Chapitre 10

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Je vous ai laissés il y a 5 ans jour pour jour. Nous sommes aujourd'hui le 28 Juin 2022. Il y a 5 ans déjà que Dries me suivait à Bruges. Vous avez pu découvrir au travers de ces derniers chapitres, que nous avons vécu ensembles des magnifiques moments. Notre vie avec les jumeaux n'a pas toujours été simple mais nous nous en sommes toujours ressortis plus forts et amoureux.

Nous sommes le 28 Juin 2022, les jumeaux ont 3 ans déjà aujourd'hui. C'est une belle date n'est-ce pas ? Il faut que je vous laisse tout le monde m'attend.

Kwinten : Maman, tu viens ?
Sophie : J'arrive.
Tout le monde : Joyeux anniversaire Kwinten et Nathan.
Nathan : Cool. Il est beau le gâteau. C'est toi qui l'as fait maman ?
Sophie : Bien sûr.
Kwinten : J'ai faim.
Dries : Doucement les gars.
Marie : Tu t'es améliorée en cuisine.
Dries : C'est d'être mariée à moi.
Marie : Bah voyons.
Sophie : Dans un sens, il a raison. J'en avais plus que marre de ses petites réflexions comme quoi sa maman et sa chère belle-sœur faisaient à manger.
Aurelie : Tu as toujours cuisiné ?
Sophie : Oui, des plats simples. Mais monsieur a été habitué à des plats plus compliqués de temps en temps.
Dries : Ce n'est pas vrai. Je n'ai jamais dit ça.
Antoine : Pourquoi personne ne te croit ? On te connait, si Marie préparait a mangé, tu trouvais toujours une excuse pour passer et donc rester manger.
Dries : Je voulais voir mon neveu.
Eden : Bein voyons.
Kwinten : C'est quand on ouvre les cadeaux ?
Nathan : Oui c'est quand ?
Sophie : Quand vous serez sage.
Nathan : J'ai rangé ma chambre.
Sophie : Et les jeux de ton père ?
Nathan : C'est Kwinten qui a joué avec, pas moi.
Kwinten : Oh, ce n'est même pas vrai. Et toi tu as piqué les feuilles de maman pour dessiner.
Sophie : Nathan Mertens.
Nathan : J'avais plus de feuilles. Désolé, je te les rends si tu veux.
Sophie : Non, c'est bon. Garde-les.
Kwinten : Et moi, je peux aussi garder les jeux de papa.
Sophie : Vois ça directement avec lui.
Dries : Hors de question.
Kwinten : S'il te plait.
Dries : Non, tu es trop petit.
Kwinten : Maman, elle est plus gentille. Elle a donné à Nathan, ce qu'il voulait.
Dries : ça n'a pas la même valeur.
Matthieu : Laisse Kwinten, il ne faut pas toucher à ses jeux. C'est sacré. Viens, on va jouer avec ceux que j'ai ramené.
Kwinten : D'accord.
Nathan : Je peux venir aussi ?
Matthieu : Biens sur. Aller venez. Sam tu viens aussi ?
Sam : Je peux maman ?
Aurelie : Bien sûr. Mais fait attention aux jeux de ton tonton.
Kwinten et Nathan : Cool.
Marie : Dur la vie de parents.
Dries : Ce n'est pas envident.
Sophie : Tu parles toi. Tu n'es jamais là.
Dries : Je m'entraine.
Sophie : Oui, c'est ça. Tu t'entraines vachement quand tu vas boire un verre avec l'autre pétasse au coin de la rue.
Dries : Tu ne vas pas recommencer avec ça ?!
Sophie : Et pendant ce temps, c'est qui, qui se tape les gamins, la maison, les courses et je m'occupe même de notre chien.
Marie : Ce qui a de bien c'est que vous n'avez pas changés en 5 ans.
Antoine : Toujours aussi conflictuelle.
Sophie : Désolée.
Marie : Ne t'en fais pas. La vie de mère et de femme n'est pas toujours facile à concilier.
Antoine : Nous aussi, on s'engueule.
Dries : Surement pas autant que nous.
Eden : ça a toujours été comme ça. Et dans tous les couples, il y a des hauts et des bas.
Dries : Tu dors souvent sur ton canapé de salon ?
Eden : Non, peut être que finalement, on n'est pas comme vous.
Marie : Tu le vire dans le salon ?
Sophie : ça va me retomber dessus. Oh, faut qu'il arrête. Il n'y dort pas non plus autant que ça. Si c'est comme ça, la prochaine fois, c'est moi qui y dormirai. De toute façon, ça ne change pas grand-chose que l'on dorme ensemble ou pas. Vu que l'on dort seulement.
Antoine : T'as des pannes cher frère ?
Marie : ça, ça m'intéresse.
Dries : Bien sûr que non. Mais, ce n'est pas facile avec nos vies. On ne fait que de se croiser. Et, elle est toujours crevée.
Sophie : ça va être de ma faute maintenant. Il n'y a pas si longtemps, j'avais viré les jumeaux au lit. Et je m'étais préparée pour passer la soirée avec toi. Et toi quand tu es rentré, tu n'as même pas vu qu'ils n'étaient pas là, tu n'as même pas vu que j'avais passé tu temps à m'habiller et à faire à diner pour nous deux. Et tu m'as dit quoi ? Hein ? « Je suis crevé, je prends une douche et je me couche. Tu diras bonne nuit pour moi aux jumeaux. »
Dries : J'étais crevé.
Sophie : Ce n'est pas le moment de toute façon.
Nathan : Maman, regarde mon dessin.
Sophie : Il est joli.
Kwinten : C'est moche Nate, regarde le mien. Il est plus beau.
Sophie : Ils sont tous les deux beaux.
Kwinten : Non, le mien est mieux.
Nathan : Non, c'est le mien.
Matthieu : Les gars, c'est le mien.
Kwinten et Nathan : Oh, c'est beau.
Sam : Et le mien, il est beau aussi.
Matthieu : Bien sûr. Allez venez, on va jouer au ballon.
Nathan : On peut y aller ?
Dries : Oui. Matthieu, tu fais attention à eux.
Matthieu : Je ne suis pas un bébé.
Kwinten : Moi, non plus. Mais, maman si.
Matthieu : Quoi ?
Nathan : C'est un bébé, papa il l'appelle toujours comme ça.
Kwinten : Donc c'est maman le bébé.
Matthieu : Bon, on va jouer.
Marie : Alors comment va mon bébé aujourd'hui ?
Sophie : Très drôle Mar.

Tout le monde se mit à rire. Le reste de la soirée se passa bien. Nous logions tout le monde chez nous ce soir. Aurelie, Marie et moi nous avons couché les enfants. Sam était la seule fille, mais elle s'entendait super bien avec les garçons qui eux faisaient très attention à elle. Nous sommes redescendus. Et nous avons bavardé tous ensembles.

Eden : Alors, les jumeaux ont grandi. Ils ont déjà trois ans. C'est pour quand le 3ème ?
Dries : Jamais. Ce n'est déjà pas tous les jours marrant. Alors, stop. On s'arrête là. C'est déjà bien. Et toi le 2ème ?
Eden : Nous, on ne voulait que Sam. On est bien trop pris. Et n'oublie pas que maintenant, j'entraine les diables depuis 2 mois, à cause de ma cheville.
Sophie : Bienvenue au club.
Eden : N'empêche, dire que vous ne vouliez qu'un enfant. Vous vous êtes retrouvés avec deux d'un coup.
Antoine : Quand mon frère fait quelque chose, il ne le fait pas qu'à moitié.
Aurelie : Oh, vous êtes vaches.
Sophie : N'empêche, je ne verrais plus ma vie sans eux. Tous les deux.
Dries : Sympa pour moi.
Sophie : Ce n'est pas pareil.
Dries : Donc, tu pourrais vivre sans moi ?
Sophie : Je n'ai pas dit ça non plus. Mais, ce sont mes enfants. Je les ai portés, mis au monde et je m'en occupe depuis trois ans.
Dries : Sans moi, tu ne les aurais pas.
Marie : Toutes les mères sont comme ça. Si demain, tu me demandes de choisir entre mon fils et mon mari. Il n'y a pas photo.
Dries : Finalement, même toi tu es sur la sellette comme moi. Méfie-toi, si ton fils ne veut plus de toi. Tu vas te retrouver à la rue.
Antoine : Ah ah, toi plus vite vu qu'ils sont deux n'oublie pas.
Eden : Moi, je n'ai pas le problème.
Aurelie : C'est ce que tu crois. Je suis à 200% d'accord avec elle.
Dries : Ne t'inquiète pas Eden, on te laissera une place dans la maison d'Antoine et de moi.
Sophie : T'es nul. Mais, je n'ai pas l'intention de te quitter ou de te foutre dehors. Sauf si tu continues de voir l'autre pétasse.
Dries : J'ai imprimé. Ne t'en fais pas.
Antoine : Au faite, pourquoi papa et maman ne sont pas là ?
Dries : Ils sont partis en voyage d'affaire mais ils ont offert deux supers vélo aux jumeaux.
Sophie : Les vélos sont magnifiques. Ils sont de super grands parents.
Marie : Oui, Matthieu est toujours aussi pourris.
Sophie : Même si on est loin, ils nous envoient très souvent des cadeaux pour les jumeaux. Heureusement qu'ils sont là. C'est les seuls grands parents qu'ils ont.
Marie : Toujours pas de nouvelles de tes parents ?
Sophie : Non, ils ne m'ont jamais pardonné pour Quentin...
Dries : En ma présence, on évite de parler de lui.
Sophie : Oh, c'est du passé. Et pour finir ma phrase, vu que j'ai décidé de choisir Dries et en plus de l'épouser vous imaginez bien. En plus, ils n'ont même jamais vu les jumeaux.
Marie : Kwinten et Nate ne demandent pas après eux ?
Dries : Je leur ai dit qu'ils travaillaient beaucoup mais qu'ils les aimaient très fort.
Sophie : Ce n'est pas moi qui voulait leur dire ça, c'est lui.
Dries : C'est mieux pour eux qu'ils apprennent la vérité plus tard.
Sophie : Ce qui fait que l'on ment à nos enfants.
Dries : On ne sait pas de quoi l'avenir est fait.

On a discuté encore un petit moment, puis nous sommes tous allés se coucher. Je me suis endormie tout de suite, crevée comme souvent ces derniers temps.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant