Une fille coach des diables ?

Chapitre 41

On est fin mai et avec Dries hormis nos incessantes disputes, tout se passe bien. On est un coup chez lui, et l'autre fois c'est chez moi. C'est vrai que cette relation n'est pas toujours évidente. A l'entrainement on doit être discrets, on évite de sortir en public à Bruxelles ou la dernière option nous allons chez ses parents. On part régulièrement en week-end ou pour passer la journée là-bas. Cela nous change car là on peut se promener ensemble. Aujourd'hui, nous sommes mardi, on est invités chez Marie avec Aurelie et Eden également. Je vous rassure Eden n'a rien dit à l'équipe et reste discret quant à ma relation avec Dries qui dure depuis plus d'un mois.

Sophie : Dries dépêches-toi ! On va être en retard.
Dries : Oui, j'arrive. Tu n'as pas vu ma montre ?
Sophie : Regarde sur la commode.
Dries : Je ne la trouve pas.
Sophie : Ou tu l'as laissée hier soir ?
Dries : Je ne m'en souviens plus.
Sophie : Elle n'est pas dans la salle de bain ?
Dries : Non. C'est là que je suis allé voir en premier. Tu veux bien monter pour m'aider à la retrouver au lieu de crier d'en bas ?
Sophie : Tu es chiant. Bon, tu en a fais quoi quand tu as pris ta douche hier ?
Dries : Je ne sais plus. Je viens de te le dire.
Sophie : Elle n'est pas chez toi ?
Dries : Non, je l'avais hier lorsque je suis rentré ici.
Sophie : Elle ne peut pas être bien loin.
Dries : Si tu n'avais pas la manie de repasser derrière moi pour ranger toutes mes affaires. On n'aurait pas de problèmes.
Sophie : Tu perds ta montre tout seul. Et ça va être en plus de ma faute. Si tu ne laissais pas tout traîner, je n'aurais pas à les ranger.
Dries : Laisse où c'est. C'est très bien où c'est posé.
Sophie : Oui, et après on ne pourra plus mettre un pied devant l'autre. D'ailleurs, comment se fait-il que ton appart soit si propre vu le peux de rangements que tu fais ici.
Dries : Je suis tout le temps chez toi, donc ça ne bouge pas beaucoup.
Sophie : Fiche toi de moi. Avant tu y vivais bien. Oh, j'ai trouvé, Marie vient aussi faire le ménage.
Dries : Pas dut tout.
Sophie : Alors, c'est quoi la ruse ?
Dries : Il n'y en a pas.
Sophie : Dis-moi ou je te laisse les corvées de la maison durant les semaines à venir.
Dries : Oulla non merci. J'ai une femme de ménage, si tu veux tout savoir.
Sophie : Tu vois ce n'est pas compliqué de l'admettre.
Dries : Enfin, ca ne me donne toujours pas ma montre.
Sophie : Ce n'est pas moi qui l'ai eue entre les mains. Si je l'avais eue on saurait où elle se trouve et je te le dirais. Déjà, que nous ne sommes pas à l'heure, alors je ne perdrais pas mon temps à chercher ta fichue montre si je savais où elle est. De plus, tu as vraiment besoin de l'avoir ?
Dries : Oui, je veux mettre ma montre.
Sophie : Tu es soulant. Le pire c'est que quand je te demande l'heure, tu regardes sur ton Iphone.
Dries : Peut être mais je veux ma montre.
Sophie : Arrête de faire l'enfant. On la cherchera en rentrant.
Dries : Non, je veux la mettre. Je ne pars jamais sans l'avoir.
Sophie : Je vais te la faire bouffer ta fichue montre quand tu vas la retrouver.
Dries : Calmes toi.
Sophie : Tiens la voila. Tu l'as mise sur la table de chevet du lit. Surement hier, lorsque tu es rentré.
Dries : Oui, seul comme toujours.
Sophie : On ne va pas revenir là-dessus. Tu savais que je devais bosser pour notre match en extérieur de samedi.
Dries : Oui, mais tu n'étais pas obligée de rentrer aussi tard. Je me suis endormi.
Sophie : Aller on y va. Ou tu veux encore un truc que l'on va chercher pendant des heures ?
Dries : Si tu n'es pas contente, je rentre chez moi ce soir.
Sophie : Pas de soucis. On y va.

Je venais d'arriver devant ma voiture. J'allais monter dedans.

Dries : Pourquoi tu montes dans ta voiture ? On ne prend pas la mienne ?
Sophie : Toi oui et moi je prends la mienne. Comme ça après le repas chacun repart chez lui. C'est plus pratique.
Dries : Attend, je ne parlais pas sérieusement quand je t'ai dit que je rentrerais chez moi. Au pire, je pensais que tu viendrais chez moi.
Sophie : On se retrouve chez ton frère. Je connais le chemin. A tout à l'heure. Qu'est-ce que tu fais ?
Dries : Vu que tu as décidé d'être chiante, on va prendre ta voiture. Aller démarre. On n'est déjà pas super en avance.
Sophie : La faute à qui ? Je te préviens, je te redépose chez toi après ou alors tu dormiras dans ta chambre chez ton frère.
Dries : Très marrant. Juste une chose, si on pouvait éviter de se faire la tête ou de dire que l'on vient encore de s'égueuler, cela m'arrangerait.
Sophie : Si ça peut te faire plaisir. En plus t'a pas tord. Ils vont finir par nous tuer à force de nos disputes.
Dries : Heureusement ce n'est jamais très méchant. Mais faut toujours que tu trouves le truc pour que ça démarre.
Sophie : Ce n'est pas moi qui ne retrouve pas mes affaires.
Dries : Si tu étais rentrée avec moi hier, on n'aurait pas eu à la chercher.
Sophie : Stop. On ne parle plus, jusqu'à chez Marie.