Chapitre 26

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Nous sommes mardi, je me dirigeais toute souriante vers l'entrainement. J'avoue que je ne savais pas trop où j'en étais avec Dries mais une chose était sure, j'étais bien avec lui.
Je venais de rentrer dans le stade, j'aperçus directement Dries avec les autres joueurs.

Sophie : Bonjour, tout le monde. Puisque l'on est tous présents. On va pouvoir commencer. Bon c'est parti.
Dries (lui chuchotant) : Tu es superbe.
Sophie (bien gênée) : Merci.
Eden (à Dries) : C'est toi qui lui fais cet effet la ?
Dries : Arrête ce n'est pas drôle. Et tais-toi et va courir.
Eden : Oh c'est trop chou.

L'entrainement se déroula relativement bien. Sauf qu'avec Dries, on était mal à l'aise. On ne savait pas comment se comporter l'un envers l'autre.
La fin de l'entrainement approchait. Et j'étais bien contente car j'avais besoin de parler à Dries.

Sophie : Merci, les gars. Si on continue comme ça, je pense que les prochains matchs devraient bien se dérouler.
Toby : Bien sur que tout va bien se passer.
Sophie : Dries, pourrais-tu venir dans mon bureau quand tu seras changé ? Je dois te faire signer un document.
Dries : D'accord coach.
Marouane : Moi aussi ?
Sophie : Toi aussi quoi ?
Marouane : Je dois venir te retrouver dans ton bureau après ?
Sophie : Pourquoi devrais-je te recevoir dans mon bureau ?
Marouane : Bah tu demandes bien à Dries de venir te voir.
Sophie : Il doit signer un document pour son dossier. Et toi tout est déjà bien en règle.
Marouane : Mais je peux peut être quand même venir te voir.
Sophie : On va dire que je te vois déjà demain à l'entrainement. Ça m'est déjà suffisant. Bonne soirée tout le monde.

Je me dirigeais vers mon bureau. J'attendais que Dries arrive.

Roberto : Tout va bien ?
Sophie : Oui bien sur. Tu as besoin de quelque chose ?
Roberto : Oui, je voulais te voir pour te parler du prochain match.
Sophie : A bon ? Et qu'y-a-t'il avec le prochain match ?
Roberto : Je voulais que l'on parle du placement des joueurs et des joueurs qui y participeront.
Sophie : Tu ne veux pas que l'on en parle plus tard ?
Roberto : Le match approche.
Sophie : Ok. Tu aimerais que le match se déroule comment ?
Roberto : Voila à quoi j'ai pensé.

Et voila que Roberto ne cesse de parler depuis 30 minutes. Je ne l'ai pas écouté. Cela ne m'intéresse guère. Je n'ai qu'une hâte c'est qu'il s'en aille.

Roberto : Tu en penses quoi ?
Sophie : Euh tu disais ?
Roberto : Tu n'as pas écouté un mot ?
Sophie : Si ne t'en fais pas. On n'a qu'à faire comme tu viens de dire.
Roberto : Tu acceptes de diner avec moi ?
Sophie : Quoi ?
Roberto : Je viens de te demander si tu voulais que l'on en parle autour d'un repas.
Sophie : Désolée mais je ne suis pas très en forme. Et tu as raison, je ne t'ai pas écouté du tout. On pourrait revoir ça demain avant l'entrainement ? On se donne rendez-vous pour manger et on en parlera.
Roberto : Pas de soucis. Oh fait...
Dries : Soph, ça y est me voila.
Roberto : Dries.
Dries : Oh Roberto ça va ?
Roberto : Très bien. Merci de me le demander. Tu veux quelque chose ?
Dries : Euh.
Sophie : Il doit me signer un papier.
Roberto : Ah bon, quel genre de document ?
Sophie : Celui qui stipule qu'il autorise qu'il cède ses droits à l'image pour l'équipe.
Roberto : Il ne l'a pas déjà signé ?
Sophie : Je pense qu'il a déjà dû le faire. Mais, il y a eu une modification sur le document.
Roberto : Ok. Bon, je te laisse. Je passe te prendre demain pour aller manger.
Sophie : Ok pas de soucis. Bonne soirée, à demain.
Dries : J'ai cru qu'il ne partirait jamais.
Sophie : Moi, aussi.
Dries : Bon, il est où le document que je dois te signer ?
Sophie : Euh.
Dries : Tu aurais dû voir ta tête. Je me doute bien que tu n'as strictement rien à me faire remplir. Je te ferais dire que l'on aurait pu lui faire gober n'importe quoi.
Sophie : C'est grâce à mon charme, je l'hypnotise. Il fallait bien trouver quelque chose. En plus tu es resté stoïque lorsqu'il t'a demandé ce que tu venais faire.
Deies : Ne parlons plus de lui. On s'en fou complètement.
Sophie : Tu as raison.
Dries : Tu voulais me voir pour quoi ?
Sophie : Dries est-ce que l'on est....

Je ne pu finir ma phrase que Dries m'avait déjà embrassée.

Dries : Oui, on est bien ensembles.
Sophie : Tu es sur que c'est ce que tu veux ?
Dries : Tu as vraiment besoin d'être rassurée ? Alors, j'en ai jamais été aussi sur.
Sophie : Dire que je viens de réussir à mettre dans mes filets le beau Dries.
Dries : Que veux-tu ce n'est pas de ma faute si j'ai un charme fou.
Sophie : Tu as oublié de dire que tu étais le meilleur des joueurs.
Dries : Ah oui, je suis la superstar du foot.
Sophie : Et en plus ce n'est pas la modestie qui va t'étouffer.
Dries : C'est pour ça que tu as des sentiments pour moi.
Sophie : Entre autres. Mais ce n'est pas que pour ça autrement ça ne durerait pas longtemps entre nous. Je te préviens ne me fait pas de mal.
Dries : Ce n'est absolument pas mon intention. Ca devrait être moi qui devrais te dire ça.
Sophie : Tu ne manques pas d'air. Ce n'est pas moi qui n'ai pas de relation fixe.
Dries : Oui, sur ce point là, je suis d'accord. Mais toi tu n'es pas très fiable non plus.
Sophie : Attend je n'ai jamais trompé mon copain.
Dries : Je ne te parle pas de ça. Mais, toi tu te tires très facilement à l'autre bout du pays si tu vois que quelque chose ne va pas où tu vas.
Sophie : N'exagères pas quand même.
Dries : Je n'exagère rien du tout. Ca n'allait pas dans ta vie professionnelle et personnelle à Paris alors tu es partie à Bruxelles. Ici, quelques tracas et tu comptais encore partir. Qu'est-ce qui me dit qu'au moindre petit souci tu ne va pas encore t'enfuir ?
Sophie : Je ne m'enfuis pas. Pour information, je voulais partir pour toi et non à cause de toi.
Dries : Tu peux développer ?
Sophie : Tu risques autant que moi dans cette histoire. Coucher avec l'entraineuse ne te donnera pas une bonne réputation.
Dries : On ne couche pas ensembles. On sort ensembles. Ça n'est pas la même chose.
Sophie : Il y a vraiment un toi et moi ?
Dries : Bien sur.
Sophie : Dans ce cas, tu ne verras pas d'inconvénients à ce que je t'informe quand même que je veux une relation exclusive. Fini tes relations avec d'autres.
Dries : Depuis que tu es arrivée, je te signale que je ne suis pas allé voir ailleurs. Et puis, c'est toi qui me dis ça ?
Sophie : C'est toi qui n'es pas stable.
Dries : En tout cas, je n'ai pas rendez-vous avec mon ex demain moi !!
Sophie : Très drôle. Je n'ai pas rendez-vous avec lui. C'est juste un repas professionnel.
Dries : C'est toujours ce que l'on dit.
Sophie : Je te jure.
Dries : Je te fais marcher. Je sais très bien que je n'ai rien à craindre de lui ni même de personne d'autres.
Sophie : Ben voyons. Tu sais que cela ne va pas être évident ? On va devoir être discrets !
Dries : Ne t'inquiètes pas. Pour notre première soirée, je t'invite chez moi à manger et je te redéposerai après ?
Sophie : Avec plaisir. Mais si tu veux, je peux aussi faire le repas.
Dries : Aurais-tu peur de mes dons de cuisinier ?
Sophie : Faut-il que je sois effrayée ?
Dries : Je ne suis pas un super cuisinier. Mais je sais quand même faire des trucs simples.
Sophie : OK. Va pour un repas simple. Dis-moi tu ne manges jamais des trucs un peu élaborés ?
Dries : Si souvent. Enfin pour être honnête, je me fais rarement à manger.
Sophie : Qu'est-ce que tu manges alors ?
Dries : Si je n'ai plus rien, ce qui est très rare, je prends pizza ou fast Food. Mais pour être honnête, la plupart du temps ma mère me dépose des plats et le reste du temps, c'est-à-dire tous les jours quasiment, je vais manger chez Marie ou elle me dépose le matin ce qui lui restait de la veille.
Sophie : Tu ne te fais vraiment pas chier ?!
Dries : Ils ont peur que je ne me nourrisse pas donc ils me font les repas. Comme ça moi je suis tranquille. Mais je te rassure, de temps en temps je me fais cuire un truc.
Sophie : En gros une fois pas an. Tu te sers d'autre chose que de ton micro-onde pour réchauffer les plats ?
Dries : Peut être que maintenant mon four servira un peu plus, vu que tu feras à manger.
Sophie : Ben voyons. Si tu crois que je n'ai que ça à faire. Je ne suis pas ta mère.

On est sorti du gymnase d'excellente humeur mais chacun de son coté. Je suis passée chez moi me changer. Ensuite, on est allés manger et on a énormément discuté. Suite à cela, il m'a redéposée chez moi. A cet instant-là j'étais épanouie.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant