Une fille coach des diables ?

Chapitre 20

Je n'ai pas eu besoin de relever la tête que je savais qu'il était là tout près de moi. Je me suis relevée doucement.

Quentin : Attends-je t'aide.
Sophie : C'est bon, je n'ai pas besoin d'aide.
Quentin : Salut Dries.
Dries : Ouais salut.

Dries speaking.

Je vais lui casser la gueule à ce type. Comment il ose toucher à ma femme ? Et d'ailleurs qu'est-ce qu'il fait avec elle ?

Dries : Sophie, ça va ?
Sophie : Oui, qu'est-ce que tu fais là ?
Dries : Je suis venu vous récupérer tous les quatres.
Sophie : Hors de question.
Mr Vanleur : Sophie, ma puce. Comment s'est passé ton rendez-vous ?
Quentin : Super. Tout est en règles.

Je vais vraiment détruire ce type. Comment se fait-il qu'il réponde à sa place maintenant et qu'il sache déjà tout.

Mr Vanleur : C'est génial. Sophie, ça va ?
Sophie : Oui.
Quentin : Et Marc, regardez. C'est le bébé.

Sophie speaking

Quentin a tendu l'échographie à mon père qui lui, l'a montré après à ma mère. Je n'ose pas regarder Dries. Déjà qu'il le déteste et en plus il faut que Quentin en face des tonnes.

Mr Vanleur : Oh, c'est tout petit.
Quentin : Il est déjà bien formé. On a même vu ses petits bras et ses tout petits pieds.
Mr Vanleur : Monsieur le grand chirurgien qui est en admiration devant une échographie de bébé.
Quentin : Ce n'est pas n'importe laquelle. C'est le bébé de Sophie.
Mamie : Oh, c'est tout mignon. Les échographies ont bien évolué par rapport à ce que j'avais eu moi. Sophie, vivement qu'il soit là.
Sophie : Oui. Mais, laissons-lui le temps de grandir encore un peu.
Mamie : Tu as vu que nous avons de la visite ?
Sophie : Oui.
Dries : Sophie, j'aimerais que l'on se parle seul à seul.
Mr Vanleur : Il n'en est pas question.
Dries : Oh, vous commencez réellement à me gonfler.
Sophie : Dries, s'il te plait.
Dries : Non, il n'y a pas de Dries qui tienne. Ils ne voulaient déjà pas que je vois mes enfants, alors maintenant, ils ne vont pas m'empêcher de te voir aussi.
Mamie : Vous ne pouvez pas la laisser tranquille ?
Dries : C'est ma femme.
Mr Vanleur : Oh arrêtez avec ça. Elle ne vous appartient pas.
Dries : Jusqu'à preuve du contraire, c'est toujours ma femme.
Mr Vanleur : Vous allez tranquillement passer la porte d'entrée. Et je ne veux plus vous revoir ici.
Dries : De quel droit vous...
Sophie (en criant) : ça suffit maintenant. Personne ne décide à ma place. C'est bien compris ?
Kwinten (à Nate) : Oh maman, elle se fâche.
Nathan : Ouais, t'as vu ça ?
Kwinten et Nathan : On a rien fait maman.
Kwinten : Je te jure, on n'a pas fait de bêtises.
Nathan : On a rien fait promis.
Sophie : Mes bébés, je sais que vous n'avez rien fait. Je ne suis pas en colère contre vous.
Kwinten : Mais, ne sois pas fâchée. Nous on n'aime pas te voir en colère.
Nathan : On t'aime maman.
Sophie : Moi aussi, mes chéris. Je vous aime tout fort.
Quentin : Eh les petits ?
Kwinten : Oui.
Quentin : Regardez ce qu'il y a dans mon petit sac.
Nathan : Oh. Regarde Kwinten.
Kwinten : Oh, c'est le dernier jeu de tennis avec les nouvelles raquettes pour la Wii.
Nathan : On peut aller jouer ?
Quentin : Bien sûr c'est pour vous.
Kwinten : Merci.
Nathan : Oui, merci. Et tonton, tu veux venir essayer avec nous.
Quentin : Sophie, tu veux que je reste ?
Dries : Tu peux dégager.
Sophie : Dries. Quentin c'est bon, vas jouer avec eux.
Quentin : D'accord. J'arrive les petits.
Kwinten : Et on fait la course.
Sophie : Doucement dans les escaliers.
Nathan : Oui maman.
Sophie : Y a un jour qui ne ressemblera pas aux autres. Enfin.
Dries : Qu'est-ce qu'il fait là lui. Ne me dit pas que tu t'es remis avec ?
Sophie : Tu vas arrêter tes conneries et de dire des bêtises pareilles. Je suis encore ta femme.
Dries : Eux, ils ont du mal à le comprendre.
Mr Vanleur : Bon, Dries vous comptez prendre racine ici ?
Dries : Ne vous en faites pas, je ne vais pas rester ici. Sophie, j'aimerais vraiment que l'on parle.
Mamie : Sop...
Sophie (la coupant) : Oh, la ferme. Viens, on va dans la cuisine.
Mr Vanleur : Je suis dans le salon. Si tu as quoi que ce soit tu appelles.
Sophie : Il ne va pas me tuer. Viens, on va se parler.