Chapitre 44

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Du coté de Sophie.

Je viens de jeter mon sifflet en pleine figure à Roberto et je viens de claquer la porte du gymnase. Il faut que je me rende à l'évidence que cette relation ne m'apporte que des ennuis. Et j'ai complètement changée depuis que je suis arrivée ici. Mes parents avaient peut être raison finalement. Je suis surement destinée à vivre avec un mec que je n'aime pas. Remarque dans ce cas, je n'aurais pas tous les soucis que j'ai avec Dries si j'étais avec un autre. C'est peu être ça qu'ils ont toujours voulu me faire comprendre. Quand il n'y a pas de sentiments, on ne souffre pas. Je ne suis pas rentrée directement chez moi. Je suis au bord du canal. D'ailleurs, on s'est aussi engueulés ici. Il n'y a pas un endroit où on ne s'est pas battus.

Dries speaking

Me voila devant son bureau. Je toque mais elle ne répond pas. Je me décide à ouvrir mais le bureau est vide. Je me dirige en vitesse chez elle. Je sonne et là.

Aurelie : Dries, salut.
Dries : Salut. Soph est là ?
Aurelie : Non. Elle ne devrait pas tarder à l'heure qu'il est. Tu veux l'attendre ? Rentre.
Dries : Non, c'est bon. Tu ne saurais pas où je peux la trouver ?
Aurelie : C'est une manière détournée de me dire que vous vous êtes encore fâchés et qu'elle est partie ?
Dries : C'est un peu plus compliqué.
Aurelie : Epargne moi les détails de cette énième dispute. Il faudra quand même un jour que vous puissiez passer plus d'une journée sans vous prendre la tête.
Dries : Je vais y songer. Mais, pour faire court, elle est bien partie. Et elle ne répond pas à son téléphone.
Aurelie : Rentres un instant.
Dries : Tu vas faire quoi ?
Aurelie (Au téléphone) : Ma puce, c'est moi ça va ?
Sophie : Oui.
Aurelie : Je voulais que l'on aille faire un peu de shopping toutes les deux. On n'y va presque jamais.
Sophie : Tu sais...
Aurelie : Oui, que tu n'aimes pas trop. Mais, cela nous rappellera le temps où tu devais acheter des robes immondes.
Sophie : Arrête de te moquer de moi.
Aurelie : Alors c'est oui ?
Sophie : Bon, je n'ai pas le choix, je suppose.
Aurelie : Pas vraiment. Tu es sur que ça va ?
Sophie : Bien sur.
Aurelie : Tu rentres ici ou je passe te prendre ?
Sophie : Comme tu veux.
Aurelie : Ou es-tu ?
Sophie : Je suis sur le long du canal en face du resto Japonais.
Aurelie : Tu es le long du canal en face du restaurant Japonais ?
Dries (Chuchotant) : Merci, j'y vais.
Sophie : Je vais rentrer.
Aurelie : Non, attends. Je passe te récupérer. C'est plus simple.
Sophie : Tu es sure ?
Aurelie : Oui, tu es déjà presque en ville.
Sophie : Dans ce cas, on peut se retrouver directement.
Aurelie : Non, je passe te prendre.
Sophie : Comme tu veux. A tout à l'heure.
Aurelie : Oui, j'arrive.

Aurelie speaking

Elle va le tuer et après elle va me tuer.

Dries speaking

Aurelie est très sympa. Je n'ai plus qu'a réussir à la calmer sinon quand elle comprendra que c'est Aurelie qui m'a dit où elle se trouvait, elle va le lui faire payer. Me voila sur le canal.

Dries : Soph.
Sophie : Dries qu'est ce que tu fous ici ?
Dries : Je te cherchais.
Sophie : Comment tu as pu savoir que je serais ici ? Attend un peu. Il n'y a que Aurelie qui savait où je me trouvais. Je rêve ou elle m'a piégée ?
Dries : Ce n'est pas de sa faute. C'est moi qui lui ai demandé.
Sophie : T'es gonflé de la mettre dans nos histoires.
Dries : Lui en veux pas. Elle fait juste ça pour nous aider.
Sophie : Nous aider a quoi ?
Dries : A me laisser m'expliquer.
Sophie : D'accord, puisque tu es là, je voulais te demander combien d'autres pétasses je vais encore voir débarquer comme ça ?
Dries : Si tu savais...
Sophie : Parce que tu le prends comme ça ? Ok. J'ai compris, je reviendrais te hanter dans 6 mois.
Dries : Attends, ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
Sophie : Vas-y. J'attends tes explications. Tu es le roi des explications. Tu vas me pondre quoi comme truc aujourd...

Et là je n'ai pas pu finir ma phrase, il venait de m'embrasser. Pour qui il se prend ?

Sophie (Après l'avoir giflé) : Pour qui tu te prends ? Ne me touche pas et ne m'approche pas.
Dries : Tu fais mal.
Sophie : Tu as vu ce que tu viens de faire.
Dries : Oui, je viens de te permettre de me gifler pour que tu évacues un peu ta colère.
Sophie : Tu es vraiment tordu. Et qui t'a dit que j'allais te gifler ?
Dries : Je te connais. Bon, maintenant, je vais pouvoir rentrer dans mes explications.
Sophie : Sauf que tu vas parler tout seul. Moi, j'me casse d'ici.
Dries : Tu as un fichu caractère. Il faut toujours que je vienne m'excuser.
Sophie : Ne t'inquiète pas, pour une fois c'est moi qui vais parler. J'en ai marre, de cette relation.
Dries : A...
Sophie : Stop !!! Tu te tais et tu m'écoutes pour une fois. J'en ai plus qu'assez de souffrir comme je viens de le faire. On ne voit pas l'avenir pareil, on se bat tous les jours, on est vulgaires et méchants envers toutes personnes s'approchant un peu trop près de l'autre. Et tu l'as dit toi-même, plutôt mourir que d'être en couple. Ca suffit. Même si tu ne le pensais pas vraiment, le silence des autres joueurs en a dit long. Il faut vraiment que ça s'arrête.
Dries : Ou tu veux en venir ? Je n'aime pas du tout la tournure que prend cette conversation.
Sophie : C'est toi qui est venu la chercher cette conversation. Dries, je t'aime et c'est pour cette raison que je dois te quitter. Chut ne dit rien.

Je l'ai embrassé comme pour lui dire que c'était surement fini. Me voici, devant chez lui. Je rentre dans son appartement avec les clés qu'il m'a données. Je regarde partout. Je suis venue récupérer mes affaires, autant le faire quand il n'est pas là c'est plus facile. Après avoir fait toutes les pièces, je me retrouve dans sa chambre. Il n'a même pas fait le lit où nous avons passé notre dernière nuit ensembles hier. J'entends la porte de la chambre se refermer.

Sophie : Tu m'as fait peur !!!
Dries : C'est toi qui est chez moi je te rappelle.
Sophie : Ne t'en fais pas, je suis juste passée reprendre mes affaires.
Dries : On peut dire que c'est du rapide avec toi.
Sophie : Comme notre histoire.
Dries : C'est bon.
Sophie : Pourquoi tu as fermé la porte à clé ?
Dries : Car tu vas rester là et tu vas sagement m'écouter. Ras-le-bol de ton caractère.
Sophie : Laisse-moi passer.
Dries : Hors de questions. Personne ne sort de cette pièce tant que je ne l'aurai pas décidé.
Sophie : Pourquoi c'est à toi de décider ? Laisse-moi sortir.
Dries : Pour une fois, tu vas m'obéir.
Sophie : Je ne suis pas ton chien. Tu n'as aucun droit sur moi. De toute façon, il est presque 20h00.
Dries : Et alors, je ne vois pas le rapport avec le faite que l'on doit parler tous les deux ?
Sophie : Tu as rendez vous je te rappelle.
Dries : Le seul rendez vous que j'ai c'est ici et avec toi.
Sophie : Tu vas être en retard.
Dries : Mais je m'en fou de cette fille. Tout comme des autres. Quand est ce que tu vas te mettre dans ton petit crane qu'il n'y a plus que toi ? Comment il faut ou qu'est ce que je dois faire pour que tu me crois ? Je ne sais plus quoi faire. Il faut que tu m'aides. Parles, dis quelque chose. Bébé, s'il te plait parle-moi.

Il m'a prise dans ses bras. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés comme ça sans rien dire.

Sophie : Dries.
Dries : Oui.
Sophie : Tu dors ?
Dries : Non.
Sophie : Tu étais en train de ronfler.
Dries : Pourquoi il faut toujours que tu en rajoutes trop ? Enfin, pourquoi tu viens de me réveiller, j'espère qu'il y a une bonne raison.
Sophie : J'ai faim.
Dries : Tu te fiches moi ? Tu me réveilles pour ça ?
Sophie : Ce n'est pas de ma faute. Mon ventre ne fait que de gargouiller.
Dries : Et tu ne peux pas aller voir ce qu'il y a à manger dans le frigo ?
Sophie : J'y serais bien allée mais tu me tiens tellement fort que je ne peux pas bouger.
Dries : C'est bon, j'ai compris. Viens, je vais te faire à manger.
Sophie : Merci.

Nous étions sur la banquète en train de manger une omelette.

Sophie : Dries.
Dries : Pourquoi ai-je l'impression que tu vas me demander encore un truc bizarre ?
Sophie : Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de tes fantasmes ? Vu qu'apparemment, l'autre pétasse a l'air bien au courant.
Dries : Tu es toujours aussi directe ? Donne-moi ton assiette.
Sophie : Pourquoi tu veux éviter le sujet ?
Dries : Tu me la donnes ?
Sophie : Tiens prends-la ta fichu assiette.
Dries : Merci.

Et là Dries, pris dans un élan soudain, m'embrassa fougueusement et me chuchota « avec toi, je n'en ai pas besoin ».

Une fille coach des diables ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant