Chapitre 29

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J'étais en train de jouer quand...

Dries : On a eu la même idée.
Sophie : Dries, mais qu'est-ce que fais là ?
Dries : J'avais besoin de me défouler.
Sophie : Tu sais pour Quentin...
Dries : Quoi, tu vas te remettre avec lui ? Si c'est ça, je ne veux pas avoir plus de détails.
Sophie : Pourquoi tu me parles aussi méchamment ?
Dries : Désolé. Ce n'était pas mon intention.
Sophie : Dries, depuis que tu as vu Quentin, tu es vraiment bizarre.
Dries : Tu ne veux quand même pas que je lui saute au cou ?!
Sophie : Il n'a pas fait grand chose.
Dries : Il vient me piquer ma copine et en plus de ça sous mon nez. Si tu dis que ce n'est pas grand chose...
Sophie : Il ne t'a rien piqué du tout.
Dries : Pas encore. De toute façon, je n'ai pas lnintention de le laisser te récupérer si facilement.
Sophie : Je ne suis pas un objet.
Dries : Tu vas me dire qu'il t'enlace amicalement, qu'il t'appelle part des petits noms et ne cesse de te complimenter. Tout ça sans la moindre arrière pensée ?
Sophie : Il veut que l'on se remette ensembles.
Dries : Tu vois que j'avais raison de me méfier.
Sophie : Dries, je ne sais plus où j'en suis. C'est la raison pour laquelle, je suis venue me refugier ici.
Dries : Soph, peut importe la décision que tu vas t'apprêter à prendre. Même si cela me fait mal de te dire ça, quelque soit ton choix, je le respecterai.
Sophie : Je suis complètement perdue.
Dries : Toi tu veux quoi ?
Sophie : Je ne sais pas, je l'ai aimé. J'en suis sure. Mais aujourd'hui, je suis avec toi. Je suis vraiment bien.
Dries : Le problème ne vient pas de là. Dis-moi ce qui te tracasse réellement.
Sophie : Je ne sais pas où notre relation va nous mener.
Dries : Donc, tu vas retourner avec lui car c'est la facilité ? Il a du fric et il te propose une vie toute tracée. C'est sur que moi comparé, je ne peux rien te promettre. Et je sais encore moins si on a un avenir ensembles et si dans trois jours on sera encore ensembles.
Sophie : Tu es toujours aussi optimiste. Je ne veux pas que tu me promettes quoi que ce soit. Je dois prendre une décision par rapport à ce que je ressens et non a ce que lui ou toi pourrait m'apporter de mieux matériellement parlant.
Dries : Soph, je veux être avec toi. Ces trois dernières semaines m'ont rendu fou de bonheur. Je ne veux que toi. Je ne regarde plus les autres filles et je ne veux en ce moment personne d'autre que toi à mes côtés.
Sophie : Pourquoi la vie est aussi compliquée ? Moi aussi ces derniers mois, depuis que je t'ai rencontré, je me sens plus épanouie. Je peux enfin bouger librement. Tu m'as donné une liberté que je n'avais jamais eue.
Dries : Alors, restes avec moi. Ne repars pas avec lui.
Sophie : J'ai vécu beaucoup de choses avec lui.
Dries : Il a réussi à te mettre le doute ?!
Sophie : Cela serait plus simple si je n'avais pas de sentiments pour toi.
Dries : Pourquoi tu dis ça ?
Sophie : Car je pense que tu avais raison quand tu m'as dit que je m'enfuyais aux moindres petits soucis. Si je n'étais pas partie sur un coup de tête, on n'en serait pas là aujourd'hui.
Dries : Tu regrettes de m'avoir rencontré ?
Sophie : Tu es sans doute la meilleure chose qui me soit arrivé dans la vie avec ta famille évidement. Mais comprends moi un peu, tu crois que c'est marrant de voir comment tes parents sont fiers de vous, Antoine et toi ? Tu ne peux pas imaginer ce que je donnerais pour que mes parents soient fiers de moi comme le sont les tiens.
Dries : Donc tu vas les laisser décider à ta place et faire ce que papa et maman veulent ? Comme toujours ?! Grandi un peu. Des vrais parents soutiennent leurs enfants dans leurs choix corrects bien évidement.
Sophie : Ce sont mes parents.
Dries : Je le sais et tu les aime c'est normal, ce sont tes parents. Mais, si tu agis éternellement en fonction de ce qu'ils veulent, tu ne seras jamais véritablement heureuse avec lui.
Sophie : Qu'est-ce que tu en sais ?
Dries : Tu me gonfles la, tu n'as qu'à aller le retrouver ton Quentin qui parait si parfait. Mais ne viens pas pleurer quand il t'aura emprisonnée chez lui.
Sophie : Tu es vraiment borné mais si c'est ce que tu veux. Je ne pensais pas que notre histoire se finirait comme ça.
Dries : Ca c'est sur. C'est le comble, c'est toi qui me plaques pour un autre.
Sophie : Tu n'es vraiment qu'un con.

Après ça, je suis partie en courant dans les vestiaires.

Dries (criant) : Soph, je (Après un temps de pause et avant qu'elle ne franchisse la porte du vestiaire).... t'aime.

A ce moment précis, je me suis arrêtée dans le vestiaire et j'ai entendu la porte s'ouvrir doucement. Je sentais qu'il se rapprochait tout doucement de moi. Arrivé tout près de moi...

Sophie : Tu...
Dries : Je tnaime. Tu sais, tu es la première fille à qui je le dis.
Sophie (se retournant) : Tu es...
Dries : J'en suis sur. Je suis désolé pour ce que je viens de te dire, je n'en pensais pas un seul mot. J'ai tellement peur que tu m'échappes. Je ne fais pas le poids par rapport à lui...

Je le faisais taire en l'embrassant. Notre baisé devenait de plus en plus passionné.

Sophie : J'ai envie de toi. Là, maintenant, tout de suite.
Dries : Mais...
Sophie : Ne poses pas de questions, viens, suis moi.

C'est ainsi que nous avons fait l'amour pour la première fois ensembles. Et en ce qui me concerne, la première fois avec un autre homme que mon premier.

Sophie : Je devrais peut être rentrer. Je dois aller parler avec Quentin.
Dries : D'accord, mais tu ne peux pas rentrer comme ça. Tes affaires sont trempées. Et toi tu es toute mouillée.
Sophie : Il n'y a pas que moi qui sois trempée.
Dries : Quelle idée aussi de faire ça tout habillés sous la douche.
Sophie : Cela ne t'a pas plu ?
Dries : Tu plaisantes, c'était fantastique. Mais je te croyais un peu plus...
Sophie : Un peu plus quoi coincée c'est ça. Et tu n'as encore rien vu.
Dries : Finalement, on peut dire que j'ai bien ramé avec toi. Mais cela valait le coup. Si j'avais su que javais juste à te dire 3 petits mots, je te les aurais dis plus tôt. Et j'aurais gagné un temps fou.
Sophie : Tu es en train de me jeter ? Maintenant que tu as eu ce que tu voulais ? Tu n'es qu'un pauvre con.

Et là, il m'embrasse d'une façon très passionnée.

Dries : J'adore quand tu te mets en colère. Tu es encore plus attirante.
Sophie : Tu n'en as pas marre de me faire enrager ?
Dries : J'étais sur que tu monterais directement sur tes grands chevaux en te disant cela.
Sophie : Tu es vraiment qu'un imbécile.
Dries : Peut être, mais c'est avec moi que tu veux être.
Sophie : A cet instant, je ne sais plus trop. Je peux encore changer d'avis.
Dries : Là je ne te crois pas.
Sophie : Et pourquoi donc ?
Dries : Car personne n'est aussi performant que moi au lit donc tu es maintenant comme toutes les autres, tu ne peux plus te passer de mon corps.
Sophie : Tu es bien sur de toi.
Dries : Vu ton ex, cela ne devait pas vraiment être terrible.
Sophie : Tu n'en sais rien.
Dries : C'est sur et je ne veux absolument pas savoir.
Sophie : Tu ne veux pas quelques détails croustillants ?
Dries : Je préfère nettement la petite Sophie bien coincée.
Sophie : J'en ai marre de faire semblant d'être comme ça. Je l'ai suffisamment fait pour faire plaisir à mes parents et à tout le monde. J'ai envie de vivre comme je le veux. Je vais commencer par tirer un trait définitif sur mon passé. Et démarrer quelque chose de nouveau avec toi.
Dries : Je n'y vois aucuns inconvénients.
Sophie : Je vais rentrer et dire à Quentin que c'est réellement fini.
Dries : Bon courage. Mais tu ne peux pas rentrer comme ça.
Sophie : J'ai des veilles affaires que j'ai laissées dans mon bureau. Ca devrait faire l'affaire jusqu'à chez moi. Et toi ?
Dries : J'ai des trucs dans mon casier.
Sophie : Je ne te demande pas dans quel état ils doivent être.
Dries : Dis tout de suite que je ne lave jamais mes affaires.
Sophie : Parce-que tu le fais ?
Dries : Bien sur. Comment crois-tu que mes fringues soient lavés et repassés si je ne le fais pas.
Sophie : Tu as une belle sœur formidable, tu ne l'as pas oubliée n'est-ce pas ?
Dries : Qu'est-ce que tu sous-entends ?
Sophie : Qu'elle m'a dit qu'elle s'occupait de ton linge.
Dries : Je ne lui demande rien. C'est elle qui vient le prendre chez moi.
Sophie : Et tu ne peux pas lui dire non ?
Dries : Je ne veux pas la vexer
Sophie : Mais bien sur. Bon, il faut vraiment que je rentre.
Dries : A cet instant précis, j'ai l'impression de passer pour l'amant.
Sophie : Ce n'est pas vrai.
Dries : Ca y ressemble beaucoup. Tu vas rentrer chez toi retrouver ton copain.
Sophie : Ce n'est plus mon copain. Et je préfèrerais finir la nuit avec toi plutôt que de devoir rentrer chez moi. On se voit demain pour l'entrainement ?
Dries : A demain. Bonne nuit.
Sophie : A toi aussi.

J'ai quitté Dries sur le parking. Et me voici maintenant derrière la porte de chez moi, encore toute mouillés et très très mal habillée. Je vais aller me coucher et parlerai avec Quentin dès demain matin.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant