Une fille coach des diables ?

Chapitre 4

Me voilà devant l'église. J'ai toujours rêvé de ce jour et il est enfin arrivé. Jamais, je n'aurais pensé un jour épouser un homme comme Dries, charmeur, sûr de lui mais tellement adorable au fond. J'ai toujours pensé que j'épouserais un homme comme mon ex Quentin, simple, honnête, à me couvrir de tout et n'importe quoi mais je préfère de loin l'homme qui m'attend (s'il est venu) dans cette église.

Me voici devant l'immense porte, la musique commence. Mon grand-père me regarde et je lui fais signe que nous pouvons y aller. Je n'ai plus peur, je n'ai plus qu'une seule envie c'est de devenir sa femme. J'avance, tout le monde me regarde, peu m'importe, je ne regarde que lui (il est là). Mon grand-père me fait un bisou et je me place au côté de Dries.

Prêtre : Bienvenu parmi nous chers amis. Nous sommes réunis en ce jour pour unir par les liens sacrés du mariage...

Je vais vous épargner les détails inutiles de la cérémonie. Voilà les moments clé de ce mariage.

Prêtre : Y a-t-il quelqu'un qui suppose à ce mariage ? Qu'il parle maintenant ou se taise à jamais.

On a regardé partout, le silence régnait dans la salle et moi je me suis retournée vers Dries.

Sophie : Aucune de tes ex n'est venue. Elles ne devaient pas tenir beaucoup à toi.
Dries (en souriant) : Toi non plus ton cher ex-fiancé n'est pas venu te récupérer.

Toute l'église s'est mise à rire. Ils nous connaissaient bien, il fallait quand même une petite discussion pendant le mariage sinon ça n'aurait pas été nous. Mais, ça n'a pas plu au prêtre.

Prêtre : S'il vous plait taisez-vous. Pouvons-nous continuer ?
Sophie : Bien sur allez-y.
Prêtre : Dries c'est à vous.
Dries : Lorsque je t'ai vue pour la première fois, tu es arrivée avec le président et habillée super sexy donc je me suis tout de suite dis, celle-là je la veux dans mon lit (tout le mondes se mit encore à rire) mais j'ai appris à te connaître, vu que de toute façon tu ne voulais que discuter. Rien à faire, tu ne voulais que parler ou ne pas me parler. Tout dépendait de ton humeur. Au début te faire craquer n'était qu'un jeu et un pari stupide, tout ça à cause de notre supériorité masculine. Mais je n'avais pas pensé que je tomberais éperdument amoureux de toi. Plus tu me résistais plus moi je me retrouvais avec de nouveaux sentiments qui grandissaient en moi. Tu es vraiment la première femme que j'ai vraiment aimée. J'espère du fond du cœur que l'on passera toute notre vie ensemble. C'est ce que je désire par-dessus tout, vivre à tes cotés tout au long de ma vie et te rendre la plus heureuse des femmes. Je t'aime tout simplement.
Sophie (avec les larmes aux yeux) : Pour ma part, je t'ai trouvé vraiment sûr de toi la première fois que je t'ai vu. Je connaissais déjà ta réputation mais tu as à peine ouvert la bouche que j'ai tout de suite compris qu'elle était vraie sur toute la ligne. Tu ne m'as pas lâchée pendant des semaines, c'était comme un jeu pour toi. Et moi, je m'étais promise de ne pas me laisser avoir par tes belles paroles. Regardez où je me trouve aujourd'hui. J'ai tout fait pour te résister même si je ne rêvais que d'une seule chose c'était d'être avec toi, dans tes bras. En plus, tu ne me facilitais pas la tâche pour que je ne m'attache pas. Cela ne m'était jamais arrivé avant de te rencontrer. On a eu et on est les rois des engueulades mais c'est ce qui fait notre amour l'un envers l'autre. J'ai réalisé que je donnerais ma vie pour toi le jour où tu m'as dit que tu quittais toute ta vie pour me suivre. Depuis ce jour je suis une femme épanouie, comblée et la plus heureuse de toutes. Je n'aurais jamais cru que nous puissions en arriver là tous les deux. Je ne veux surtout pas m'arrêter et te quitter en cour de route. Aujourd'hui et pour les jours, mois et années à venir, je veux pouvoir les passer qu'à tes cotés. Je t'aime Dries.
Prêtre : Dries Mertens acceptez-vous de prendre pour épouse Melle Sophie Alice Vanleur ici présente ?
Dries : Oui, je le veux.
Prêtre : Melle Sophie Alice Vanleur acceptez-vous de prendre pour époux Mr Dries Mertens ?
Sophie (le regardant droit dans les yeux) : Tu sais que je peux encore dire non et te planter, toi le grand Dries Mertens en plein milieu de cette église.
Dries : Après-tout, ça sera moi le pauvre à plaindre, je garderai tous les cadeaux pour moi, le super voyage de noces où je rencontrerai des superbes filles et je n'aurai pas à devoir supporter tes colères à longueur de journée.
Sophie : Rien que pour te faire chier encore un peu. Je vais dire Oui.
Prêtre : Bon Melle c'est oui ou c'est non ?