Une fille coach des diables ?

Chapitre 6

Deux semaines étaient passées depuis, et on avait remporté le match contre Chypre (2-4). J'étais devenue très amie avec Roberto, on s'entendait plutôt bien. Avec Marie on se téléphonait énormément et on devait se voir bientôt. Aurelie était actuellement partie en tournage en Australie.
En ce qui concerne l'équipe, on ne pouvait pas dire que tout étais parfait, ils pouvaient être des anges et le lendemain être de véritables monstres. Et Dries dans tout ça, c'est lui la perle. Il n'arrête pas de me draguer, mais j'avais la nette impression que pour lui ce n'était qu'un jeu. Je ne pourrais même pas le décrire, mais je dois bien admettre que ça me plaisait, aussi bizarre que cela puisse paraitre. D'ailleurs, c'est le seul à m'appeler Soph et ce bien sur, quand nous sommes que tous les deux. C'est étrange mais je n'arrive pas à lui dire de ne pas m'appeler comme ça.

Après l'entrainement, j'étais en train de ranger le matériel avec Roberto.

Roberto : Sophie, je voulais te demander un truc. Ça fait presque un mois que tu es à Bruxelles et que tu travailles ici et on ne s'est jamais vus en dehors de nos heures d'entrainement.
Sophie : C'est vrai tu as raison.
Roberto : Est-ce que un petit restaurant ce soir te dirait ?
Sophie : Oui pourquoi pas ça me changera un peu de ma grande maison vide.
Roberto : Super, je passe te prendre ce soir à 20h, chez toi ?
Sophie : Ok, à ce soir. Bye.

Il est 18h passé quand je rentre chez moi, je suis allée prendre une douche et me préparais pour le diner avec Roberto de ce soir.

Il est presque 20h, quand on sonna à ma porte.

Roberto : Oh, Sophie, t'es très belle habillée comme ca.
Sophie : Merci pour le compliment, et c'est vrai que ça change de ma tenue de foot qui je dois avouer, est parfois loin d'être très sexy.

On se mit à rire tous les deux tout en se dirigeant vers sa voiture. Il me conduit jusqu'à un petit resto « El pasta ». C'était un petit truc très simple et très conviviale. On s'installa et tout le repas se passa super bien.

Roberto : Alors, comment était le petit resto ?
Sophie : C'était géniale et très sympa.
Roberto : Vu que ça fait un petit moment que l'on est ici, est-ce que tu veux que l'on bouge ?
Sophie : Oui, avec plaisir.

Roberto régla l'addition, et on partit se promener sur le long du canal du midi.

Roberto : Est-ce que tu veux ma veste, il fait un peu froid ?
Sophie : Je te remercie mais ça va aller puisque l'on marche.

On continua de marcher et ce qui devait arriver arriva, on s'embrassa et j'avoue qu'à ce moment précis je me sentis très bien. (on s'en fou qu'ils aient 20 ans de différence, faites comme si il n'y avait pas cette différence d'âge)

Roberto : Tu veux que je te ramène ?
Sophie : oui, je veux bien.

Roberto me raccompagna jusqu'à ma porte et on s'embrassa une dernière fois avant de se quitter.

Roberto : A demain, ma belle.
Sophie : A demain et bonne nuit.
Robert : Je passe te prendre demain pour l'entrainement ?
Sophie : Avec plaisir.

Je rentra chez moi et je m'endormis aussi vite que je me suis couchée.
Le lendemain, je me réveilla, me prépara, j'ai aussi fait tout ce que l'on doit faire dans une maison et je mangea un morceau. On sonna à la porte, c'était Roberto. Je le fis entrer après s'être embrassés.

Roberto : Bonjour toi !
Sophie : Salut toi ça va depuis hier ?
Roberto : Oui mais tu m'as énormément manqué.
Sophie : A vrai dire, toi aussi.

Sur ce, nous sommes partis pour l'entrainement. Arrivés sur le parking, je dis à Roberto...

Sophie : Je préfère que l'on reste discrets sur notre couple.
Roberto : Pourquoi ça ?
Sophie : Ce n'est pas contre toi, c'est à cause de l'équipe. J'ai déjà beaucoup de mal à me faire respecter.
Roberto : Tu es sure qu'il n'y a que ça ?
Sophie : je ne vois pas ce qu'il pourrait y avoir d'autre.
Roberto : Tu donnes juste l'impression de tromper quelqu'un en sortant avec moi.

Je partis vexée de la voiture en prenant bien soin de claquer la porte. Mais plus je marchais en direction de mon bureau, plus cette dernière phrase raisonnait au fond de moi. Peut-être qu'il avait raison en fait.