Chapitre 8

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Nous sommes aujourd'hui le 13 septembre et ça fait 2 semaines que je sors avec Roberto. Il n'y a pas entrainement et je vais fêter cette journée avec mon chéri. Je me suis préparée et j'ai enfilé une jolie robe accompagnée d'un beau petit chignon. Roberto sonna :

Roberto : Bonjour, mon amour.
Sophie : Coucou toi, on y va.

On partit pour le restaurant de notre premier rendez-vous qui avait lieu il y a deux semaines de ça.

Roberto : Je suis super content de passer cette soirée en ta compagnie.
Sophie : Je suis tout à fait d'accord avec toi c'est vraiment parfait.

Tout le repas se déroula dans la bonne entente. Et on moment de remonter dans sa voiture.

Roberto : Tu veux aller chez moi ou que l'on aille chez toi ?
Sophie : Je pense qu'il vaut mieux que je rentre chez moi et toi chez toi.
Roberto : Sophie ça va faire deux semaines que l'on est ensemble, je pensais que c'était le bon moment.
Sophie : Excuse-moi mais je ne me sens pas encore prête. J'espère que tu me comprends.
Roberto : Bien sur, il suffisait que tu me le dises, je comprends ne t'en fais pas j'attendrai que ça vienne de toi.
Sophie : Merci tu es un amour.

Roberto me raccompagna et m'embrassa. Pourquoi je n'arrivais pas à aller plus loin avec lui ? Surement à cause de Quentin. Je pensais que c'était l'homme avec qui je finirais ma vie. On est resté 3 ans ensembles, il est étudiant en médecine et surtout mes parents l'adoraient, ils le considéraient déjà comme leur gendre jusqu'au moment où...

Flashback

Je rentrais dans notre appartement à Quentin et à moi. Quentin était déjà là ce qui était très étonnant vu l'heure qu'il était. Je me suis dirigée vers la cuisine, le courrier était comme à son habitude posé sur le comptoir. Quand une lettre attira alors mon attention, c'était la lettre qui décidera de ma future vie. J'ouvra alors la lettre.

Sophie (en criant) : Ah je suis prise.
Quentin arrivant : On peut savoir pourquoi tu hurles comme une folle.
Sophie : Les Red Devils, ils ont accepté ma candidature pour entrainer l'équipe nationale de Belgique.
Quentin : C'est quoi ce délire, tu ne parles pas sérieusement ?
Sophie : Bien sur que si.
Quentin : Tu ne crois quand même pas que je vais te suivre en Belgique, j'ai mes études et notre vie est ici avec nos parents.
Sophie : Quentin, j'ai déjà pensé à ça en ce qui concerne tes études. Au mois de juin tu pourras me rejoindre et faire ton internat dans un des meilleurs hôpitaux de Belgique. Ce qui veut dire que l'on ne serait pas séparés longtemps. Et en ce qui concerne tes parents, ils n'ont rien à dire, c'est notre vie, notre avenir.
Quentin : Tu rêves complètement ! Notre vie est ici, il est hors de question que j'aille chez ces guignols de belges. La discussion est clause, on reste ici. Et puis, tu n'as même pas besoin de travailler.
Sophie : Chéri comprend moi un peu, je ne peux plus jouer au foot. Ça me manque trop, c'est trop difficile de ne plus pourvoir jouer, alors en étant entraineuse je reste dans ce monde, le monde qui me rend la plus heureuse. Tu n'as pas remarqué que je vais mal depuis que j'ai eu ma blessure ?
Quentin : Sophie, j'ai déjà accepté que tu deviennes joueuse professionnelle mais je ne vais pas accepter que tu sois une entraineuse, en plus d'une équipe de mecs. Je te préviens, si tu acceptes et que tu pars pour Bruxelles, c'est fini entre nous.
Sophie : Je passerai chercher mes affaires dans quelques jours.

Fin du flashback

Et voila comment mon histoire avec Quentin s'est finie. Au fond de moi, ça ne m'a même pas trop attristée notre rupture. On était certainement arrivés à la fin de notre histoire. Ce n'était surement pas l'homme de ma vie.

On est samedi et aujourd'hui on joue contre le Pays de Galles.
Le match se déroula très mal. L'équipe ne m'écoute absolument pas et ils n'en font qu'à leur tête. Je me demande bien ce que je pourrais faire pour qu'ils m'acceptent une bonne fois pour toute. Finalement, ils ont perdu le match avec un énorme écart de points (0-3).
Suite à cette défaite, le président nous convoque dans son bureau à la fin du match.

Président : Bon maintenant ça suffit. C'est quoi ce que j'ai vu ce soir ?
Sophie : De quoi parlez-vous ?
Président : Vous vous foutez de moi ?!
Sophie : Bien sur que non.
Président : Votre équipe, enfin l'équipe, vu qu'ils ne vous écoutent pas donc nous pouvons largement en conclure que ce n'est pas votre équipe. (en se tournant vers les joueurs) Vous les gars, je vous préviens, vous avez intérêt à changer de comportement envers Sophie et vous Sophie, débrouillez-vous pour vous faire respecter par votre équipe. Si au prochain match le score affiche encore la défaite. Il y aura beaucoup de changements à commencer par vous Melle Vanleur et ensuite je m'attaquerai à vous, chère équipe. Personne n'est irremplaçable dans cette équipe, il y a beaucoup de monde aussi compétent que vous tous qui attendent derrière la porte de ce stade. Réfléchissez-y.

Sur cette dernière phrase, le président s'en est allé.

Sophie : Vous voyez ou ça nous mène tout ça ?
Dries : Elle n'a pas tord, enfin je parle en ce qui nous concerne, les gars on va faire un effort pour que l'on reste tous ensembles.
Roberto : vous feriez bien de faire attention, je ne pense pas que ça soit dans votre intérêt d'effectuer des changements dans l'équipe et surtout de se faire virer en plein milieu des qualifications.
Eden : Ok, c'est bon on va faire un effort pour l'équipe.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant