Chapitre 38

1.2K 58 1
                                    

Mme Vanleur : Combien de temps crois-tu que vous allez pouvoir vivre comme un petit couple sympathique sans soucis ?
Sophie : Je n'en peux plus. Laissez-moi faire ma vie. Vous êtes les troisièmes personnes qui débarquez ici en deux semaines de temps et qui veulent me ramener à Paris. Je n'avais plus de nouvelles de vous tous depuis que je suis partie. Et là comme par magie parce-que je suis une femme heureuse et épanouie maintenant, vous venez tous me faire chier un par un. Vous ne supportez pas l'idée que je vous ai échappée, que je suis heureuse sans vous et surtout que je n'ai jamais été aussi bien qu'en ce moment. Et ça vous ne le supportez pas.
Mme Vanleur : Si tu le prends ainsi. Nous ne sommes pas venus dans le but de te faire du mal. Mais pour que tu te rendes comptes que cette vie et surtout cette relation si on peut appeler ça comme ça ne te mènera nulle part et est surtout vouée à l'échec et va te faire souffrir. Tu l'as dit toi même.
Sophie : J'ai pensé ça par le passé. Mais maintenant j'ai envie de croire que l'on peut aussi être heureuse et que tout le monde peut évoluer.
Mme Vanleur : Tu as vu, même ta meilleur amie a été trompée.
Sophie : Qui ça ?
Mme Vanleur : Tu en oublies même tes amies.
Sophie : Je n'avais quasiment pas d'amies à Paris.
Mme Vanleur : Ashley, et pourtant son copain n'était pas du genre à la tromper.
Dries : Ce qui a de bien avec vous c'est que vous supposez que je vais la trahir mais vous ne vous imaginez pas que cela a déjà pu être fait.
Mr Vanleur : Je vais...
Sophie (à Dries) : T'es vraiment chiant quand tu t'y mets.
Dries : C'était trop tentant.

Je me suis approchée de Dries et l'ai embrassé.

Mme Vanleur : Nous sommes là. Je vous rappelle.
Sophie : Vous n'avez qu'à partir. Personne ne vous a dit de rester, personne ne vous retient et encore moins moi.
Mr Vanleur : Je n'en ai pas encore fini avec toi et surtout avec lui.
Dries : Allez-y parlez, que l'on puisse en finir vite fait et que vous partiez de chez moi.
Mme Vanleur : Sophie, ne me dis pas que vous vivez ensemble.
Dries : C'est une façon de parler. Mais, si cela vous énerve encore plus...
Sophie : C'est exact nous vivons ensembles.
Mr Vanleur : Sophie Alice Vanleur, tu dépasses vraiment les bornes.
Sophie : Tant mieux, comme ça vous évacuerez plus vite de ma... notre maison.
Mme Vanleur : Sophie que crois-tu ? Il ne s'intéresse à toi que pour ton argent et surtout ta classe social.
Dries : Là pour une fois je suis complètement d'accord avec vous.
Sophie : Hein ?
Dries : Oui, depuis le début, je ne m'intéresse qu'à son argent, à sa classe sociale, à ce que ses relations vont bien pouvoir m'apporter mais par-dessus tout au fait de la corrompre à coucher avec un mec comme moi.
Mme Vanleur : Sophie, tu vois ce que l'on essaie de te dire.
Sophie : Qu'il est en train de se moquer de vous. Dries sait juste que je n'ai jamais manqué de rien au niveau financier. Et pourtant...
Dries : Elle m'avait déjà fait craquer.
Sophie : Il ne sort pas avec moi pour ça.
Mr Vanleur : De toute façon Sophie Alice, si tu ne rentres pas avec nous. Tu peux dire adieu à ton compte en banque bien garni.
Dries : Vous la faite chanter.
Mr Vanleur : Mêle-toi de tes affaires. C'est à cause de toi qu'elle va se retrouver ruinée.
Dries : Mais....
Sophie : Laisse Dries. Je vais vous donner mes cartes de crédit. Tenez les voici. De toute façon, si vous m'aimez vraiment, vous vous seriez aperçu que depuis que je suis arrivée ici, je ne me suis plus servie de mes cartes. Le compte en banque n'a pas bougé. Je vis avec ce que je gagne.
Mme Vanleur : Ce qui explique que ta maison soit si pauvre en matière de décoration.
Sophie : Je n'aime pas vraiment en avoir trop. Et ma maison est très bien comme elle est. Elle n'a pas à vous plaire.
Mr Vanleur : Je bloque tes comptes mais ne viens pas pleurer quand tu seras à la rue.
Dries : Cela n'est pas prêt d'arriver. Tant que je serai avec elle, je ne la laisserai pas dans la merde. Et je me fou pas mal de ce qu'elle pouvait bien avoir en banque. On a absolument pas besoin de votre argent. Cela vous évitera de vouloir contrôler notre vie à tous les deux.
Mr Vanleur : Cesse de parler comme si vous alliez finir votre vie ensembles.
Sophie : Pour le moment, on est ensembles.
Mme Vanleur : Pourrait-on s'entretenir avec toi seuls à seuls ?
Sophie : Vous pouvez parler ici. Je n'ai rien à cacher à Dries.
Mr Vanleur : Sophie, ma puce. Nous sommes venus ici non pas pour te ramener avec nous. Mais, pour t'envoyer à New York.
Sophie : Qu'est-ce que j'irais bien faire à New York ?
Mme Vanleur : Ce que l'on aurait du faire plus tôt.
Sophie : Vous ne m'envoyez pas en pension ou un autre truc comme ça ? Je suis majeure je vous rappelle.
Mr Vanleur : Nous ne t'y envoyons pas de force. Mais, tu vas y aller de ton plein grée quand tu sauras pourquoi nous t'envoyons là-bas.
Sophie : J'aimerais bien savoir ce qui pourrait me faire partir ici et surtout en direction de l'Amérique. Le plus important pour moi en ce moment se trouve ici.
Mme Vanleur : Je peux l' annoncer ?
Mr Vanleur : Vas-y, je t'en prie.
Sophie : Bon, vous allez parler. On dirait des gamins.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant