quelques courses et en même temps prendre un petit quelque chose pour Dries. Je suis allée chercher les jumeaux et j'ai commencé à préparer le repas des enfants puis après je ferai le notre. Vers 17h, Dries est rentré.

Dries : Les jumeaux ?
Kwinten : Papa.
Dries : Salut vous deux, la journée s'est bien passée ?
Nathan : Très bien, mais un peu bizarre.
Dries : Oh. Maman, est là ?
Kwinten : Ou veux-tu qu'elle soit ?
Dries : C'est vrai, question idiote.
Nathan : Et p'pa, Sories elle a déjà trois mois aujourd'hui.
Dries : Et oui, ça grandit vite.
Kwinten : Oui, mais c'est quand qu'elle parlera ou arrêtera de dormir tout le temps.
Dries : Bientôt, ne soyez pas pressés par ça.
Nathan : Mais, on aimerait jouer un peu avec elle.
Dries : Attendez encore quelques mois, ou année. Et croyiez moi, après vous regretterez le temps où elle dormait tranquillement dans son transat.
Kwinten : Si tu le dis. Bon, Nate on va voir Fun ?
Nathan : C'est parti !
Dries : Vous faite attention.
Kwinten et Nathan : Oui papa.
Dries : Salut, ça été ta journée ?
Sophie : Oui, et toi ?
Dries : Bien.
Sophie : Ou sont les jumeaux ?
Dries : Partis jouer avec Fun.
Dries et Sophie : Oh, le pauvre.
Sophie (rigolant) : Transmission de pensée.
Dries : Oui, comme toujours entre nous.
Sophie : Sinon, quoi de neuf ?
Dries : Je me suis fait mal à la cheville.
Sophie : Oh, c'est très embêtant pour ton métier. Mais tu peux quand même jouer ?
Dries : Ne t'en fait pas, je pense que ça ira. Ca va passer, je suis solide.
Sophie : Ben voyons, tu n'es pas invincible non plus.
Dries : Pourquoi pas ?
Sophie : J'aurai tout entendu avec toi.
Dries : Au faite, tu fais quoi de beau à manger ?
Sophie : Des petits pois carottes avec du blanc de poulet.
Dries : Oh, génial.
Sophie : Commence pas, si tu m'avais laissé finir tu saurais que c'est pour les jumeaux.
Dries : Ils vont être aussi ravis que moi à l'instant.
Sophie : Ils aiment bien.
Dries : Je sais, ils n'ont pas vraiment le choix.
Sophie : Il faut bien qu'ils mangent des légumes de temps en temps.
Dries : Bien sur, je n'ai rien dit.
Sophie : Vu ta tête.
Dries : Et nous alors on va manger quoi ?
Sophie : Saumon avec riz, et une entrée avec un dessert.
Dries : Ca met tout de suite plus en appétit. Mais pourquoi on ne mange pas comme les jumeaux ?
Sophie : Si tu préfères, je peux faire plus de petits pois carotte.
Dries : Oh, non merci. Je m'en passerai volontiers. Mais, ça ne répond pas vraiment à ma question.
Sophie : J'ai pensé que puisque c'est la saint-Valentin on pourrait peut être se faire un diner. Mais si tu ne veux pas, ce n'est pas grave, je comprendrais.
Dries : Bien sur que je le veux. C'est une excellente idée.
Sophie : Sur le moment, je me suis demandée si je n'étais pas ridicule.
Dries : Oh, non. C'est très agréable que tu aies prévu quelque chose malgré que nous ne sommes plus réellement ensemble. Tu as besoin d'aide ?
Sophie : Ca ne serait pas de refus.
Dries : Et que puis-je faire ?
Sophie : Je veux bien que tu t'occupes des enfants.
Dries : Je crois que je m'y attendais à cette réponse. Tu ne me veux pas dans tes pattes. N'est-ce pas ?
Sophie : Pour être franche oui. Mais tu sais, t'occuper des enfants me soulagerait un peu.
Dries : Ne t'en fait pas, je vais m'en occuper. Les gars, on va faire une partie de Wii ?
Sophie : J'ai dis t'en occuper, pas les faire jouer aux jeux vidéos.
Dries : Ils aiment bien.
Sophie : C'est plus le papa, oui. Et Sories ?
Dries : Je la prends sur mes genoux.
Sophie : C'est bon, occupe les toi comme tu l'entends.
Dries : Cool.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant