Chapitre 44

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Nous sommes fin mai, et j'ai depuis quelques temps postulé pour retravailler en septembre prochain. J'ai décidé de reprendre une activité professionnelle. J'adore m'occuper de mes enfants mais j'ai également besoin de voir autre chose. De plus, maintenant tout va bien entre Dries et moi, nous avons retrouvé une vie de couple normale. C'est pourquoi, il est tant que je retrouve une certaine indépendance professionnelle. J'ai postulé dans des clubs de jeunes près de l'endroit où je vis. Je veux m'occuper d'une équipe d'étudiants, de jeunes car maintenant ma vie de famille passe avant tout. En entrainant dans ces établissements, le rythme est bien plus simple et les déplacements loin sont très rares. Nous étions dehors avec les jumeaux quand le téléphone se mit à sonner.

Sophie : Allo ?
Directeur : Bonjour Mme Mertens, je suis Mr Pickle, directeur du Club de Stockel.
Sophie : Bonjour Mr Pickle.
Directeur : Je vous contacte suite à votre demande de poste en tant qu'entraineur. Notre entraineur actuel de la 1ere provinciale prendra sa retraite en juin. C'est pourquoi nous recherchons un nouvel entraineur.
Sophie : Très bien.
Directeur : Serait-il possible de vous rencontrer ?
Sophie : Oui, quand vous voulez.
Directeur : Demain matin vers 10H00, cela vous conviendrait ?
Sophie : Pas de problèmes.
Directeur : A demain madame. Passez une bonne journée.
Sophie : Merci, vous de même.

Cool, je ne me voyais pas aller directement dans le grand club de Bruxelles. Cela peut être un nouveau défi. Dries est rentré de son entrainement quelques heures plus tard. Il est venu m'embrasser alors que j'étais en train de jouer à la Wii avec les jumeaux et que Sories jouait dans son transat.

Dries : Salut les gars.
Kwinten et Nathan : Ouais, salut p'pa.
Dries : Dites le si je vous dérange.
Nathan : Un peu oui.
Dries : Sympa.
Kwinten : On est en train de battre maman à la course de voiture.
Dries : Remarquez c'est facile, elle démarre toujours après que tout le monde ait déjà fait un tour.
Sophie : Oses-tu te moquer de moi ?
Dries : Avoues que tu n'es pas très douée.
Sophie : C'est juste que je les laisse gagner moi.
Dries : On peut dire ça aussi.
Kwinten : Gagner !
Nathan : Tu as encore perdu maman, ce n'est pas grave. Tu feras mieux la prochaine fois.
Sophie : Oui, à chaque fois vous me dites ça.
Dries : Et comment va le bébé de son papa ?
Kwinten : Bien.
Sophie : Kwinten.
Kwinten : Je sais qu'il parle à Sories, mais elle ne peut toujours pas lui répondre.
Dries (la pris dans ses bras) : Alors qu'est-ce qu'elle raconte de beau aujourd'hui ?
Sophie : Qu'elle n'a pas voulu dormir, qu'elle à la diarrhée, qu'elle ne fait que de pleurer mais a part ce genre de détail, tout va bien.
Dries : Regarde elle ne pleure pas.
Sophie : Tu l'as dans les bras, c'est normal. Je n'ai pas que ça à faire de la porter. C'est de ta faute aussi, tu la porte tout le temps.
Dries : C'est mon bébé.
Sophie : Tu sais quoi, à partir de bientôt tu vas pouvoir t'en occuper toute la journée.
Dries : Quoi ?
Sophie : Je vais faire à manger. Tu ferais mieux de la changer, si tu ne veux pas en avoir sur toi et sentir super bon après.
Kwinten : Beurk.
Nathan : C'est vrai qu'aujourd'hui, elle ne sent vraiment pas bon la p'tite sœur.
Kwinten : Comme tous les jours quoi.
Dries : Arrêtez un peu d'exagérer les choses.
Nathan : On n'exagère rien, mais aujourd'hui...
Kwinten et Nathan : C'est pire que tout.
Kwinten : Et pourtant maman n'a fait que de la changer et de la laver.
Dries : D'accord, mais pourrais-je savoir ce que vous avez encore fait à votre mère ?
Kwinten : Nous rien, maman était de bonne humeur avant que tu n'arrives.
Nathan : La preuve elle jouait avec nous à la Wii.
Dries (reposant Sories) : Et qu'est-ce que j'ai fait encore ?
Kwinten : Ce n'est pas compliqué à comprendre.
Dries : Il faut m'aider car là, je ne vois pas trop.
Nathan : Si tu commençais par lui demander comment elle va ou comment s'est passé sa journée ?
Kwinten : Au lieu, de foncer demander à ma sœur. Qui je te rappel ne peut toujours pas te répondre.
Dries : J'ai compris. Sauf que vous ça ne vous dérange pas.
Kwinten : Moi, ce n'est pas trop mon truc les discutions comme ça et les trucs affectifs et mon cher frère ici présent ne voit que part sa maman chérie.
Nathan : Ce que tu peux être lourd Kwinten, je l'aime aussi papa. Mais, je n'ai pas les mêmes rapports avec.
Dries : Ok, les monstres. Faites attention à la petite.
Nathan : Tu vas où ?

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant