Chapitre 45

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Nous voila début juin, nous étions tous les quatre dans la piscine. Sories dormait tranquillement dans son lit-parc-parapluies dans le jardin à l'ombre.

Sophie : Non, tu ne me coules pas.
Dries : Et pourquoi donc ?
Sophie : Je n'aime pas.
Nathan : Tu n'es pas drôle.
Kwinten : Vas-y papa.
Sophie : Méfie-toi Dries.
Nathan : Aller p'pa.
Dries : Elle risque de ne pas être contente.
Kwinten : Pas grave, ça lui passera.
Sophie : Kwinten, je t'entends.
Nathan : Au pire tu seras privé de gâteau en dessert remplacé par un yaourt.
Sophie : Pas sur que ce soit le même dessert qu'eux qui soit remplacé.
Dries : Tant pis, je prends le risque.
Kwinten : Tope-la papa. T'es trop fort.
Sophie : Tu abuses là. Et toi viens par là.
Kwinten : Non, non pas de câlin.
Sophie : Tu as voulu que ton père me coule alors...
Kwinten : C'est bon là.
Sophie : Tu l'attrapes.
Dries : Vas-y.
Kwinten : Cool, vas-y redonne moi à maman.
Dries : Tu sais que c'est très risqué.
Kwinten : Ouais je sais mais en même temps c'est trop bien.
Sophie : Et voila. Où tu vas Nathan ?
Nathan : Voir Sories.
Sophie : Tu ne l'embêtes pas.
Nathan : Mais non.
Sophie : Elle va bien ?
Nathan : Elle joue avec ses pieds. D'ailleurs, elle a enlevé ses chaussettes pour manger ses pieds
Kwinten : Beurk.
Nathan : Ouais, un peu comme quand maman et papa ils s'embrassent.
Dries : Sympa la comparaison.
Nathan : Tu me rattrapes maman ?
Dries : Et moi, je ne peux pas te rattraper ?
Nathan : Non.
Sophie : Laisse Dries. Attend, vas-y.
Nathan : Et voila.
Kwinten : C'est cool d'être comme ça tous les quatre.
Nathan : Mais il manque quelqu'un.
Dries : Votre sœur est trop petite.
Kwinten : Mais non pas elle.
Sophie : Oh non, pas ça...
Kwinten et Nathan : Fun !
Nathan : Il a fait un gros plouf.
Kwinten : Comme papa.
Dries : Dites que je suis enrobé tant que vous y êtes.
Kwinten : Tu as fait autant d'éclaboussures que Fun.
Nathan : Maman, elle n'en a pas fait beaucoup.
Sophie (se rapprochant de lui) : Tu entends ça mon chéri ?
Dries (la prenant dans ses bras) : C'est Nathan qui a parlé.
Kwinten : Mais je suis d'accord avec lui aussi.
Dries : Ouais, juste que je me demande quel est l'idiot qui va devoir nettoyer la piscine maintenant.
Sophie : Moi, je m'occupe des gosses et c'est ton chien.
Dries : Juste quand ça t'arrange.
Sophie : Regarde, on peut rien dire ils jouent avec lui. Et Fun est super content.
Dries : C'est sur que vu comme ça.
Sophie : Aller si tu nettoies la piscine. On pourra peut être profiter du faite qu'elle sera toute propre ce soir.
Dries : Les gars, on sort de l'eau.
Kwinten : Oh non.
Sophie : Il rigole.

Quelqu'un a sonné à la porte et Dries est parti ouvrir. Il est revenu avec Eden.

Eden : Salut la compagnie.
Kwinten : Salut tonton touffu.
Nathan : Ouais, salut tonton touffu.
Eden : Les jumeaux, il me semble vous avoir déjà demandé de ne pas m'appeler comme ça.
Kwinten : Tu as qu'à te les couper.

Tout le monde se mit à rire.

Eden : J'abandonne.
Sophie : Que nous vaut ta visite ?
Eden : Faillait que je te voie.
Dries : Ok, je t'écoute.
Eden : Désolé vieux, mais c'est ta femme que je suis venu voir.
Dries : Parce que tu crois que je vais te laisser seul avec ma femme ?
Sophie (arrivant) : T'es chiant.
Dries : Je plaisante, je te la laisse volontier. (Courant dans la piscine) : A nous trois les petits monstres.
Kwinten : Tu vois tu as encore fait plein d'éclaboussures.

Je n'ai pas pu m'empêcher de rire. Donc Dries nous a lancé de l'eau. J'ai pris une serviette et je me suis dirigée vers le salon avec Eden.

Sophie : Tu veux boire quelque ?chose ?
Eden : Coca.
Sophie (revenant) : Tiens. Alors que voulais-tu me dire ?
Eden : Je dois aller me faire opérer de la cheville.
Sophie : Ce n'est pas grave j'espère ?
Eden : Bien sur que non. Ce n'est pas ça le plus gros problème.
Sophie : C'est quoi alors ?
Eden : Je veux que tu me remplaces pour la fin de la saison.
Sophie : Non.
Eden : Je ne pensais pas que tu répondrais aussi catégoriquement. Je savais qu'il me faudrait quelques arguments mais tu as toujours eu le don de scotcher les gens avec tes réponses.
Sophie : Je suis comme ça, super directe.
Eden : Tu n'as même pas pris le temps à la réflexion.
Sophie : C'est que je n'en avais pas besoin.
Eden : Ecoute, je respecte ta décision quoi que quelque peu rapide. Mais dis moi au moins pourquoi tu ne veux pas.
Sophie : Je ne veux pas retravailler avec toute cette pression. En fait, quand tu es dans le truc, tu ne vois pas les choses pareil mais là que je ne suis plus dedans, je ne me vois pas recommencer.
Eden : Personne ne t'oblige à prendre autant de pression.
Sophie : On parle de l'équipe des Diables et qui plus est vous êtes en haut du podium. Mais tu sais aussi bien que moi que tout peut basculer en un seul match.
Eden : Si je suis venu te voir c'est parce que j'ai confiance en toi. Je ne me vois pas confier se poste à quelqu'un d'autre.
Sophie : Tu as Roberto, ton assistant.
Eden : Je te signale qu'à l'époque les joueurs n'ont pas voulu de lui pour le dernier match. C'est toi que l'on est venus chercher.
Sophie : L'équipe n'est plus la même.
Eden : Le noyau est toujours là. Tim, Toby et Dries.
Sophie : Dries.
Eden : C'est plus ça, la raison. Tu n'as toujours pas parlé avec lui du faite que tu voulais retravailler.
Sophie : Si, d'ailleurs je récupère le poste d'entraineuse au club de Stockel à la rentrée prochaine.
Eden : A Stockel ? C'est là qu'on a fait nos débuts avec Dries.
Sophie : J'ai appris ça car figure toi que le directeur, donc celui qui m'a fait passer l'entretien n'est autre que votre entraineur de l'époque.
Eden : Oh, il est toujours là ? Ce n'est pas bon signe pour Dries ça.
Sophie : En fait, apparemment j'ai encore des choses à apprendre mais bon c'est du passé tout ça. Chacun à eu sa vie avant que nous nous mettions ensemble.
Eden : Si ce n'est pas ça pourquoi tu ne veux pas ?
Sophie : Je n'en ai pas envie tout simplement.
Eden : Mais, tu es la mieux placée pour reprendre en pleine phase finale.
Sophie : Je ne vois pas pourquoi moi, ton assistant est là pour ce genre de problème.
Eden : Parce que toi, tu es avant tout une personne, une proche avant d'être une coach très dur. Tu as suivi tous les matchs, tu connais les gars avec tous leurs défauts et leurs qualités de jeux. Tu m'as déjà aidé cette année. Franchement, je ne me vois pas les confier à quelqu'un d'autre. Je te le demande plus comme un ami, que comme l'entraineur.
Sophie : Mes enfants sont encore tout petits et ça leur tomberait dessus d'un coup.
Dries (arrivant) : Qu'est-ce qui nous tomberait dessus d'un coup ?
Eden : Que ta femme retravaille.
Dries : Je sais ça, en septembre. D'ailleurs, j'aurais vraiment préféré qu'elle soit prise ailleurs.
Eden : Peur de se qu'elle pourrait découvrir ?
Sophie : Je n'en suis plus à sa près.
Dries : C'est du passé tout ça.
Sophie : Je sais, c'est ce que je viens de lui dire.
Dries : Bon alors c'est quoi se dont vous parliez ?
Eden : Tu sais que je vais me faire opérer?
Dries : Oui, tu nous lâches pour la fin de la saison mais bon ta santé passe avant tout.
Eden : Donc tu sais que l'on va me remplacer ?
Dries : Oui, logiquement. D'ailleurs, ils ont trouvé le pigeon qui va devoir nous supporter ?

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant