Chapitre 35

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Me voilà dans mon bureau avec Roberto qui cherchait par tout moyen de savoir avec qui je peux bien être. Il est maintenant 20H00, cela faisait environ 2 Heures que l'on étudiait pour le match quand mon portable se mit à sonner.

Sophie : Allo.
Marie : Hello, Soph. Ca va ?
Sophie : Très bien et toi ?
Marie : Super.
Sophie : Que me vaut ton appel ?
Marie : Je voulais prendre de tes nouvelles vu que tu n'as même pas dit à ta meilleure amie que tu étais fiancée.
Sophie : Tu vois tu l'as su quand même. Et j'ai même prévu de t'inviter à mon mariage.
Marie (à Antoine et à Dries) : Elle m'invite à son mariage et pas toi.
Sophie : A qui tu parles ?
Marie : A Antoine et à son frère.
Sophie : Dit à Antoine qu'il est aussi invité.
Marie (à Antoine) : Tu es aussi invité à son mariage.
Antoine : Remercie-la. Et dis-lui que c'est avec grand plaisir que je viendrai.
Marie : Il te remercie et dit qu'il viendra avec grand plaisir. Au fait, c'est programmé pour quand ?
Sophie : Dès que je lui aurai dit oui. Mais, vu que je ne le lui dirai jamais. Le pauvre Antoine devra attendre longtemps avant de venir à mon mariage que ce soit avec Quentin ou avec un autre.
Antoine : Alors, c'est pour quand ?
Marie (à Antoine) : Quand elle lui dira oui. Elle précise que tu vas devoir attendre longtemps avant de la voir en robe de mariée.
Antoine : C'est sur que je ne suis pas prêt d'y aller et de la voir. Vu avec qui elle sort en ce moment, ce n'est pas prêt d'arriver. (Dries lui mit une claque) Et calme, ça fait mal.
Sophie : Qu'est-ce qu'il se passe ? J'entends Antoine crier.
Marie : Il vient de se prendre une claque par Dries. Tu devrais les voir, de véritables gamins. Même Matt est plus calme.
Sophie : Ne t'inquiètes pas, je te crois. Mais pourquoi il lui a mis une claque ?
Marie : Antoine a dit qu'il n'était pas prêt d'être invité à ton mariage vu avec qui tu sors en ce moment.
Sophie : Il n'a pas tord.
Marie (à Antoine) : Tu l'as payée ou quoi ?
Antoine : Quoi ?
Marie : Elle te donne raison.
Antoine : Elle est juste très intelligente tout comme moi. A moins que mon cher frère ici présent n'aie envie de se mettre à genoux.
Dries : T'es vraiment chiant.
Marie : Ca va ne tu ne te lances pas trop de fleurs.
Antoine : Non, ça va.
Sophie : Qu'est-ce qu'il dit ?
Marie (à Sophie) : Cela serait plus facile si tu étais là.
Sophie : J'ai du boulot.
Marie : Ah bon ça t'arrive ?
Sophie : Bien sur d'ailleurs, j'étais en plein travail quand tu m'as appelée.
Marie : Ok. Il dit qu'il est très intelligent tout comme toi.
Sophie : Remercie-le.
Marie (à Antoine) : Elle te remercie.
Antoine (à Marie) : Sérieusement chérie, tu imagines Dries faisant sa demande ? En plus, tu as vu l'autre à fait la totale. Il s'est mis à genoux, devant tout des gens qu'ils ne connaissait pas et a apporté la bague de Venise.
Dries : Je suis là je te rappelle. Pas la peine de remuer le couteau.
Marie : Il n'a pas tord sur ce coup là.
Sophie : Qu'est-ce qu'il se passe encore ? Je vous entend rire.
Marie : Antoine a dit une connerie et on imagine la scène c'est tout.
Sophie : C'est quoi comme truc. Moi aussi, je veux imaginer.
Marie : Vaux mieux pas, laisse tomber.
Roberto (à Sophie) : A qui tu parles ?
Sophie : C'est Marie.
Roberto : Ok, passes-lui le bonjour de ma part.
Marie : Tu causes à qui aussi toi ? Donne le bonjour à Aurelie.
Sophie : Elle n'est pas à Bruxelles. Et de toute façon, je ne suis pas chez moi.
Marie : T'es où ?
Sophie : T'es curieuse, je suis encore dans mon bureau. On bosse sur le match de samedi.
Marie : Qui ça on ?
Sophie : Avec Roberto. D'ailleurs, il te donne le bonjour.
Marie : Merci. Dis-lui que je lui donne le bonjour aussi et que j'espère que l'équipe va reporter le match samedi.
Sophie : On y travaille. Roberto, Marie a dit que l'on devait gagner le match de samedi.
Roberto : Il n'y a aucune raison que l'on perde. Sauf si les joueurs ne sont pas assidus à l'entrainement.
Sophie : On ne va pas recommencer. Ca arrive à tout le monde d'être en retard. Même moi, je l'étais. Mar', il a dit qu'il n'y avait aucune raison que l'on perde le match.
Antoine (à Dries) : La conversation à l'air très compliquée.
Dries : Ce n'est pas bien d'écouter les conversations de ta femme.
Antoine : Comme si tu ne le faisais pas.
Dries : Je n'ai pas de femme donc techniquement je ne peux pas le faire. Mais, je la laisse vivre sa vie.
Antoine : Ouais, tu dis ça. On en reparlera.
Dries : Il n'y a rien à en redire.
Marie (à Sophie) : Bon, je vais peut être te laisser. Vu que tu as soit disant du boulot. Enfin, j'aimerais être une petite souris pour voir ce que vous faites réellement.
Sophie : On bosse. T'es culottée de penser ça de moi.
Marie : Oh, ne joues pas la prude. Je sais tout.
Sophie : Euh. C'est bon, on finira cette petite conversation dès que possible. Et rappelle moi de régler mes compte avec lui. Passez une bonne soirée.
Marie : Toi aussi, ne fait pas trop de bêtises.
Sophie : Qu'est-ce que tu peux être chiante. Bisous et embrasses bien Matthieu.
Marie : Aucuns soucis. Je n'embrasse que lui ?
Sophie : Oui, je ne vois pas qui d'autre. Salut.

Après avoir raccroché, Roberto et moi on s'est remis au boulot. Je suis rentrée chez moi vers 21H30.

Chez Marie

Marie : Matthieu, Sophie t'embrasse.
Matthieu : Cool, on la voit bientôt ?
Marie : Dès qu'elle aura un peu de temps à nous accorder. C'est une femme très occupée.
Dries : Et moi ?!
Marie : Quoi toi ?
Dries : Elle ne m'embrasse pas ?
Marie : Non, elle a juste dit Matthieu. Et de toute façon elle est occupée.
Dries : Mar', au fait pourquoi tu as dit que Sophie est occupée ?
Marie : Parce-qu'elle n'est pas seule.
Dries : Avec qui elle peut bien être ? Je suis là.
Marie : Tu n'as qu'à lui demander.
Dries : Tu sais aussi bien que moi que je ne peux pas débarquer chez elle comme ça. En plus à cette heure-ci. Et ce n'est pas ma façon de faire.
Marie : De toute façon, elle n'est pas chez elle.
Dries : Où est-ce qu'elle est ?
Marie : A son bureau. Apparemment, elle bosse pour le match de samedi.
Dries : Ca ne m'explique pas pourquoi tu lui as dit de ne pas trop faire de bêtises.
Marie : Elle bosse sur le match avec Roberto.
Dries : Il est avec elle ?
Marie : Oui, je viens de te le dire.
Antoine : Je croyais que tu la laissais vivre ?
Dries : Bien sur. La preuve, elle travaille avec Roberto et moi je suis ici.
Antoine : Tu ne le savais pas.
Dries : Elle fait sa vie comme moi je fais la mienne. On ne va pas changer nos habitudes parce que l'on est ensembles.
Antoine : Tu aurais quand même aimé être au courant.
Marie : J'ai un peu de mal à te croire. Je suis sûre que si tu pouvais remettre Roberto à sa place, tu le ferais.
Antoine : Marie, ne lui donnes pas de mauvaises intentions.
Dries : Je ne vais rien lui faire. C'est un ami à elle.
Antoine : Tu ne l'aimes pas.
Dries : Lui non plus.
Marie : Ne la bloques pas dans sa façon de vivre.
Dries : Mais, je la laisse vivre. Bon, je vais rentrer.
Marie : Tu ne reste pas ce soir ?
Dries : Merci, mais j'ai un appart.
Marie : Comme tu voudras. Mais, ne l'appelle pas et ne passe surement pas chez elle. Autrement tu vas passer pour un mec un peu trop collant. Ce que tu n'es pas bien entendu.
Dries : Je ne comptais pas aller la voir. Et je ne suis pas jaloux.
Antoine : Passes une bonne nuit.
Marie : Pourquoi tu lui as dit ça ?
Antoine : Vu comment il est parti, il est pas prêt de dormir. Et j'étais pareil avec toi au début quand tu voyais d'autres gars.
Marie : Oh, c'est chou.

Sophie speaking

Nous sommes le vendredi, je viens de me lever. Après m'être préparée, je me suis dirigée vers le gymnase.
J'étais dans mon bureau quand.

Sophie : Entré.
Dries : Salut.
Sophie : Tiens, tu es très matinal ce matin ?
Dries : Oui. Toi aussi.
Sophie : Je n'allais pas encore arriver en retard.
Dries : C'est sur.
Sophie : Tu es sur que ça va ? Tu as l'air crevé.
Dries : Oui, ça va.
Sophie : Tu voulais me voir ?
Dries : Je n'étais pas sur que tu sois déjà là.
Sophie : Je ne vois pas où je pourrais être d'autre. A part chez moi.
Dries : Tu aurais très bien pu dormir plus longtemps vu que tu n'es apparemment pas rentrée de bonne heure hier.
Sophie : Ah, c'est donc ça ? Je suis restée ici toute la soirée à bosser sur le match de demain.
Dries : Tu ne pouvais pas le faire seule ? Ou chez toi ? Ou tu aurais pu me demander de t'aider, je l'aurais fait.
Sophie : Oh calme. Une suggestion à la fois. Je voulais bosser seule mais Roberto m'a proposé de m'aider. C'est un match assez difficile et l'on ne doit pas le perdre. Je n'allais pas l'inviter chez moi. Et tu as dit que tu passais la soirée en célibataire.
Dries : J'ai dit ça comme ça.
Sophie : Je sais. Mais, tu es bien sorti aussi toi. Je ne te reproche rien.
Dries : J'étais chez mon frère. Pas avec mon ex.
Sophie : J'étais avec mon collègue de travail. Tu es vraiment jaloux de lui ma parole ?!
Dries : Je t'ai dit que je m'en foutais de ce type.
Sophie : Alors, laisses-moi faire ma vie.
Dries : Ben voyons.
Sophie : Aies confiance en moi.
Dries : J'ai confiance en toi mais pas en lui. Ca serait plus simple s'il savait que tu n'étais pas libre et même si tout le monde le savait.
Sophie : Ce n'est pas compliqué à faire ça.
Dries : Tu ne veux plus te cacher ?
Sophie : Je ne te parle pas de nous. J'ai qu'à dire que je suis avec Quentin.
Dries : Alors là. Si tu fais ça tu peux être sûre que je t'embrasse devant tout le monde. Et que là c'est sur que l'on sera virés tous les deux.
Sophie : Finalement, je vais rester célibataire. C'est mieux pour tout le monde. Et c'est plaisant de savoir que tu es un peu jaloux. Au moins, tu tiens un peu à moi.
Dries : Il faut encore que je te le prouve. Et toi alors, tu n'es pas jalouse ?
Sophie : Ici, je suis la seule femme. Donc, je n'ai pas trop de soucis. Et le reste du temps tu le passes chez ton frère, donc je ne vais pas être jalouse de Marie.
Dries : Tu es bien sure de toi. Tu sais, le soir je peux aussi sortir.
Sophie : Bien sur, on ne va pas changer nos habitudes et rester collés l'un à l'autre tout le temps. Chacun continue de faire sa vie mais ne vas pas voir ailleurs. Ok ?
Dries : Oui, tu le sais. Bon, on y va.
Sophie : C'est partit. Mais, avant tu pourrais aussi me dire bonjour autrement que lorsque tu es arrivé ?!
Dries : Là pas trop de difficultés à avoir ce que tu veux.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant