Chapitre 3

1.1K 45 0
                                    

Nous sommes aujourd'hui le 11 Juin 2018, et je vais épouser l'homme que j'aime. Il y a encore un peu plus d'un an, je n'aurais jamais pensé que je me marierais aussi tôt et encore plus avec lui. Je suis chez Marie, en train de finir de me préparer. Tout serait super si je n'étais pas aussi perdue. De quoi pourrais-je me plaindre ? Je vais me marier, ma vie professionnelle est super, mais je ressens quand même un vide au fond de moi. Je ne pensais pas que leur absence ce jour me provoquerait un aussi grand vide. Qui ? Mes parents. Dries a invité lui-même mes parents mais ils ne veulent pas venir.

Aurelie : Eh ma puce, tu es superbe. Devine qui vient d'arriver ?
Sophie : Mes parents ???!!!
Aurelie : Ma puce, je suis désolée mais tes parents...
Sophie : C'est bon. N'en rajoute pas plus. Qui est venu alors ?
Aurelie : Mes parents viennent d'arriver.
Sophie : Cool. Au moins eux, ils sont là pour toi.
Aurelie : Tes parents te manquent ?
Sophie : En temps normal un peu quand même. Mais, je ne sais pas j'aurais vraiment aimé qu'ils soient là aujourd'hui.
Aurelie : Ne t'en fais pas. Laisse leurs du temps.
Sophie : ça fait plus d'un an que je n'ai pas de leurs nouvelles. Depuis, qu'ils ont franchi le seuil de ma porte en juin de l'année passée. Tu te rends compte ?
Aurelie : Ne pleure pas.
Sophie : Tu crois que je devrais...
Aurelie : Ne finit pas cette phrase. On passe tous par le moment de doute avant de sauter le pas.
Sophie : Je ne sais plus où j'en suis. Et s'ils avaient raison, à propos de ma vie et surtout de Dries. Et si je me plantais complètement. Et si...
Aurelie : Avec des Si on referait le monde. Tu l'aimes, il t'aime donc pas de problèmes.
Sophie : Et ma famille ? Es ce que j'ai fait le bon choix, l'année passée...
Aurelie : Tu n'as jamais été autant heureuse que depuis que tu l'as rencontré. Même quand vous n'étiez pas encore ensemble. Ne renonce pas à être heureuse à cause d'eux.
Sophie : Ce sont tout de même mes parents. Ils ne seront pas présents pour mon mariage. Tu ne te rends pas compte ou quoi !!! Mon père n'est même pas là pour me conduire devant l'autel. Je devrais tout annuler avant qu'il ne soit trop tard.
Aurelie : Arrête de t'énerver. Et de crier.
Marie : Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi tu cries comme ça Sophie ?
Aurelie : Elle ne veut pas se marier.
Sophie : Je n'ai pas dit ça.
Aurelie : C'est tout comme.
Marie : C'est quoi ce bordel ?
Sophie : Mes parents ne sont pas là.
Marie : Je le sais, Dries m'a dit qu'ils n'avaient pas pu venir.
Sophie : Voulu, ils n'ont pas voulu venir. J'aimerais que pour une fois, ils soient là pour me soutenir. Et me montrer qu'ils tiennent un peu à moi. Mon père n'est même pas là pour me conduire à l'autel. Il faudrait mieux arrêter les frais maintenant.
Marie : Ma chérie...
? : Tes parents ne sont que des imbéciles.
Sophie : Grand-père, mamy.
Grand-mère maternelle (Mamy bonbon) : Tu ne croyais quand même pas que l'on allait abandonner notre petite fille ?
Maddyle : C'est surtout ton père le véritable imbécile.
Sophie : Mamie Maddy, tu parles de ton fils là.
Maddy : Tant qu'il fera pleurer ma petite fille chérie ça ne sera qu'un sale con. Je pensais l'avoir mieux élevé.
Sophie : C'est rien. Je suis si contente que vous soyez venus.
Maddy : Tu vas arrêter tout de suite de pleurer. Te remaquiller, parce que les photos vont être horribles et tu vas aller illico épouser l'homme qui t'attend dans cette église.
Sophie : Merci, pour les photos qui vont être horribles.
Papi : Ton mari se mettra dans tout le cadre comme ça on ne te verra pas.
Sophie : Sympa. Merci du soutient.
Mamy bonbon : Alors sèche-moi ces larmes. Et fonce vivre ta vie.
Maddy : Ne t'occupe pas d'eux. Ils ne méritent même pas que tu penses à eux. Je ne t'ai jamais entendu au téléphone aussi heureuse depuis que tu vis ici.
Sophie : Je le suis.
Papi : Tu l'aimes ?
Sophie : Oui.
Papi : Alors, je suis plus que fier de conduire ma petit fille chérie jusqu'à cette autels.
Sophie (les prenants dans ses bras) : Merci. Vous êtes des amours.
Maddy : Aller file te préparer.
Sophie : T'es pressée dis-moi.
Maddy : Déjà qu'il est super craquant alors en costume de mariage, je ne veux pas en louper une miette.

On a tous bien rit à la dernière remarque de ma grand-mère. Ils m'ont tout fait oublier, mes peurs, mes angoisses. J'ai fini de me préparer. Mes grands-parents sont ici, mon oncle ainsi que ma tante sont là aussi mais ce n'était quand même pas mes parents.

Dries speaking.

Nous sommes aujourd'hui le 11 Juin 2018, et je vais épouser la femme que j'aime. Moi qui avais la phobie de l'amour et du mariage avec elle, je suis prêt à tout.

Antoine : Alors frérot tu ne vas pas t'enfuir ?
Eden : Je te réserve un taxi ?
Dries : Je ne sais pas pourquoi je m'enfuirais. Il n'y a aucune raison à cela.
Antoine : Tu vas vraiment te marier ?
Dries : Oui, sauf si Sophie me répond non. Dans ce cas, je pense que je ne marierai pas.
Antoine : Tu as peur ?
Dries : J'aimerais te répondre que je suis super confiant, mais j'ai l'impression qu'elle ne sait pas trop où elle en est.
Antoine : Elles passent toutes par un moment de doute comme nous d'ailleurs. Même Marie, a failli tout quitter.
Dries : Oui, elle a vraiment paniqué Marie le jour de ton mariage.
Antoine : Mais finalement elle est arrivée au bras de son père.
Dries : C'est là qu'est le gros problème pour Sophie.
Eden : Ses parents ne seront vraiment pas là ?
Dries : Non, ils ne veulent absolument pas être présents. Son père lui a même dit qu'il n'avait pas de fille donc il ne voit pas qui il pourrait conduire à l'autel.
Eden : Il est vraiment vache.
Dries : Il a même poussé le vis plus loin, en lui disant qu'il avait une fille à conduire devant l'autel pour rejoindre Quentin. C'est la seule fille qu'il a.
Antoine : Quelle ordure.
Dries : Ouais. Et depuis là, elle me dit que ce n'est rien, que tout va bien mais je vois bien que ça la rend super triste.
Antoine : Ne t'en fait pas. Tout va bien se passer.
Eden : Au faite qui la conduit alors jusqu'à toi ?
Dries : Si elle vient jusqu'à la, c'est son grand-père maternel qui doit la conduire.
Antoine : Au moins eux, ils sont venus.
Eden : Hormis tout ça. Tu n'angoisses pas de trop ?
Dries : Je pense que ce n'est déjà pas mal.
Antoine : Aller dit à ton frérot que tu paniques grave.
Eden : Aller...
Dries : La seule angoisse que j'ai, c'est réellement qu'elle ne vienne pas.
Antoine : On pense tous à ça. Mais, ça n'arrive que très rarement.
Dries : Oui, manquerait plus que ça tombe sur moi.
Eden : Tu l'aimes ?
Dries : Oui.
Eden : Elle t'aime ?
Dries : Oui. Enfin, je pense.
Antoine : Bien sûr qu'elle t'aime. Vous avez vécu déjà pas mal de choses. Si vous ne vous aimiez pas cela ne se serait pas passé comme ça.
Dries : Tu as raison.
Antoine : Je n'arrive pas à croire que tu vas te marier.
Dries : Et pourtant. Dire que j'ai tout quitté pour elle, alors que je ne la connaissais pas depuis longtemps. Je suis très heureux d'être à Bruxelles aujourd'hui pour mon mariage.
Matthieu : Dis tonton, avec ma tata vous allez me faire une cousine quand ? Car la dernière fois t'as dit qu'il fallait être amoureux. Tu vas te marier donc je pense que c'est suffisant.
Eden : Tu ne perds jamais le nord Matthieu.
Antoine : Il en a marre d'être tout seul.
Dries : Matthieu, viens par là. Avec tata, on va y travailler après le mariage, mais cela n'arrive pas comme par magie. Il faut être patient.
Eden : Oh Dries se marie et pense à avoir des enfants.
Dries : Je n'ai pas dit des enfants.
Antoine : Tu en veux combien ?
Dries : Un seul. Cela sera déjà bien suffisant à gérer. Entre son boulot et le mien, ce n'est déjà pas évident de se voir alors avec pleins de gosses.
Antoine : C'est sûr que vous n'avez pas une vie très facile. Mais, vous travaillez ensembles donc vous vous voyez.
Dries : Tu ne l'as jamais vue au travail.
Eden : Elle est toujours comme avant ?
Dries : C'est même pire des fois. C'est comme si on était de véritables inconnus dès que l'on franchi le bord du terrain.
Antoine : A ce point-là ?
Dries : Oh oui. Et ne vaut mieux pas que je m'avise de l'appeler autrement que coach ou Sophie. Sinon, elle pète un câble le soir.
Eden : Tu es vraiment motivé. Tu es sûr de vouloir faire ta vie avec ?
Dries : Malgré tout, c'est ce que je désire le plus.

On partit ensuite en direction de l'église.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant