Chapitre 27

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Nous sommes le 29 septembre, cela fait quasiment trois mois que je suis partie avec mes enfants. Je suis maintenant enceinte de 6 mois. Dries me manque énormément. Quentin est présent pour moi, il m'accompagne partout et m'aide avec les jumeaux mais il ne reste qu'un ami pour moi. Je suis chez mes parents.

Quentin : Soph, tu viens on y va.
Sophie (en descendant) : Nous sommes obligés d'y aller ?
Quentin : Oui.
Sophie : Pourquoi veux-tu que j'aille là-bas ?
Quentin : Soph, tu adores le foot. Tu n'as pas regardé un match de la saison.
Kwinten : Ce n'est pas vrai.
Nathan : On a regardé tous les matches de papa avec maman.
Kwinten : Ouais, soirée popcorn devant la télé.
Quentin : Ah. Tu sais Soph, ce n'est pas très bon comme alimentation.
Sophie : Ce sont tes enfants ? Non, donc tu nous laisses Dries et moi les élever comme bon nous semble. D'accord ?
Quentin : He, d'accord.
Sophie : Bon les gars, vous vouliez y aller vous ?
Nathan : Oui.
Sophie : D'accord, aller les jumeaux. On y va. Au faite Quentin, c'est quoi comme match que l'on va voir ?
Quentin : Surprise.
Kwinten : Cool, j'adore les surprises.

Dries speaking.

Trois mois qu'elle est partie, trois mois qu'elle m'a quitté, trois mois que je vis seul à Bruxelles. J'ai acheté une belle maison pour nous cinq. Une maison simple, mais qui contient tout ce qu'elle a toujours voulu. La dernière fois que l'on s'est vus, c'est lors de sa venue ici, avec les jumeaux. Si je n'avais pas laissé ma haine m'emporter contre son ex, nous n'en serions pas là aujourd'hui. L'audience de notre divorce aura lieu le 14 décembre, le jour des 30 ans de Sophie. Malgré, mon refus de ce divorce, je n'ai pas pu reculer plus l'audience car elle a un avocat en béton. En revenant ici, j'ai retrouvé ma famille ainsi que mes amis. Mar a des nouvelles régulièrement de Sophie. Mes parents sont allés les voir à Paris, la semaine passée. Ils me manquent de plus en plus chaque jour. Emilie ne me lâche pas depuis que je suis rentré donc pour m'en débarrasser quelques temps, je lui ai dit que je n'irai avec personne tant que je serai toujours marié. Après, je trouverai bien autre chose, mais au fond de moi je crois que j'espère toujours la voir franchir la porte de chez moi avec mes trois enfants.

Sophie speaking

Nous sommes dans la voiture, je n'avais vraiment pas envie d'aller voir le match. Surtout que Dries à un match avec les Diables ce soir. Je regarderai la rediffusion dans la nuit. Nous arrivons dans un nouveau stade de Paris, je n'ai jamais mis les pieds dans ce stade. Arrivés dans les gradins, nous nous sommes installés dans le carré VIP. Comme toujours Quentin a vu les choses en grand. Dries, lui au moins lorsqu'il m'emmenait voir un match nous avions des places comme n'importe quelle personne même après lorsque nous emmenions les petits. Voici l'équipe de France qui rentre suivi de la deuxième équipe.

Kwinten et Nathan (en criant) : Papa.

Dries s'est retourné et leur a fait un coucou de la main. J'ai cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine tellement il s'est mit à battre vite en le voyant et ma respiration s'en est retrouvé coupée au moment où il s'est retourné. Je crois qu'il m'a toujours fait cet effet, voir même plus en ce moment.

Kwinten : T'as vu maman, papa est là.
Sophie : Oui, j'ai vu.
Nathan : Regarde Kwinten. Y a aussi tonton.
Kwinten (faisant coucou) : Hé tonton.

Eden, s'est rapproché de nous.

Eden : Salut les monstres.
Nathan : Salut tonton. Ca va ?
Eden : Bien sur.
Sophie : Salut Eden.
Eden : Coucou toi.
Quentin : Bonjour.
Eden (l'ignorant) : Comment tu vas Soph ?
Sophie : Très bien.
Kwinten : Tonton, on peut aller voir papa ?
Eden : Attendez la fin du match. Vous ne pouvez pas aller sur le terrain comme ça.
Kwinten : Alors, il peut venir nous voir.
Eden : Il doit rester sur le terrain.
Nathan : Tu te moques de nous ou quoi ?
Sophie : Nathan.
Kwinten : C'est vrai, tonton il est bien venu nous voir.
Eden : He, les jumeaux, tonton il est grand chef de l'équipe donc il a le droit de bouger comme votre maman le faisait aussi.
Nathan : D'accords, désolé tonton. T'es pas fâché ?
Eden : Bien sur que non.
Sophie : Leur père leur manque. Excuse-les.
Eden : Il n'y a aucun souci, je les comprends tout à fait. Kwinten, Nathan vous irez le voir dès que le coup de sifflet final aura retendit.
Kwinten : Ok, bisous.
Eden (les embrassant) : Bon match, les p'tits.

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant