Une fille coach des diables ?

Chapitre 43

La fin se rapproche petit à petit... Je réfléchis à peut être faire un tome 2 mais seulement si vous aimez sinon je me lance pas...

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Dries speaking

Nous étions tous à l'entrainement. La fin de la saison de foot approchait à grand pas. Il ne restait plus qu'un seul match, le plus important. Celui qui déterminerait si nous finissions premiers du groupe de qualifications et donc si nous étions pris pour la coupe du monde. Les choses étaient toujours aussi compliquées avec Sophie. Nous sommes toujours ensembles, mais cette situation devient de plus en plus dure à gérer. Au fur et à mesure que le temps avance, je me rends bien compte que l'on ne pourra pas éternellement se cacher. Nous étions tous en pause. Quand, je sentis les ennuis se rapprocher à grand pas.

Emilie : Mon petit chou.
Marouane : Oui. Comme tu vas ?
Emilie : Marouane comment peux-tu croire que je m'adresse à toi ? Aucune fille normalement constitués, ne pourrait être attirée par toi.
Marouane : Elles disent toutes ça.
Emilie : Oui, elles ont raison. Pousse-toi de mon chemin.
Sophie (à Dries et Eden) : J'ai toujours eu du mal à imaginer Marouane avec une fille, mais je ne m'attendais pas à le voir se taper une fille comme ça.
Dries : C'est-à-dire que...
Eden : Tu es malade ?! Elle ne vient pas pour lui. C'est Dries qui se la tape.
Dries (Ayant vu la tête de Sophie) : Merci.
Eden : Merde. Coach, oublions ce que je viens de dire. En plus, il ne la voie plus depuis longtemps.
Sophie : Pas la peine d'essayer de te rattraper. Je suis loin d'être stupide. Je vous laisse. Je vais voir Roberto.
Emilie : Te voila enfin mon petit chou. Ce gros lourd de Marouane ne voulait plus me lâcher. Il n'a toujours pas compris qu'il n'y a que toi qui compte.
Sophie : Je vous laisse. Ravie de t'avoir rencontrée...
Emilie : Emilie
Sophie : Je m'en souviendrai. Ne t'inquiète pas.
Dries : Attends.
Sophie : Tu as mieux à faire et moi je n'ai pas de temps à perdre.
Emilie : Laisse-la. Elle n'est pas vraiment sympathique celle là. Enfin...
Dries : Qu'est ce que tu viens foutre ici ?
Emilie : Oh. Tu nous la joue énervé ?J'adore te voir en colère. Tu es encore plus à croquer.
Dries : Ok. Arrête. Pourrais-je avoir l'honneur de savoir pourquoi tu débarques ici comme ça ?
Emilie : J'ai des projets pour nous ce soir.

Un peu plus loin. Sophie suivait leur conversation tout en parlant à Roberto.

Roberto : Ca faisait longtemps que l'on ne l'avait pas vue celle la.
Sophie : Elle débarque comme ça souvent ?
Roberto : Avant elle venait tout le temps. Mais, depuis quelques mois on ne la voyait plus. Je pensais que pour une fois dans sa vie, il avait eu la décence d'esprit de la larguer. Mais apparemment, il est toujours aussi volage.
Sophie : Il est sorti longtemps avec ? Je croyais qu'il n'était pas du genre fixe.
Roberto : Ca c'est sur. Il n'est pas avec. C'est juste pour assouvir ses besoins.
Sophie : C'est bon. Je n'ai pas besoin d'en savoir plus.

Retour à Dries.

Dries : Qu'est ce que ça peut bien me faire que tu aies des projets ?
Emilie : Nous avons des projets. Pas, j'ai des projets.
Dries : Il n'y a pas de nous.
Emilie : Je nous ai réservé la chambre, notre chambre dans notre hôtel.
Dries : De quoi tu me parles ?
Emilie : Notre chambre. Ça fait tellement longtemps.
Marouane : Combien de temps ?
Emilie : Un petit moment maintenant.
Marouane : Bah alors Dries. Tu es tombé en panne ?
Dries : Marrant Marouane. Ma vie privée ne te regarde en rien.
Marouane : Oui, mais tu la délaisses. Ce n'est pas très bien de faire du mal aux filles.
Dries : Je ne fais de mal à personne. Enfin, peut être que si. Mais, ce n'est pas du tout à la personne que vous pensez. De plus, Mademoiselle n'a pas de sentiments.
Emilie : C'est injuste ce que tu dis. J'ai de forts sentiments pour toi. Alors, tu passes me prendre à quelle heure ?
Dries : Il n'est pas question que je passe ma soirée avec toi. Ni celles à venir.
Emilie : Ne dit pas ça. Tu n'en penses pas un mot.
Marouane : Tu sais, s'il ne veut pas de toi moi je suis libre comme l'air.
Emilie : Non merci. Tu me dégouttes trop. Dries, qu'est ce qui t'arrive, ça fait plus de 6 mois que tu n'es pas venu me voir.
Dries : Tu ne t'es surement pas ennuyée tout ce temps. Tu as du me trouver un, voir un millier de remplaçants.
Emilie : Oui, peut être pas un millier quand même mais quelques uns.
Dries : Tu n'as pas de boulot ?
Emilie : Bien sur que non. J'ai une assistante c'est fait pour ça.
Dries : Tu devrais peut être y aller. Mon entrainement ne devrait pas tarder à reprendre.
Emilie : Ok. Donc je t'attends pour quelle heure ou tu veux que l'on se retrouve directement à l'hôtel ?
Dries : Tu n'as pas compris que je ne veux pas que l'on se voit ni ce soir ni un autre jour ?
Emilie : Qu'est ce qui se passe ?
Dries : Rien. Je n'ai juste plus envie de te voir. Va donc voir tes autres mecs.
Emilie : Le problème, c'est que c'est toi que je veux.
Dries : Mais moi, je ne te veux plus. Trouves-toi un autre mec ou va voir Marouane.
Emilie : Je ne veux pas aller en voir d'autres.
Dries : Et pourquoi donc ?
Emilie : Car je n'ai jamais trouvé meilleur amant que toi.
Dries : Mais moi si. De toute façon, je ne suis pas libre.
Emilie : C'est une blague ?
Dries : ai-je l'air de plaisanter ?
Emilie : Comment ? tu ne peux pas être sérieux ?
Dries : Et pourtant c'est le cas.
Marouane : Tu n'es donc plus célibataire Dries ? Et les gars rapprocher-vous Dries à une importante déclaration à faire.
Dries : De quoi je me mêle Marouane ?
Emilie : Pourquoi tu ne réponds pas à la question ? Elle est pourtant simple. Tu es célibataire ou pas ?

De l'autre coté du gymnase.

Sophie : Qu'est ce qui se passe encore ?
Roberto : Je ne sais pas. On devrait aller voir ce qui se passe.
Sophie : Oui. Tu as raison.

Dries speaking

Jamais il ne pourra la fermer celui là. Déjà, qu'il est loin d'être très intelligent mais en plus il arrive toujours à me mettre hors de moi. J'étais déjà dans une sacrée galère mais lui il ne trouve pas d'autre moyen que de m'enfoncer encore plus. V'là que tout le monde se rapproche. Mais, le pire c'est que Sophie arrive avec Roberto.

Roberto : Pourrait-on savoir ce qui se passe encore ici ? Dries.
Marouane : Ouhouj Dries tu es encore avec nous ?
Dries : Oui.
Emilie : Donc. Tu es seul ou pas ? Car, si tu es libre rien ne nous empêche de se voir.

Et là je croise le regard de Sophie. Son regard en dit long. Si elle pouvait me tuer sur place à ce moment même, elle ne se gênerait pas. Je fais quoi là ?

Dries : Vous rendez compte de ce que vous êtes en train d'insinuer là ? Moi en couple, plutôt mourir. Vous me connaissez pourtant.
Emilie : Ah. Je savais bien que tu ne pouvais être avec quelqu'un. De toute façon, il n'y a que moi qui suis capable d'assouvir tous tes fantasmes. Donc rendez-vous, 20H00 devant l'hôtel.
Dries : Euh attend.
Emilie : Il faut se faire quand même un peu désirer. A ce soir, mon petit chou.

Sophie speaking

Je vais la tuer et lui aussi par la même occasion. Mais, je vais commencer par elle. Quelle pauvre fille «De toute façon, il n'y a que moi qui suis capable d'assouvir tous tes fantasmes » pétasse. Et lui, il ne manque pas d'air « moi en couple, plutôt mourir » là c'est sur qu'il va mourir et je vais même l'enterrer de mes propres mains.

Kevin : Alors, comme ça tu voulais nous faire croire que toi le Grand Dries était en couple ? Remarque, si tu lui avais dit oui, tu t'en serais surement débarrassée. A moins, que finalement, c'est toi qui voulait te faire désirer.

Dries speaking

J'allais répondre quand elle se mit à crier.

Sophie : Bon ça suffit maintenant, vos histoires de cul vous les réglerez plus tard. On se remet au travail. Pour la peine, vous allez courir jusqu'à ce que je désire que ça sera suffisant.
Marouane : Bah Coach. Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous aussi votre copain nous a interrompu pendant deux entrainements. On ne ta rien dit.
Thibault : Tu ferais mieux de te la fermer pour une fois.
Sophie : Allez courir.

Plus tard durant l'entrainement.

Roberto : Ils devraient peut être arrêté.
Sophie : Non, je ne crois pas.
Roberto : Ils sont crevés.
Sophie : Encore un peu d'effort. Cela ne leur fera pas de mal.
Roberto : Regarde, ils ne vont pas tenir encore longtemps.
Sophie (en criant) : Tu sais quoi tu me fais chier. Non, en faite vous me faites tous chier aujourd'hui. Toi, si tu crois être plus doué que moi. Tiens prend ça. Tu n'as qu'à finir l'entrainement puisqu'apparemment, je ne sais pas comment il faut faire.

Elle vient de lui balancer son sifflet en pleine figure et a franchi la porte du gymnase en claquant tellement fort la porte que ça a raisonné dans tout le gymnase. Je crois que je vais me prendre une de ses sauces. Elle a réussi à nous faire courir pendant plus d'une heure à un rythme fou. Heureusement que Roberto est intervenu, pour une fois il n'a pas été trop con. Sinon, on serait surement encore en train de courir. L'entrainement prit fin après sa sortie.

Eden : Tu es dans une sacrée merde vieux.
Dries : Je ne te le fais pas dire. Mais, elle a pêté un câble toute seule.
Eden : Dois-je te remémorer comment il n'y a pas si longtemps un joueur d'une équipe adverse a fini ? Horizontalement, il me semble.
Dries : Ok. J'ai compris. Mais, ça ne va pas m'aider à grand-chose.
Eden : Tu dois aller la voir.
Dries : Tu es déjà allé la voir quand elle est comme ça ?
Eden : Oh non. Je ne veux même pas essayer. Pour rien au monde, je voudrais être à ta place à l'heure qu'il est.
Dries : C'est sympa. Tu me remontes vachement le moral.
Eden : Courage elle ne va pas te tuer. Enfin, elle pourrait peut être vu comment elle est partie.
Dries : Cela ne présente rien de bon. La manière dont elle est partie.
Eden : Je ne veux pas t'enfoncer un peu plus. Mais, déjà que l'autre débarque. Ce n'est pas très malin. En plus, elle ajoute qu'elle est la seule à combler tes fantasmes et toi tu as quand même dit des choses qui ne se disent pas.
Dries : Si j'ai dit ça, c'est parce que les autres me connaissent et qu'ils n'iront pas chercher plus loin. Elle sait très bien que je ne pensais pas un mot de ce que j'ai dit. C'était pour les faire taire.
Eden : Ce n'est pas moi qu'il faut convaincre.
Dries : Elle me connaît. Elle sait bien que ce n'est pas vrai.
Eden : Courage mon pote.